Nithan poussa la porte couinante du magasin de fournitures pour aventuriers le plus réputé de la ville. L'air sentait la graisse et l'huile que l'on utilise pour l'entretien du cuir et des lames. Ce n'était pas déplaisant. Tout ce temps à tricher aux cartes sans se faire prendre et à porter des cageots de poisson. Il était temps pour lui de faire autre chose. Il était temps de redevenir Dullas. Mais pour le moment il était incognito et personne ne savait rien de son alias.

Il sortit sa bourse. La construction de la nouvelle planque l'avait laissé sur la paille. Quinze, vingt... Vingt-cinq... Trente ! Ce n'était pas gagné. Il lui fallait se remettre dans les ennuis et avec du matériel médiocre... Se baladant entre les rayonnages, et feignant d'être connaisseur, Nithan fit un signe à la créature qui se tenait derrière le comptoir, et qui pour lui était d'une laideur extrême. D'un ton assuré et arborant un sourire hypocrite, il lança:

- Sire Marchand, voyez cette arbalète de poing, tout en bas de l'étagère? Je la prends, avec ce plastron là bas.

Il désignait une arbalète de poing au mécanisme archaïque (arbalète miteuse) dont l'efficacité devait être plus que douteuse, et un plastron de cuir effrité (armure de cuir) et recouvert de poussière. Il allait avoir besoin d'or, et très vite.

La jarl de la Milice venait régulièrement à la boutique pour faire le plein d'armes et d'armures pour les soldats. Si bien qu'elle connaissait parfaitement les prix et tous les recoins de la boutique d'armes de Kastalinn, ainsi que son personnel.
Plusieurs fois elle avait essayé de négocier les prix lors de la reprise de la Milice, mais à cette époque le gérant ne souhaitait pas conclure de marché entre la boutique et la Milice, étant donné le caractère incertain de celle-ci. Au fil des mois, Selsya avait su lui donner confiance, et étant restée fidèle à la boutique locale, le partenariat avait vu le jour : Selsya bénéficiait de prix réduits ou d'arrangements selon les cargaisons, en échange de la protection de la boutique. Mais bien évidemment, les réductions et autres bénéfices ne comptaient pas pour les achats personnels de Selsya, et aujourd'hui elle avait besoin de deux [lassos suprêmes]

Vim entra dans la boutique d'arme d'un pas assuré et s'avança vers le comptoir pour y poser ses armes:
- Toi! Je vend ça! combien tu donnes?!
- La dague est en bon état mais la hachette est en mauvais état
Le géant colla sa tête contre celle du vendeur:
- COMBIEEEEEENT? le pauvre homme pouvait sentir l'haleine de Vim, un mélange de viande et de.... viande.
- Le tout a 75, mais ne me tapez pas.
le géant regarda dans la boutique et pris une Hache:
- Je prend! il regarda dehors et constata qu'il vendait des animaux. JE VEUX UN CHEVAL!
l'homme s'exécuta sans un mot, vim lui jeta une bourse pleine de pièce et tourna le dos a l'homme en emportant ce qu'il avait choisi.



- Dague de l'assassin : 32 pièces d'or
- Hachette: 5 pièces d'or



32 +5+85=122

- Hache à double tranchant : 50 dégâts ; -42 vitesse ; coût : 65 pièces d'or + Cheval Prix : 50 pièces d'or
Gain : 50 de vitalité, 25 de vitesse = il me reste 7 po

Hevoria entra la boutique de bon matin. Elle était déserte. Seul le vendeur était affalé sur son comptoir. Un léger filet de bave coulait de sa bouche tandis qu'il semblait bercé par de doux rêves. Hevoria s'approcha de lui et tapota sur son crâne chauve.

Monsieur ?
Mais la jeune femme n’eus pour pour toute réponse qu'un bruyant ronflement.

Ok...La sorcière prit sa petite bourse d'or et l'agita aux oreilles du marchand.

Gné...de l'or ! Des montagnes d'or oui...

Hevoria soupira. Décidément, il n'y a que cela qui marche en ce bas-monde...
Le tenancier sortit de sa torpeur, releva la tête et s'arrêta soudainement devant le visage masqué de la jeune femme, l'air inquiet. Hevoria se figea un moment, observant le marchand à travers les orbites de son masque. Elle pencha la tête sur le coté...et refit teinter sa bourse d'or.

Hem, oui pardon excusez-moi. Que voulez-vous ma chère...dame ?

Je voudrais prendre ces deux objets.

Une dagu'd'Argnan et une coiffe feuillue ? Très bien, je vous prépare ça tout de suite...autre chose ?

Vendriez-vous des chevaux ?

Oui, bien sûr. Je possède une écurie, venez avec moi.




Alors voilà. Nous possédons toutes sortes de chevaux, ce sont de fidèles destriers qui tiennent très bien les longues distances. Ils n'ont jamais fait du tord à leur maître et...

Je prendrais celui-là. Dit-elle en coupant le monologue du marchand.

Vous êtes sûr, il y en reste encore et…

Oui.

Très bien...cela vous fera 258 pièces d'or madame.

