Djamshid traînait à nouveau dans les plaines. C'était en milieu d'après-midi, le soleil tapait légèrement mais une légère brise soufflait en même temps, ce qui équilibrait la température. Il lui fallait plus de combat et pour cela il devait continuer à chasser. D'autant que ça augmentait un peu son stock de nourriture qui était désespérément faible. Il arriva prêt d'un ruisseau. L'endroit parfait pour trouver une proie. Alors qu'il s'apprêtait à aller pister, son ventre émit un sonore grognement de protestation. Hélas, il devait encore taper dans le stock de nourriture. Il se posa près de l'eau, remplit sa gourde et alla s’asseoir contre un rocher. Il sortit de son sac un morceau de pain dur et du fromage et il commença à manger doucement, voulant profiter des quelques vivres qu'il avait.

Le soleil d'après-midi commençait à poindre dans le ciel lorsque Venera s'engagea dans la partie la plus dégagée des plaines d'Aràn. Des ruisseaux venaient çà et là se jeter dans de petites rivières tandis que l'herbe se laissait diriger par la brise agréable. Il devait y avoir de petits animaux profitant de la tranquilité des lieux, et on entendait aussi quelques oiseaux chantonner.

Ce paysage donnait la nausée à Venera. Elle aurait bien rasé cette étendue verdoyante pour y mettre un désert arride et sombre du matin jusqu'au soir...

Quoi qu'il en soit, la faim se faisait doucement sentir à cette heure avancée de la journée et notre femme à cornes décida qu'il était temps de s'arrêter pour chasser. Mais une présence attira son attention. Non loin d'ici, près de l'eau, il y avait un homme qui mangeait sa pitence avec une envie certaine de savourer ses vivres. Parfait, songea Venera qui se dit qu'elle pourait sûrement l'utiliser pour attraper du gibier.

Elle quitta le dos de son autruche qui s'en alla plus loin vagabonder puis elle s'approcha à pas feutrés de l'humain aux cheveux bruns.

« Excusez-moi... » Dit elle d'une voix douce qui ne lui ressemblait pas outre mesure. « J'ai perdu mon épée et je meurs de faim... M'aideriez-vous à capturer du gibier pour les jours à venir ? Nous partagerons le butin, c'est bien entendu. »

Et avec un sens de la comédie assez poussé, elle plongea son regard dans celui de l'inconnu, lui donnant l'impression de le supplier et d'être à la merci de sa seule charité. L'illusion était parfaite : Venera pouvait jouer n'importe quel rôle, y compris celui de la petite chose fragile en quête d'une précieuse aide.

Djamshid continuait de manger tranquillement son morceau de fromage accompagné de pain dur quand une voix attira son attention sur sa gauche.

"Excusez-moi... J'ai perdu mon épée et je meurs de faim... M'aideriez-vous à capturer du gibier pour les jours à venir ? Nous partagerons le butin, c'est bien entendu."

Djamshid se retourna et découvrit une femme cornue d'une certaine beauté le dévisager d'un regard suppliant. Cette femme avait un charme certain et Djamshid pensait à juste titre qu'il devait être dans ses cordes de s'en servir pour arriver à ses fins. Djamshid en avait vu d'autre, des femmes comme ça. Mais qu'elle jouait avec lui ou pas, quel était le problème dans le fait de chasser avec une aussi jolie créature à ses cotés? D'autant que cet endroit plutôt vide ne laissait que rarement place à une quelconque discussion. C'était une aubaine de tomber sur une femme, aussi surjouée fut sa première approche. Un oiseau rouge au collier d'une jolie couleur blanche vint se poser sur le rocher où Djamshid était adossé. Il se mit à gazouiller paisiblement, ajoutant une touche de douceur à la journée. Une brise vint caresser tendrement la joue de Djamshid. Une journée parfaite pour une rencontre.

Djamshid habilla son plus beau sourire, se leva de toute sa hauteur afin d’impressionner un peu plus son interlocutrice et lui tendit le reste du pain et du fromage qu'il avait. Il ne lui restait plus grand chose mais il voulait bien lui donner. Cette femme avait employée les termes "M'aideriez-vous" et elle avait stipulée avoir une épée. Avec elle, la chance d'avoir un gibier était accru, alors autant griller les derniers vivres qu'il avait.

"A la bonne heure ma belle, dit Djamshid avec son éternel ton enjoué et jovial. Je vous avoue que votre présence dans ses lieux m'étonne quelque peu et que de voir une si belle créature au milieu de cette étendue sauvage crée un contraste plaisant. Êtes-vous sûre d'avoir l’aplomb nécessaire pour pister et chasser une quelconque créature, douce demoiselle ?"

Cette dernière phrase était là seulement pour la tester. Il était à peu près persuadé que cette femme était au moins aussi puissante que lui, voir plus. Il lui prit la main et y déposa un rapide baiser, afin de lui faire penser qu'il était entré dans son jeu.

