En cet hiver rude, cela faisait deux ans que ma mère s’était éteinte. J’avais désormais douze ans et j’ignorai toujours où pouvait se trouver Arsh et Rashel, pendant que moi je vivais ici avec mon oncle. Mon apprentissage avait déjà commencé et chaque pas dans la neige me rappelait la fatigue musculaire que je traînais comme un boulet.
Mais aujourd’hui l’entraînement prenait un tournant : j’allais apprendre à chasser. Mon oncle m’avait confié un arc rustique avec quelques flèches que j’avais rangé dans mon carquois. Il me confia aussi une dague et son fourreau que je ne manqua pas d’attacher à ma ceinture.
Nous marchions dans la forêt, d’un pas discret et efficace. On pouvait entendre les branches libérées un peu de neige à l’envol d’un oiseau ou encore le vent qui glissait entre les arbres ne laissant entendre qu’un sifflement. Moi j’avançais au milieu de cet environnement, mon arc à la main, la pression dans le ventre.
Après quelques minutes de marche mon oncle me fit signe de m’arrêter, cacher derrière un arbre. Sans dire un mot de plus, il me conseilla de regarder devant moi : on apercevait une biche, seule, inconsciente de ce qui allait lui arriver. J’étais prêt pour ce moment, je me saisis d’une flèche dans mon carquois, j’armais l’arc quand mon oncle baissa mon arc pour me dire quelque chose d’important, qui restera graver à jamais dans mon esprit :

« Tu t’apprêtes à ôter la vie de cette créature, sois conscient de cette responsabilité. Honore là de son sacrifice et ne la fait pas souffrir. »

Je pris conscience que ce n’était pas un jeu ou un loisir, c’est un devoir à accomplir avec rigueur.
Dans un calme tonitruant, je retenais ma respiration, ajustant ma visée. Et sans que j’ai besoin de commander le tir, la flèche partit à toute vitesse en direction de la biche.
Le temps de réaliser que j’avais fais mouche, l’anima était mort, au sol.
Je m’approcherai doucement de son corps, ne détournant pas une seule fois le regard.
Je ployais le genou devant son corps sans vie, chuchotant ses quelques mots :

« Merci pour ton don, je travaillerai dur pour le mériter. »


******************************

Je souhaiterai donc devenir chasseur !

@Khan Sang-de-Dragon : Excellent petit RP. Tu deviens chasseur et tu gagnes 5 points de métier pour le petit rp bonus.

@Doppel : même tarif pour le guetteur Djöllfulin, mais en tant que forgeron d'armes !

PS : ET LA TU VOIS OU PAS ?

Merci beaucoup m’sieur !

Trois lunes. C'est comme cela qu'il comptait pour le moment, faute de savoir quel jour on était. Cela faisait trois lunes que Saigo avait émergé de son cercueil, l'esprit brumeux, le corps vacillant, mais le cœur battant, à sa grande surprise. Trois lunes que la rune sur son thorax brillait d'une faible lueur rougeâtre, faisant écho à ses yeux. Trois lunes qu'il marchait sans but.

Il avait identifié une chose : son retour à la Tour Noire ne pouvait pas se faire ainsi. Qui qu'il fut au cours de sa première vie, il avait eu de l'importance. Son corps n'avait pas été brûlé. Il avait gagné sa place dans la crypte. Comment ? Il ne s'en souvenait pas. En revanche, des bribes d'un passé d'Exécuteur lui revenaient. Certaines des cicatrices sur son corps lui évoquait des souvenirs de lui enfant. Un jeune stryge amaigri, incertain quant à la route à suivre, mais déterminé à atteindre son but. Le Saigo qui venait de renaître était bien similaire à ce gamin.

Trois lunes qu'il marchait, le visage masqué par la large capuche d'une tunique qui ne lui appartenait pas. Il n'avait retrouvé que cinq dépouilles autour de son cercueil, autour du tracé de magie noire qui lui avait donné un second souffle. Mais la rune sur son torse comportait bien six points. L'Exécuteur avait prié Mahriser, l'implorant de sauver l'âme du dernier. Puis il avait brûlé les cinq autres, dans les règles de l'art. Leur mort, quand bien même elle intervenait dans le cadre d'un acte contre-nature, ne pouvait pas rester sans récompense de la part de l'Analyste. Il se savait cruel et impitoyable, mais il servait les siens. À sa manière, il respectait les traditions strygiennes. Et les habitants de la Tour Noire brûlait leurs morts. Les âmes des défunts avaient leur place sur le champ de bataille éternel, aux côtés du Dragon Blanc.

