Pseudo : Aelya Diminutif : Lya Sexe : Femme Age : 18 ans Classe/métier: Hmmmm... passage obligé? Bon, bon d'accord, je l'avoue ^^ => prépa éco et commerciale Hobbies: Manger, Lire, observer Couleur préférée: Vert Opinion sur le forum: Il est aussi génial que l'ancien voire plus, et les admins sont tous, je suis sûre, aussi dérangés psychologiquement .... hum hum, géniaux les uns que les autres Comment as-tu connu ce forum: Eh bien je suis une ancienne membre de l'ancienne version alors si on se refère au dernier fofo, je l'ai connu par une amie (Halinor Deraborne)
Nom: Aelya (Lya) Age: Estimé dans la vingtaine Sexe: .....oui? Femme Race: Elfe Classe envisagée: Rhôdeur Ce qu'elle aime: Voir les gens heureux, les glaces, dormir, suçoter son pouce en douce (pas encore sortie complètement de l'enfance je le crains! ) Ce qu'elle aime pas: L'hypocrisie, la vanité, les chaussettes, les lézards Situation amoureuse: En couple avec moi-même, comme chez certaines fleurs, je m'auto féconde xD Bon plus sérieusement, célibataire, triste réalité oui ^^ Code: [Feuille de chêne]Un pouvoir particulier?: La prémonition! (Les services de Professeur Lya sont facturé 50 euros de l'heure )
Qui voit un elfe peut mourir heureux. Cette maxime humaine doit sûrement sa naissance à la beauté éclatante, à la grâce et à l'aura si spécifiques des elfes. Et Aelya n'en n'est pas dépourvue. Cela était peut être dû à ses grands yeux bleus, qui lui confèrent un regard assez énigmatique, rendant difficile de sonder son esprit et ses pensées à quiconque qui s'y aventurerait. Son sourire est tout aussi intriguant que son regard... Comme ses congénères elfiques, sa beauté surpasse celle de bien des humains, laissant les années couler sur son visage clair sans laisser apparaître son âge réel. C'était une jeune elfe à l'allure mutine, à la taille fine, montrant une certaine fragilité réelle, mais dissimulée sous une grande force de caractère.
Aelya a les traits fins, le visage ovale, des lèvres bien dessinées et un petit nez en trompette. De longs cheveux foncés encadrent son visage, parsemés de cheveux d'un gris argenté. Rare, peu commun, cette spécificité résulterait de son passé. Ce trait évoquait le plus souvent dans villages une malédiction qui éveillait une certaine méfiance à son égard, et dont l'histoire se serait perdue au fil des années, des siècles. Un sort, un contre sort, ou une lutte du passé qu'elle cherchait désespérément de fuir et qui se manifestait par ces longs fils gris, ancrés dans sa chevelure, et qui s'y accrochaient farouchement comme un vampire à sa proie.
Sa démarche est aérienne, tel le vent se jouant des fleurs dans les bosquets des jardins. Le tout souligné par des vêtements légers et flottants, aux couleurs de la douce Mère Nature, ou de diverses variances de bleu, assortis au bleu intense de ses yeux. Elle est vêtue de robes toujours agrémentées de bijoux, qui parfois, ornaient également sa tête. Aelya est une femme très coquette, qui aime porter de jolis habits confectionnés dans des tissus coûteux mais qui cependant n'oublie pas lorsqu'elle entreprend des voyages de s'habiller en conséquence. La coquetterie a ses limites! Discrète et secrète, elle sait se fondre derrière les paysages, qu'elle inonde d'un amour sans fin. De gestes minutieux, précis et efficaces, elle use dans des tâches quotidiennes ou pour se défendre en situation de danger.
Il serait prétentieux d'affirmer connaître et comprendre une personne aussi ambiguë qu'Aelya. Son comportement ne laisse rien présager de ses pensées ou des rouages de son esprit. Elle montre parfois le visage d'un ange, parfois le visage d'un démon. Elle peut laisser à ses rencontres une saveur de rêve comme un goût amer.
Artiste dans l'âme, l'elfe est créative mais elle semble mettre son imagination au service unique de dessins peu louables dont les aboutissements encore confus pour les regards extérieurs n'abandonnent pourtant aucun doute sur la noirceur chaotique de son être. Elle n'est pas quelqu'un de bien ni de mauvaise. Et pourtant, elle sait être charmante et se faire apprécier de tous. Douce jeune femme, elle est d'une allure délicate et discrète ; sa verbe est plaisante et éloquente ainsi parvient-elle à s'attirer bien des sympathies.
D'un sourire, elle pourrait briser les préjugés. D'un rire, elle anéantirait les amertumes. L'aura qu'elle dégage est aussi pure que tendre. Sans pudeur, elle pourrait décrire ce qu'elle aime dans ce monde, le regard perdu dans les cieux, rêveuse et passionnée. Un brin romantique, elle croit en l'amour et au prince mais l'homme qui partagera son existence devra s'attendre à sa jalousie. Possessive et capricieuse, Aelya n'aime pas partager. Lorsque l'on ose la contrarier, elle révèle tout son cynisme. La demoiselle est une personne froide et distante qui n'accepte guère d'avoir tort. Elle pourrait faire trembler les montagnes pour démontrer envers et contre tout qu'elle a raison. Arrogante, elle n'a confiance qu'en elle ; et est d'autant plus insolente avec ceux et celles qu'elle juge être ses rivaux. Elle n'a aucune limite si ce n'est celle de son ambition. Entre opportuniste que l'on puisse être, elle peut être détestable d'égocentrisme.