L'homme se releva pour lui faire face et la demoiselle put alors s'attarder sur son corps tout entier, évaluant déjà ses chances de se mesurer à lui si l'occasion devait se présenter par une quelconque malchance. Il avait cet air puissant et robuste que beaucoup de femmes recherchent chez un compagnon masculin, et même s'il semblait jouer un peu de son charisme et de sa musculature pour impressionner, il n'avait pas l'air stupide de tous ces types qui gonflent le torse comme des chiens en rut pour attirer la femelle.

Quoi qu'il en soit, l'inconnu lui tendit les restes de son repas comprenant du pain et du fromage. Elle revêtit cet air de fausse modestie que l'on arbore quand on reçoit un présent, faisant mine de ne pas en vouloir et de ne pas en avoir tant besoin alors qu'on en meurt d'envie. Le gratifiant d'un signe de tête, elle prêta ensuite attention à ses propos.

« A la bonne heure ma belle (...) Êtes-vous sûre d'avoir l’aplomb nécessaire pour pister et chasser une quelconque créature, douce demoiselle ? »

Derrière son ton enjoué, Venera pouvait discerner un air de défi. Jouait-elle si bien la comédie qu'il la prenait pour une faible jouvencelle en détresse ? Si c'était le cas, tant mieux. L'effet de surprise finale n'en serait que plus impressionnant. Elle prit donc un air qui se voulait désolé, rougissant à son baisemain, et répondit de la même voix douce que précédemment.

« Je suis prête à suivre vos conseils si vous m'apportez de l'aide. Je promets de faire du mieux que je pourrais pour ne pas être une gêne et ne pas gâcher la chasse. »

Intérieurement, elle mourrait d'envie de lui arracher les yeux avec les ongles pour qu'il comprenne qu'elle était loin de manquer d'aplomb, elle qui avait autrefois combattu contre de puissants guerriers durant d'épiques batailles. Mais elle se contenta de soutenir un sourire timide qui la rendait presque innofensive à regarder.

« Puis-je me permettre de vous demander votre nom, vaillant homme ? »

La belle femme refusa timidement ses maigres provisions et rougit à son baisemain. Peut-être était-elle sincère mais ces précédents dires prouvaient qu'elle était une guerrière. Surtout si elle s'apprêtait à chasser seule avant qu'elle ne le croise. Djamshid continuait de lui sourire tout en continuant de se questionner quand elle répondit timidement à sa question:

"Je suis prête à suivre vos conseils si vous m'apportez de l'aide. Je promet de faire du mieux que je pourrais pour ne pas être une gêne et ne pas gâcher la chasse."

Elle enchaîna d'un sourire timide. Oh, et puis pourquoi donc se questionner autant? C'était une femme, elle cherchait de l'aide pour la chasse, et il voulait chasser, alors leurs intérêts se rejoignaient !
"Puis-je me permettre de vous demander votre nom, vaillant homme ?"

Vaillant homme. Elle cherchait à le séduire où il ne s'y connaissait pas ! Djamshid répondit donc avec la même confiance en soi et entrain que d'habitude.

"Djamshid, douce dame. Et je puis me permettre de demander le votre ?"

Djamshid allait jouer la carte de l'homme assuré et preux. Peut-être aurait-il la chance d'aller plus loin qui sait ?

L'homme lui donna son nom qu'elle répéta distraitement dans sa tête pour chercher dans sa mémoire si elle ne l'avait pas déjà entendu. Mais ce n'était pas le cas, c'était bel et bien la première fois qu'elle voyait cet humain. Elle décida alors qu'il était temps pour eux de se mettre en route vers le gibier.

« Je vous dirais mon nom après la chasse, quand je vous ferais pleinement confiance. Il me semble avoir vu des chevaux sauvages près d'ici, peut-être que si nous en éloignons un du groupe... ? »

Elle laissa sa phrase en suspend mais on pouvait comprendre qu'elle avait décidé d'agir comme les lions qui chassent. Repérer la plus faible proie, la séparer du troupeau, la fatiguer le plus possible puis l'abattre quand le moment est propice. Bien évidemment elle ne comptait pas dévoiler à l'inconnu le fait que c'était une thérianthrope. De plus, à l'heure actuelle, sa transformation n'avait plus rien de la fière lionne qu'elle était autrefois. Elle préférait donc éviter de se montrer.

« Qu'en pensez-vous ? Que faisons-nous ? »

Demanda-t-elle à Djamshid en quittant ses pensées et en se tournant vers lui avec une expression amicale. Si seulement elle avait une arme... Elle ne serait pas réduite à jouer la comédie pour trouver de quoi manger !