Trois lunes, et finalement Saigo rencontra enfin un semblable. Lui était bien plus lent que par le passé. Ses muscles peinaient à lui répondre, après plus d'un an passé immobile. Ils étaient trois, des stryges noirs, vêtus d'une tunique similaire à la sienne. Des Adeptes du Dragon, plus précisément des Adeptes du Cri. Les prêcheurs stryges noirs par delà les limites de la Tour. L'un d'eux précédait les deux autres, sans doute le chef de groupe. Ils fondaient sur Saigo d'un pas déterminé.

Toi ! Héla le leader. Que fais-tu seul si près de la Tour ? Tu sais que tu enfreins nos lois en faisant cela.

Confus, Saigo resta silencieux. Finalement, après une dizaine de seconde de mutisme, l'ancien Exécuteur-en-Chef releva sa capuche, révélant son visage. L'expression des trois Adeptes changea du tout au tout. Le leader se liquéfia sur place, ou presque. Ils reculèrent de plusieurs pas, l'air horrifié. Cette crainte, le Parricide s'en trouva irrité. D'une voix rauque, cadavérique, il asséna durement :

Suffit. Votre peur déshonore le Dragon Blanc.

On sentait bien que malgré sa faiblesse actuelle, le revenant dégageait encore l'aura mortelle qui le caractérisait. Il inspirait toujours la peur dans le cœur de ses semblables. Mais cette sensation était atténuée par l'air toujours mal en point du stryge noir.

Les trois Adeptes du Cri tombèrent à genoux, bras levés, paumes ouvertes vers le ciel.

C'est... c'est un miracle de Mahriser ! S'exclamèrent-ils tous en cœur. Fébrilement, le leader palpa les pans de sa tunique. Il y récupéra une petite dague, à la lame émoussée mais à la pointe encore en état. Sans oser soutenir le regard de Saigo, l'homme tendit son arme vers l'Exécuteur-en-Chef.

En mon nom et en celui des Adeptes du Cri, qui parcourent Dùralas pour promouvoir la grandeur de Mahriser... moi, Lorcas, offre ce modeste présent à celui qui a triomphé de la Mort, puis de la mort.

Dignement, Saigo posa sa main sur la poignée de cette dague. Les mots de Lorcas l'intriguèrent. Mais le contact d'une arme provoqua un flash. Il savait manier ce genre de lame, mieux que personne. Il avait vaincu la Mort, son père, Onze, pour devenir le nouvel Exécuteur-en-Chef. Voilà comment il avait gagné sa place dans la crypte. Voilà pourquoi il était si craint.

D'un geste vif, le Parricide s'entailla la paume de la main gauche, laissant quelques gouttes de sang glisser le long de son poignet. Il acceptait l'offrande par ce geste. Et il retrouvait là un pan de sa mémoire, dont l'importance n'était pas à expliquer.

Saigo avait bâti sa légende sur la chose qu'il savait faire mieux que quiconque en Dùralas : tuer. Et c'est exactement comme ça qu'il allait procéder, maintenant qu'il était de retour.


[Saigo reprend son vieux métier de chasseur]

@Saigo : bon rp pour une remise en route ! Tu deviens chasseur et gagne 5 points métier bonus de départ pour ce rp.

@Nébuleuse : tu deviens mineuse. Tu gagnes 5 points métier pour le RP et profiteras de la promotion suivante :
Récolte fructueuse : Votre premier RP de métier vous fait gagner 40 minerais de fer et 20 points de métier.

L’elfe était blottie à côté d’un arbre. La chaleur d’une après-midi ensoleillée l’enveloppait, et, tout naturellement, elle s’endormit paisiblement.