Ses objectifs demeurent floues et Aelya entretient un véritable mystère autour de sa personne. Énigmatique, il est difficile de déterminer si elle trace tranquillement le chemin qu'elle s'est choisie ou si elle improvise au fur et à mesure. Terriblement féminine et exubérante à ses heures, elle est d'une gourmandise à toute épreuve et adore les pâtisseries. Elle respire la joie de vivre et la malice, sans que l'on sache si l'apparence n'est qu'un leurre ou bien si elle est honnête dans son attitude, à ceci près qu'elle tait le mal qui l'habite.
Une ombre se profila non loin d'elle. Aelya frissona. Elle s'enfonçait de plus en plus dans la forêt dense, sombre et sinistre. Laquelle était-ce? Il ne s'agissait certainement pas de Sylfaën qui à l'opposé semblait resplendissante et dont les rayons agréables et chauds filtraient les branches des arbres. Celle ci était lugubre, sombre, oppressante et... terrifiante. "La Forêt de Cashlippe" Ce nom vint à elle comme une évidence. Ce ne pouvait être qu'elle et nulle autre : aussi effrayante que tous les récits et légendes que narraient les populations nomades à leurs arrêts dans les villes, pour effrayer les enfants qui seraient tentés de partir à l'aventure sur les routes. Une question demeurait: Que faisait-elle là?
Aelya redressa la tête et prêta une oreille attentive aux bruitages des alentours qui se faisaient de plus en plus déplaisants et bruyants . Que faisait-elle la? Elle l'ignorait. Ce qu'elle n'ignorait pas en revanche c'est qu'une ... chose la traquait. Le bruissonnement des feuilles et les sons indescriptibles et inidentifiables la mettaient très mal à l'aise car elle était dans l'incapacité d'user de son ouïe développée afin d'analyser ce qui la pourchassait. Une branche craqua. Aelya sursauta et ne perdit pas un instant pour s'élancer à tout va dans les profondeurs des ténèbres. Elle ne manquait pas de courage, mais elle était aussi raisonnable et lucide. Face à un adversaire dont elle ne savait rien, elle ne possédait pas l'avantage, et la fuite était probablement la meilleure solution. Sa fuite cependant avait dû être remarquée par son poursuivant car celui-ci semblait également s'être élancé à sa poursuite, et sa présence, fut-elle invisible, était percevable d'une manière qu'Aelya ne saurait concrètement décrire. Un sentiment l'envahit. Une impression qu'elle s'était jurée de ne jamais ressentir car celle-ci était renommée pour sa faculté à faire perdre tous les moyens: la peur. Sentant la présence se rapprocher inexorablement, Aelya accéléra encore mais cela n'eut aucun effet. La chose se jeta sur elle et les ténèbres l'engloutirent.
Aelya se réveilla en sursauten poussant un cri strident. Son front couvert de perles de sueur renfermait des plis significatifs de son angoisse. Aelya soupira. Encore ce maudit rêve! Elle se leva et respira l'air frais. Elle se trouvait dans la Forêt de Sylfaën. Les arbres autour d'elle semblaient se moquer d'elle tant la peur qui émanait d'elle tranchait avec le décor serein des bois. Cette expérience n'était pas unique non, elle se répétait chaque fois que l'elfe avait le malheur de sombrer dans un profond sommeil si bien que cette dernière redoutait de s'abandonner aux bras de la Déesse du sommeil.
Aelya leva les yeux vers le soleil qui inondait la forêt de ses filaments dorés. Qui suis-je? Cette question n'avait de cesse de torturer Aelya. En effet, il y a 1 an de cela, Aelya avait été retrouvée à la lisière de la forêt, inerte. De jeunes elfes l'avaient hébergée le temps de son inconscience. A son réveil, Aelya s'en souvient encore tant ce souvenir était vif, elle avait éprouvé un sentiment de vide, un trou abyssal en elle qu'elle ne parvenait à combler. Lorsque ses hôtes lui avaient demandé son nom, elle n'avait pu répondre. A dater de ce jour, Aelya avait été diagnostiquée amnésique. Elle en ignorait jusqu'à son propre nom! L'elfe avait alors choisi un prénom sans signification aucune : Aelya. Aelya la réprouvée, Aelya l'amnésique, Aelya la damnée furent les noms que lui attribuèrent les populations sylvaines qui, également en raison de ses mèches argentées inhabituelles, l'avaient répertoriée comme victime d'une malédiction qui n'attireraient que discorde, misère et conflits. L'elfe ne se démonta pas et emprunta la voie des chemins pour découvrir le monde et ses infinies beautés, tout en essayant de remonter les traces de son histoire, ainsi que de découvrir la signification de son rêve répétitif...
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