"Je vous dirais mon nom après la chasse, quand je vous ferais pleinement confiance. Il me semble avoir vu des chevaux sauvages près d'ici, peut-être que si nous en éloignons un de groupe... ?"

Djamshid en était persuadé maintenant. Cette femme était une chasseuse, une dangereuse prédatrice. Habillé en une jolie femme aux courbes harmonieuses. Étrangement, sa présence ne le dérangeait pas. Elle ne semblait pas nourrir d'animosité à son égard, et c'était tant mieux. Djamshid acquiesça légèrement en continuant de lui sourire amicalement. Autant s'en faire une alliée.

"Qu'en pensez-vous? Que faisons-nous?"

Djamshid pensait exactement comme elle et c'était d'ailleurs la technique de chasse qu'il utilisait le plus souvent. Un lézard grimpa sur le rocher et se fit avaler tout rond par l'oiseau. La chasse avait commencée.

"Ça me va, douce dame. J'allais justement pister quand mon ventre m'a arrêté net."

Djamshid eut un léger ricanement, histoire de détendre un peu l'atmosphère.

"Vous savez pister ou vous préférez que je m'y colle ?"

Si cette femme était une chasseuse de qualité, ça valait toujours mieux qu'elle piste elle-même. Djamshid savait pister mais était loin d'être un expert en la matière.

Venera dut réprimer son sourire satisfait lorsqu'en suivant le regard de Djamshid elle assista elle aussi à la mort du lézard. Voir les plus faibles se faire avaler par les plus gros... C'était un spectacle des plus ravissants, c'était un échantillon du monde de ténèbres qu'elle voulait voir partout.

Néanmoins, l'heure était à la concentration et la jeune femme aux cornes se proposa pour pister puisqu'elle se souvenait à peu près de l'endroit où elle avait vu passer les chevaux sauvages. Leur viande serait parfaite et savoureuse pour tenir un bon nombre de temps. Il fallait juste ne pas se tromper de cible et choisir le cheval le plus enclin à tomber dans leur piège. Elle retourna donc sur ses pas en scrutant l'horizon puis s'arrêta silencieusement une fois à destination.

« Voilà le troupeau. »

Chuchota-t-elle à son acolyte de fortune tandis qu'elle pointait du doigt les animaux tranquillement installés dans la plaine. Elle s'était accroupis derrière un bosquet, attendant qu'ils décident quoi faire ensuite et qu'ils choisissent un spécimen à abattre.

Djamshid et sa nouvelle compagne de route commencèrent donc la chasse, sa nouvelle compagne en train de pister. Ils ne mirent pas longtemps à trouver un troupeau d'équidés sauvages non loin devant eux. Ils restèrent derrière un buisson du bosquet et elle lui chuchota :

"Voilà le troupeau. "

Il fallait maintenant choisir un spécimen à abattre. Djamshid, qui était habitué à la chasse, jeta un coup d'oeil à chaque chevaux et en vit un un peu plus petit que les autres: ça devait être celui qui jouait le rôle du faible dans le groupe. Il avait une robe alezan et semblait un peu faiblard. Il y en avait toujours un qui était laissé un peu à l'abandon et qui mangeait en dernier, et c'était à coup sûr celui-ci. Il fallait maintenant l'éloigner du groupe.  Alors qu'il cherchait un moyen d'éloigner sa cible, un des chevaux s'approcha du cheval cible et lui asséna un coup de sabot. Le cheval cible se prit le sabot dans le torse et se mit à terre en signe de soumission. Le cheval qui l'avait attaqué, beaucoup plus costaud et d'une belle robe pie bai, s'éloignait déja, ayant montré sa supériorité. Le cheval cible s'éloigna alors du groupe pour aller vers le bosquet, sûrement pour aller boire au ruisseau. C'était une aubaine. Alors que sa compagne remuait un peu, sûrement en train de saliver sur cette chance offerte par le destin, Djamshid lui fit signe de ne rien faire sinon de le suivre. Ils devaient attendre que le cheval arrive au ruisseau, loin du troupeau.

Djamshid le suivit donc discrètement, talonné par sa compagne cornu. Le cheval cible arriva, comme Djamshid le supposait, au ruisseau et se baissa pour boire paisiblement. C'était donc le moment. Djamshid fit signe à la belle femme et s'approcha discrètement du cheval et dégaina sa dague, prêt à attaquer.

Les joueurs débutent le combat.

Vitesse des joueurs : 260

Djamshid : 120
Vitesse : 100
Dégâts : 32

Venera : 185
Vitesse : 160
Dégâts : 35

---

Ennemis :

Vitesse des ennemis : 75

Cheval sauvage : 150
Vitesse : 75
Dégâts : 25

La proie la plus faible du troupeau ne fut pas difficile à repérer et il ne fallut pas longtemps à nos deux chasseurs pour se décider à suivre l'animal qui s'isolait tranquillement vers un point d'eau de la plaine. Ils patientèrent près du bosquet, guettant l'instant propice où le cheval aurait entièrement baissé sa garde et où il serait le plus vulnérable. Djamshid avait dégainé sa dague pour se préparer à l'assaut.