-Eh Papa ! Regardes ce drôle d’oiseau ! Cria la fille âgée d’une dizaine d’année. L’homme à ses côtés était concentré sur un travail minutieux et il ne voulait pas être dérangé. Il adressa tout de même un sourire à son enfant. Elle s’approcha de lui.

-C’est magnifique ! S’exclama-t-elle.
-C’est loin d’être fini ! lui répondit-il alors qu’il sculptait un arc dont on pouvait déjà deviner la forme ainsi que de petits motifs en spirale. Elle resta quelques minutes à le regarder faire.
-C’est long…lui dit-elle d’un ton mélangeant respect et impatience. Il rigola.
-Hehe, oui, mais ça en vaut la peine, non ? Elle acquiesça timidement. Si tu veux, je peux te montrer les bases, mais ne t’attends pas à réussir du premier coup ! Il faudra également beaucoup de patience…Voyant que la gamine hésitait, il convoqua le passé. Tu te souviens de tes débuts au tir à l’arc ? C’était pas fantastique mais regardes, aujourd’hui tu te débrouilles très bien. Il faut de la persévérance pour accomplir. Convaincue, elle se précipita dans les alentours en quête d’un bout de bois adéquat. En la regardant revenir, il s’esclaffa à nouveau :
-Ahaha non tu ne peux pas transformer n’importe quoi en arc ! Mais quand il vit que sa moquerie peina la fille, il se rattrapa. Ne t’en fais pas, je vais t’apprendre à bien choisir. Il posa sa création et alla avec elle.

Les mois suivants, il lui montra les rudiments de la taille et du cordage.


Un frisson réveilla Ehawee, un courant de fraîcheur vagabondait sur l’épiderme de la femme. Son regard se posa sur son arme. Elle prit l’objet dans sa main et regarda les motifs en spirale avec attention.

-Tu n’existes plus que dans ma tête, mais cet arc portera toujours ton empreinte.

Elle se jura de ne pas gâcher l’enseignement transmis par son père.


Choix du métier : sculpteur !

Garràn s'est lassé de la forge et souhaiterait devenir mineur.

Je confirme ici, je sera amené à faire un petit rp de mon départ de la forge. D'ailleurs celle-ci ne sera pas simplement en stand by, mais fermé pour une très longue durée

@Ehawee : tu deviens sculptrice. Tu gagnes 5 points métier pour le RP et profiteras de la promotion suivante :
Branche de protection : Votre premier TonFatsia crafté ne vous demandera aucun matériau.

@Garràn : je peux modifier effectivement ta profession, mais cela voudra dire que ta boutique devient alors en stand by, et ce jusqu'à ce que tu reprennes le métier de forgeron d'armes. C'est bon pour toi ?

J'attends ton retour pour la validation !

Lorsque j'aurai posté mon message de départ dans la forge, j'autoriserai le marchand à fermer ma boutique ensablée
En attendant, je pré-confirme le départ vers de nouveaux horizon

Ca marche, tu deviens donc mineur ! Bon courage

Au firmament la toile profonde du ciel constellé couvrait comme un voile la lueur vacillantes d'un feu  niché entre d'imposants rochers endormis l'un contre l'autre là, à la frontière entre forêt et bocage. Les stridulations chantées du petit monde des herbes hautes et des fourrés planaient alentours. Face au feu, la proximité de la lumière dansante et de leurs pelages roux s’embellissaient mutuellement.
Yavik et Yidak, son père, leurs regards perdus dans la chorégraphie inlassable des flammes qui trouvaient charmant miroir dans le doré de leurs yeux sauvages, discutaient calmement des quelques jours de chasses qu'ils venaient de passer ensembles. Bien que le ton autant que les propos tenus  fussent vraisemblablement détendus et paisible ... peut être est-ce un effet fascinant de ce feu , en ce lieu, en cette soirée de solstice ... mais tout paraissait serein entre le père et le fils.

Eux qui avaient été si souvent pendant ces longues années dans un rapport de tension filiale quand il s'agissait de chasse et de méthodes employées ... la vieille école  contre l'opportunisme créatif de la jeunesse ...