Hevoria s'approcha de l'animal étonnamment docile avant de lui caresser le museau. Allongé dans le foin, le bel étalon noir semblait s'ennuyer, parqué dans son enclos. La jeune femme s’accroupit avant de lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Le destrier se mit sur ses pattes avant de suivre Hevoria qui se dirigeai vers la sortie. Celle-ci lança sa bourse au marchand.
Voilà ! Le compte y est, bonne journée.




Voilà, c'est terminé tu n'a plus à t'en faire Aaron.
La cultiste avait apposée sur le corps de son destrier diverses peintures tribales ressemblant à celle apposée sur la peau de cette dernière.
Tu me ressemble presque tu sais dit-elle en souriant.
Très bien, il est grand temps de nous mettre en route maintenant.
Hevoria chargea ses dernières affaires sur le dos de sa nouvelle monture qui s'agenouilla pour qu'elle puisse grimper.
En avant. Les monts du Baldor nous attendent...

Kiloë avait entendue parler de lion géant. Certaines personne avaient réussie à les capturer puis s'en servir de monture. Il m'avait demandé d'essayer de lui capturer une de ces bestioles. Je n'avais pas très envie d'accepter. Quand il me proposa de l'argent en échange je remis sa proposition en cause. Je m'étais renseigner sur environnement, et je pensais pouvoir m'en chargeais.  Le lendemain j'entrais donc dans un magasin et je demandais au vendeur un lasso, n'y connaissant pas grand chose je demandais conseil, il me certifia qu'un lasso de base suffisait. Je le cru, sur parole et j'avançais l'argent pour acheter le lasso. J'espérais que Kiloë allais avoir de quoi me rembourser

- Bordel, c'est lourd.

Eh oui. Nova, après avoir fait l’acquisition d'un joli nouveau bébé dans la boutique de Dragnizzo, une belle petite masse assortie à ses yeux et souhaitait vendre son gourdin en bois chéri et sa dague de l'assassin. A l'achat, elle devait en avoir eu pour 95 po grand max, et souhaitait s'en débarrasser, parce que toutes ces armes devenaient un brin encombrantes et inutiles...

Elle posa alors le tout dans un fracas super discret. Le gourdin roula et tomba au sol mais vint en fait s'écraser sur le pied d'un client. C'était un nain, elle ne l'avait même pas vu. Nova s'empressa de foutre sa main sur le bec du criard en s'excusant tant bien que mal, le petit tout énervé quitta la boutique en boitant et hurlant de plus belle. L'orc ramassa l'arme au sol et en relevant la tête tomba sur le marchand à l'air dépité. Elle lui lâcha un très large sourire.

- Je m'en débarrasse, vous m'en donneriez combien chef ?

Pandoora pénétra dans cette boutique qu'elle avait repéré sur son trajet afin de se rendre dans les sombres cavernes. Elle s'était encombrée d'une épée courte, mais visait à ce stade de sa haine et sa colère enfouie, de quoi taper plus fort et plus vite, elle décida alors de vendre son arme afin de récoler quelques sous pour la prochaine.

Elle posa face au marchant son épée courte, et n'en demanda alors que 15 pièces d'or. Le marchand acquiesça et les lui donna rapidement. Elle fit demi tour et s'en alla sans un bruit.

La nuit tomberait dans peu de temps, Saigo ne comptait pas s'éterniser en ville, mais il n'avait une dernière affaire à régler. Pénétrant dans une boutique d'arme et armure, il fût surpris d'y voir encore plusieurs personnes, malgré l'heure de fermeture qui devait approcher. S'avançant sans un regard pour les autres clients, l'Exécuteur atteignit le comptoir, et y déposa sa faux. Il avait décidé de s'en séparer, un peu à contrecœur, mais celle-ci ralentissait trop ses mouvements.

Le tenancier observa l'arme quelque instants, avant d'annoncer qu'il en donnait 15 pièces d'ors. Saigo étouffa un rire. Son arme en valait au moins le double. Mais il n'était pas focalisé sur ses gains, et n'avait pas envie de négocier, ce qui aurait nécessité qu'il parle. Alors, il se contenta d'acquiescer, et de récupérer la somme proposée par le marchand. Enfin, il quitta la boutique aussi vite qu'il était entré.

Moradund entra dans l'établissement avec une idée précise de ce qu'il cherchait. Cela faisait un moment qu'il allait par monts et par vaux, mais il faut reconnaître que sa mission protectrice de Paladin lui était douloureuse: protéger les innocents de son corps c'est bien mais c'est douloureux. Il n'avait malheureusement pas les ressources pour un bouclier digne de ce nom.
-Un Cœur de Lion vous irait bien maître nain, ou même un Bouclier de Cristal!
-Je crains de n'avoir les ressources pour cela, pour l'instant du moins.
-En ce cas je peut vous proposer le Bambou'clier pour 150PO...
-Vous rêvez, je vous le prends 100PO.
-140.
-105.
-110 et je me fais déjà bien mal en vous le proposant.
-108PO et vous me mettez un Triforce de côté.
Le marchand leva les mains en souriant d'un air faussement déçu^^
-Je m'incline maître nain, mais c'est bien parce que c'est vous.

PS1: J'achète un truc qu'est pas en boutique^^
PS2: Faudrait renommer la boutique: des armures dans une boutique d'armes, c'est bizarre...
PS3: J'aime bien cette console.
PS4: Je propose "Armurerie".