Venera, quant à elle, ne prit pas vraiment la peine de se fabriquer une arme de fortune et se saisit d'un cailloux suffisamment gros dans l'espoir de faire du dégât à leur proie. Elle le jaugea dans la paume de sa main et se décala un peu de leur cachette pour avoir de meilleures chance de viser. Si elle pouvait atteindre le crâne directement, le cheval n'aurait pas la chance de fuir et il serait obligé de se défendre ou de mourir. Et vu la carrure de son compagnon provisoire, la demoiselle n'avait aucun mal à imaginer qu'ils parviendraient à mettre à terre leur repas.

Prenant un peu d'élan avec son bras, elle jeta donc la pierre de toutes ses forces sur le cheval en train de s'abreuver.

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'Attaque - Thérianthr' :

Djamshid était préparé, sa compagne de chasse à coté. Elle s'arma d'un caillou, visa rapidement et tira mais elle rata le cheval de quelques centimètres. Bon... Pour l'effet de surprise, c'était raté! Le cheval déjà se tourna en se préparant à fuir. Mais Djamshid ne pouvait pas se le permettre.

Il fonça vers le cheval, aussi rapidement qu'il pu et tenta un coup de dague à la croupe. Mais le cheval était plus rapide et esquiva le coup en sautant par-dessus Djamshid et en lui mettant un coup de patte qu'il peina à éviter. Djamshid se retourna aussi rapidement qu'il le pû et avant que le cheval n'ai eut le temps de comprendre ce qu'il se passait, revenait à la charge. La jeune damoiselle se montra alors, obligeant le cheval à s'arrêter. C'était l'occasion qu'attendait le barbare. Il réitéra son coup de dague à la croupe de l'animal, privilégiant la vivacité de l'attaque à la précision avec l'espoir de toucher.

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'Attaque - Humain' :

Cheval sauvage attaque à 25 sur Venera


Les joueurs débutent le combat.

Vitesse des joueurs : 260

Djamshid : 120
Vitesse : 100
Dégâts : 32

Venera : 165
Vitesse : 160
Dégâts : 35

---

Ennemis :

Vitesse des ennemis : 75

Cheval sauvage : 150
Vitesse : 75
Dégâts : 25

La démone avait lamentablement raté sa cible et avait regardé, impuissante, la pierre retomber sur le sol à quelques centimètres des sabots du cheval qui déjà partait au galop pour fuir l'attaque. Son acolyte provisoire tenta à son tour de s'en prendre à l'animal mais il le rata également, manquant au passage de recevoir un coup. S'ils ne voulaient pas que leur chasse tombe à l'eau, il leur fallait agir vite et bien pour maîtriser leur proie.

Venera se posta d'un bond devant le cheval qui s'élançait hors du bosquet pour lui barrer la route mais ce dernier ne s'arrêta pas pour si peu, sautant au dessus d'elle et lui donnant au passage un coup de sabot sur l'épaule. Furieuse, la brune s'équipa d'un lourd bâton qu'elle trouva à même le sol et fit volte-face pour frapper l'animal sur le flanc, mettant toute son énergie dans l'attaque pour au moins ralentir leur repas sur pattes.

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'Attaque - Thérian.' :

Djamshid loupa la croupe de l'animal de près, l'animal était plutôt rapide il devait l'avouer. Le cheval, maintenant décidé à mettre un des deux hors d'état de nuire pour pouvoir fuir, sauta par-dessus sa compagne de route, lui frappant l'épaule au passage.

Probablement furieuse de cet affront, elle pris un gros bâton qui traînait par terre plus facilement que je ne l'eus crû et tenta visiblement de frapper de toute ses forces le flan de l'animal mais sa colère et sa fugacité l'avait fait raté l'animal d'un bon mètre.

Alors que le cheval épiait, cherchant une faille pour pouvoir frapper ou s'enfuir, Djamshid fit une feinte vers la droite et le cheval tomba directement dans son piège en fonçant vivement sur la gauche. Djamshid se retourna alors brusquement et essaya de planter sa dague dans le flan de l'animal alors qu'il essayait de freiner.

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'Attaque - Humain' :

Cheval sauvage attaque à 25 sur Venera


Les joueurs débutent le combat.

Vitesse des joueurs : 260

Djamshid : 120
Vitesse : 100
Dégâts : 32

Venera : 140
Vitesse : 160
Dégâts : 35

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Ennemis :

Vitesse des ennemis : 75

Cheval sauvage : 115
Vitesse : 75
Dégâts : 25