Mais non ... pas ici, pas ce soir. Les esprits s'accordaient et les querelles du passé  s'envolaient vers la nuit, portées par les étincelles du foyer. Dans la pénombre derrière Yidak, une masse plus sombre gisait en un tas. De lui fleurait l'odeur musquée et ferreuse qui appuyait aux sens le souvenir encore frais d'un funeste combat.

Le père, qui il y a un instant encore parlait avec passion des sensations qu'il éprouva lors de l'achèvement de leur traque, se tu et songea.
il leva lentement le regard sur son fils et se remémora en un instant, en un flash  condensé de détails et de faits majeurs, tout ce que fut l'éducation, l'apprentissage, l'encadrement, les échecs, les réussites, les déceptions, les fiertés ... tout ce que fut d'être le père et le maître  d'un jeune renard à qui l'on enseigne son savoir  et son héritage... ho ce ne fut pas tâche aisée croyez le bien et Yidak  en eut  sans nul doute quelques poils de moustaches blanchis tant son apprentis de fils put lui faire parfois des coups faisandés. Mais que voulez vous, l'amour d'un père pour sa progéniture chez les Vulpes est plus grand que toutes les peines d'en faire les frais.

Il porta la main a sa besace et y chercha quelque chose tandis que Yavik lui  jouait oisivement avec une brindille et une braise. Quand il trouva ce qu'il voulait, Yidak marqua un temps  et repensa à ce jour où il le reçut et à la l'inoubliable fierté de son propre père lorsqu'il le lui transmit. Inspirant avec enthousiasme l'impérieux et le grandiose de ce qu'il s'apprêtait à faire, Yidak s'éclaircit la voix et se redressa de sa posture pensive et contenté pour affirmer l'importance de ce qu'il avait à dire.

"Hrm m! Y'vik, mon fils, Ecoute la voix de tes prédécesseurs et Aïeux. car en ce J.." le jeune thérian cessa de tourmenter la petite braise qui allait pouvoir s'éteindre en paix , et il releva les yeux vers son père d'un air faussement intrigué par ce qui semblait être un discours officiel roboratif.Car oui, il arrivait parfois que "le vieux" ait des besoins de rendre emphatique ses pensées ou ses "précieux" conseils. Et Yavik n'en faisait plus vraiment cas depuis le temps. Il avait finalement fini par accepter le fait que lui et son père ne pouvaient pas être d'accord sur tout ... ou même sur pas grand chose  en vérité mais bref ..." ... Et tout comme mon père qui l'hérita du sien. il est temps pour moi de le faire tiens!"
l'annonce au bout de cette pompeuse et indigeste phrase intéressa vraiment enfin le rouquin qui se redressa, tout disposé a recevoir "un présent" si prestigieux soit-il. Il en adoptait d'ailleurs lui aussi des airs de solennité de circonstance pour plaire à un pompeux protocole spontané.

Son imagination laissait joyeusement filer dans son esprit, ses désirs les plus fantastiques d'épées glorieuses, d'arcs ancestraux,  ou encore de dragonnes magiques, d'anneaux fabuleux, allez savoir quoi encore ... c'est l'envie et le regard plein d'étoiles que Yavik restait suspendu aux mouvements de son père quand le vieux renard présenta alors avec drama à lueur du feu une petite bourse de cuir noir ceinte d'un lien de la même matière d'où il extrait de deux doigts cérémonieux,

une corde d'arc... en piteux état qui plus est.

L'expression digne et merveilleuse de yavik  glissa alors en une moue de déception blasée qu'il ne contint que trop peu puisque Yidak le comprit aussitot et fronça les sourcils en se sentant alors contraint d'ajouter en justification grandiose:

" C'est une corde ayant appartenu à l'un des neuf Queues de Wulpa'chama notre Trés Grand-Mère !! "
s'indigna-t-il presque que son fils n'en soit pas conscient et admiratif dés le premier regard... comme si cela était l'évidence même.
prestige et préciosité qui ne sembla pas boulerverser yavik outre-mesure puisqu'il inspira un "haaa oui .. hm c'est .. je .. ne sais pas quoi dire. je .. rhm .. merci ." tenta-t-il de glisser poliment pour ne pas blesser son père. Car en définitive Yavik n'avait aucune certitude que son pauvre père et toute une lignée de vieux renards avant lui  se soient transmise une banale corde défraîchie que le premier farfelu en mal de reconnaissance sociale ou religieuse, ait put leur refiler ... il ya de ça .. pfiouu .. on sait même plus ...
Mais bon puisque ça semble être un cadeau si important pour  "le vieux", Yavik  joue le jeu et respect le moment . enfin du moins il essaye. Il se met a genoux et reçoit des mains de son père, la corde ancestrale tandis que celui-ci récite une incantation en vieille langue Thérnarde qui s'éternise et finit par être aussi gênant pour Yavik que pour son genoux gauche appuyé contre une toute petite et toute vicieuse caillasse

Une fois que Yidak eut enfin lâcher la relique sacrée, son fils en glapit de soulagement pour enfin soulager son genoux. Un couinement plaintif qu'Yidak prit pour une affliction émotive qui flatta ses envies de reconnaissance et de gratitude de son fils envers lui.

"Merci Père .. rhmf... j'en prendrai le plus grand soin ..." sourit-il pour couvrir la grimace qu'il faisait en se frotant le genoux, revenu en tailleur.


[Le metier de Chasseur me convient parfaitement  je signe ^^]

Tu gagnes 5 points bonus même si tu étais déjà chasseur ^^

Ingvar marche toujours bon train, droit vers Kastalinn ! Enfin, c'est ce qu'il cherche du moins à faire, ce qu'il espère. Il se force à rester le plus concentré possible sur sa direction, indiquée par d'aimables personnes d'un village des Fjords, tentant de ne pas se détourner. Chose très difficile, mais il pense la réussir plus ou moins jusqu'à maintenant. Reste à voir combien de temps le voyage durera encore ! Ce qu'il a prévu une fois sur place : demander à tout le monde où il faut aller pour rejoindre les Miliciens, et aller droit vers eux. Bien sûr, il ne se doute pas de ce qui va l'attendre, car ça fait toujours un choc de découvrir pour la première fois une grande ville !

Malheureusement, en ce jour, il va être distrait, et ce, malgré lui. En effet, il passe actuellement à côté d'une étrange colline, bien haute, et tombe fasse à un trou béant, en plein milieu, et à un homme à l'entrée, qui le regarde avec méfiance, pas très à l'aise de se retrouver soudainement face à un bonhomme de trois mètres de haut, malgré un « Bonjour ! » enthousiaste. Alors que le dit bonhomme tente de résister à sa curiosité, et de reprendre son chemin comme si de rien était, c'est son cailloux flottant qui commence à agir bizarrement, devant ses yeux, ainsi que ceux surpris de l'humain.

« Qu'est-ce qu'il y a, Rok ? »

Le Nordien le voit effectuer de drôles de figures, semblant s'énerver, voulant lui faire passer un message. Dans le même moment, un autre humain déboule du trou.

« Chef ! Chef !

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? »

Ce dernier semble mécontent de voir arriver l'un de ses mineurs ainsi, essoufflé et apeuré.

« La... La roche ! Elle est vivante ! Elle s'en prend à nous tandis que nous minons ! »

La colère se fait encore plus forte dans son regard. Lui qui a pensé pouvoir se faire une bonne récolte de minerais dans cette mine tout juste découverte, voilà que la pierre s'en prend à eux, plutôt que de se laisser creuser gentiment !

« On est mineur, pas combattant ! Les gars stoppent le travail, et s'apprêtent à sortir !

- Fichue mine ! Faites comme vous voulez, je ne veux pas avoir en plus vos morts sur les bras ! Pfff, où va le monde ? C'est la meilleure ! »

D'un coup, Rok fonça à l'intérieur, ne réussissant pas à attirer le géant autrement, qui s'est laissé aller à l'écoute de ce qui s'est dit devant lui.

« Hey ! Reviens !

- Hey, hey ! Où vas-tu, toi !? »

Ingvar ne l'entend même pas, partant à la poursuite de son compagnon. Étrangement, la mine semble comme adaptée à sa taille. Il n'a même pas à se baisser, et peut courir sans problème, voyant passer dans le sens inverse les mineurs fuyards. Ils ont emmené avec eux les torches qu'ils possèdent, mais le géant n'a pourtant pas de mal à voir, grâce à la lueur que produit le petit élémentaire flottant. Il est décidément plein de surprise, mais il ne sait toujours pas ce que c'est réellement.

Soudainement, il sent un poids lui atterrir sur le dos. Par réflexe, il l'attrape de sa main droite. C'est froid au toucher, assez lourd et dur, bien que restant léger pour lui. L'amenant dans son champ de vision, il lève un sourcil, penaud. D'environ deux pieds de taille, un petit personnage constitué de pierre se débat tant bien que mal dans sa poigne. C'est de ça que les mineurs ont peur ? Lui qui a espéré un combat plus intéressant, quitte à devoir plonger dans ces tunnels... Il le jette nonchalamment au sol, le faisant éclater en mille morceaux par sa force, mais il en voit d'autre approcher. Il sourit. Le nombre allait peut-être compenser la quantité ?

Bof. Quelques minutes plus tard, le dernier petit élémentaire se fait écraser contre le sol d'un violent coup de poing. Ils n'ont représenté aucun danger pour lui, mais il omet sa peau bien plus résistante que la normale. Pour sûr, les mineurs en auraient bien plus pâtit ! Tout semble être redevenu calme, et rok redescend à sa hauteur.

« À quoi t'as joué ? Ç’aurait pus être dangereux ! »

Mais le caillou ne fait rien, à part continuer de descendre vers le sol, vers les carcasses étalées. Ce ne sont désormais que de simples morceaux de roches jonchant la surface. Personne ne pourrait deviner que ce sont des élémentaires à la base. Toutefois, le regard du barbus suit le mouvement de son compagnon, et est soudain attiré par des éclats différents. Certains fragments brillent légèrement à la lumière, et présentent des taches orangées. Qu'est-ce que c'est ? Curieux, le géant ramasse de ce fait tous ceux qu'il voit, puis ressort de la mine, les bras chargés, désireux de mieux les voir au soleil.

« Hep ! »

L'humain est toujours là, bien que seul.

« T'as réussi à trouver du fer, tien ! Mais celui-ci m'appartient ! »

Le Nordien baisse le regard sur sa prise, assimilant l'information, ignorant une partie de la phrase.

« Du fer ?

- Oui, du fer ! Ce qui sert à fabriquer des armes et des armures, crétin ! Et qui, accessoirement, se vend bien aussi au marché ! Nous ne reviendrons pas dans cette maudite mine, mais ce que tu sors là est à nous, alors laisse-le ! »

Il semble oublier qu'il parle à un géant. L'intéressé hausse les épaules, et ouvre les bras, laissant tout tomber sur les pieds de l'homme désagréable, qui réagit prestement pour éviter la lourde chute. Ce qu'il a appris là est bien plus intéressant, de toute façon. Il pourra y récolter plus de fer à l'avenir, s'il y a encore ces étranges créatures, en toute tranquillité, et ensuite le revendre pour gagner de l'argent. Ça ne sera pas compliqué pour lui, et d'une grande aide, car il pense bien que sa petite somme, dans sa sacoche, ne va pas lui servir très longtemps. Heureusement que Gradhun lui a apprit ce système également, bien qu'ils n'aient jamais fait ça. Il ne faut pas qu'il oublie la position de cette colline, et il espère pour cela le soutien de son ami.

« Rok, j'te fais confiance pour retrouver cette mine, si jamais j'n'arrive pas ! »

Et les voilà qu'ils repartent, comme si de rien était, mais pas mécontent du tout de cette petite aventure, laissant un homme dubitatif derrière eux.

@Ingvar : tu deviens mineusr. Tu gagnes 5 points métier pour le RP et profiteras de la promotion suivante :
Récolte fructueuse : Votre premier RP de métier vous fait gagner 40 minerais de fer et 20 points de métier.

La jeune orque leva la face vers le ciel. Elle soutint le regard brûlant de l’astre solaire quelques instants avant de s’en détourner. L’après-midi ne faisait que débuter. Pourtant la chaleur était déjà étouffante, accablant sans distinction la végétation locale, les animaux errants dans la région et les fous assez téméraires pour s’aventurer à la lisière du désert. Lashgob n’était pourtant ni folle ni téméraire. Et c’est avec assurance qu’elle arpentait la savane désolée jouxtant les dunes.

La peau nue de ses épaules était trempée, brillante de sueur. Sous son masque extravagant, elle suffoquait presque, le visage dégoulinant sous le métal. Mais elle gardait celui-ci sur son nez, consciente que malgré l’inconfort les lentilles teintées protégeaient ses yeux de la lumière agressive. A nouveau, elle s’immobilisa, scrutant l’étendue d’argile craquelée s’étendant dans presque toutes les directions. Jusqu’à remarquer une forme inhabituelle. Loin devant elle. Une dépouille. A moitié brûlé par la chaleur et déjà visitée par les charognards. Néanmoins, approchant avec conviction, elle sût qu’elle touchait au but.

Plusieurs semaines plus tôt, des chasseurs étaient revenus au campement, tenant d’étranges propos. Celle d’une bête énorme ayant terrassé un ver des sable, qu’ils seraient parvenus à amadouer.² L’orque n’avait eu que faire de ce conte idiot. Toutefois, qu’un ver géant ai été tué en surface avait piqué sa curiosité. Bien que n’ayant pas grandi au sein d’une tribu peau-verte, elle avait rapidement rattrapé son retard culturel au sein de son clan d’adoption.

Se dressant devant les restes de la guivre, Lashgob balaya les lieux du regard. Quelques hautes herbes ici, les restes d’un arbre mort là…

- Aller, où tu te caches ? murmura-t-elle avec impatience.

Les chasseurs, tout à leur traque de la chose ayant piétiné la guivre, ne s’étaient pas préoccupés de l’origine de celle-ci. Aussi, lorsque l’orque découvrit enfin le puits foré à travers l’argile, une dizaine de mètres plus loin, elle esquissa un sourire. Elle serait la première à pouvoir l’explorer.

Relevant son masque, la Moral’ban renégate s’engagea dans le boyau le sourire aux lèvres, posant les pieds de part et d’autre du conduit. Lentement, les mains et le dos fermement plaqués contre la roche pour ne pas chuter, elle descendit dans le tunnel.

De nombreux témoins de cette scène auraient qualifiés l’orque de folle, voire suicidaire, de s’engager dans pareil endroit. Les risques d’effondrement, de chute, de se retrouver coincée sous terre loin de tout ou d’effectuer une mauvaise rencontre étaient conséquents. Lashgob en était pleinement consciente alors que les ténèbres l’entouraient peu à peu. Et que la galerie d’un peu moins d’un mètre de diamètre s’incurvait progressivement.

Elle s’efforça de faire abstraction des tonnes de roches et de glaise sous lesquelles elle évoluait, le corps de plus en plus à l’horizontale. Elle reposait sur le dos à présent, glissant toujours plus profondément dans les entrailles de la terre les pieds en avant et plongée dans les ténèbres. Calmement, elle marqua une pause, se laissant reposer en fermant les yeux. Elle ne devait pas s’essouffler ou abuser de ses forces. Ressortir serait de toute évidence bien plus pénible. De plus, dans un corridor aussi étroit, la fraîche température ambiante pourrait très rapidement grimper en flèche si elle venait à s’agiter. Or elle n’avait nulle intention de finir ses jours cuite par sa propre chaleur corporelle.

Tâtant les parois à l’aveugle au-dessus d’elle, l’orque constata avec satisfaction que la matière n’était plus friable mais bien plus solide. Elle se trouvait assez profond dans le repaire du ver pour avoir dépassé la couche d’argile et, progressivement, s’être glissée dans une strate rocheuse beaucoup plus dense. L’heure de vérité était enfin arrivée. Il était temps de savoir si tous ces efforts avaient un sens ou se révélaient vains.

Replaçant son masque sur son visage, elle actionna l’un de ses nombreux discrets mécanismes. Un léger grésillement bourdonna au niveau de sa tempe comme le cristal dissimulé-là était sollicité. Il engendra d’abord une douce lueur qui, rapidement, gagna en intensité et permit à l’orque spéléologue d’y voir clair. Plissant le regard, elle se redressa sur un coude et examina la pierre sous laquelle elle se trouvait. Elle était dense et granuleuse, comme il fallait s’y attendre. Toutefois, à sa grande satisfaction, elle voyait autre chose.

- Jackpot, murmura-t-elle.

Dans sa poitrine, son cœur tambourinait d’excitation malgré ses efforts pour rester calme dans ce lieu oppressant. De très fines veines grisâtres striaient la pierre. Les histoires de son père adoptif étaient donc en partie vraies. Sous l’océan de sable, loin au Nord d’Ishtar, se trouvait des terres riches en minerais pour qui savait chercher. Comment les abyssaux avaient pu être au fait de telles propriétés de cette région lointaine, Lashgob l’ignorait. Mais, d’avance, elle se réjouissait de savoir ces légendes fondées. Et, grâce à ce ver des sables, elle pourrait même commencer à l’extraire du ventre du désert. Moyennant quelques aménagements de l’étroit goulet.
 
 

S'éveiller c'est une chose, grandir en est une autre, dans la pénombre du Hameau, Naeth se laissait guider par son instinct sans y voir, mais en ressentant tout ce qui se trouvait aux alentours, un bruit de branche qui craque, un oiseau dans les fourrés, une grenouille qui bondit ou une araignée tissant son fil...
Naeth épuiser s'adossa à un arbre, mais même en y restant à peine quelque instants, ce dernier commençait déjà à périr, et les feuilles tombèrent déjà sur la face angélique de l'avatar de la Pandémie.

Il fallait pour lui, se battre pour éviter un nouveau sommeil qui durerait bien trop longtemps, il lui fallait éviter la Lumière, bien trop puissante pour un être réincarné, fragile comme une fleur, et affaibli par un mal qui ne connaissait que trop bien : la faim...

Relevant la tête, une lueur lunaire vint éclairer les yeux sanguinaires de Naeth, ainsi que sa blanche chevelure, soudain ses yeux se fixèrent dans une direction, un pouls avait été détecté par le vampire,
il lui fallait cette proie, elle serait son salut pour une nuit de plus.

Dans cette forêt aux aspects terrifiants, Naeth marchait comme un enfant qui aurait perdu sa trace, pied nu, les os d'animaux rognés par des loups craquèrent sous son poids et ne lui laissèrent aucune cicatrice aux voûtes plantaires.

Un lapin mort entre les dents, le vampire marchait en titubant de temps en temps, son aspect fantasmatique aurait conquis le cœur d'une demoiselle en détresse, sauf peut-être pour la proie agonisante dans sa bouche.

Alors, Naeth s'endormit ici dans un parterre de lys blanc, en espérant une aventure...
et surtout de quoi se nourrir pour survivre... il n'avait plus que ça en tête.

@Lashgob : tu deviens mineuse. Tu gagnes 5 points métier pour le RP et profiteras de la promotion suivante : Récolte fructueuse : Votre premier RP de métier vous fait gagner 40 minerais de fer et 20 points de métier.



@Naeth : tu deviens bûcheron. Tu gagnes 5 points métier pour le RP et profiteras de la promotion suivante : Récolte fructueuse : Votre premier RP de métier vous fait gagner 40 bois de sureau et 20 points de métier.

@Greil : tu deviens sculpteur. Tu gagnes 5 points métier pour le RP et profiteras de la promotion suivante :
Branche de protection : Votre premier TonFatsia crafté ne vous demandera aucun matériau.

@Greil : tu deviens bûcheron. Tu gagnes 5 points métier pour le RP et profiteras de la promotion suivante : Récolte fructueuse : Votre premier RP de métier vous fait gagner 40 bois de sureau et 20 points de métier.[

Tes points de sculpteur retombent à 0

AH BAH SUPER !
Tu ne pouvais pas être plus rapide ? Faut que je change le CR des bûcherons maintenant grrr è_é

EDIT : Il a été changé mais tu lui as quand même donné 10 en trop
Enfin 5 vu que tu lui as donné 5 ici.

Bonjour/soir

Je souhaiterai être bucheron !

Merci d'avance