Nom : Amarïe Kaerendïl

Âge : 162 ans

Sexe : Damoiselle

Race : Haute-Elfe

Classe envisagée : Guérisseuse

Métier envisagé : Armurière, spécialisée dans l'armurerie légère. De par son amour de la couture et de la broderie, Amarïe trouve tout à fait charmant de concevoir robes et pourpoints pour autrui, car chacun a le droit de se trouver à la mode et élégants ! Bien sûr, il est à parier que sa servante s'occupera du gros œuvre, et qu'elle-même s'occupera des finitions et des broderies, à ses heures perdues. Mais il faut bien que le petit personnel serve à quelque chose...

Capacité magique : Elle sait se faire comprendre des petits animaux, écureuils, chaton, ou petits oiseaux.

Mode hardcore : Non.

Langue(s) parlée(s) [Facultatif] : Dùralassien / Elfique / Vieil Elfique

Née au sein d'une famille de haute lignée, elle incarne aisément l'élégance caractéristiques des siens, bien qu’elle soit un peu plus petite que la moyenne, environ 1m70. Les courbes délicates et encore peu développées d'Amarïe reflètent l'harmonie propre à son peuple, et sa silhouette semble svelte et bien proportionnée avec ses 56 kilos, comme un jeune roseau qui se dresse fièrement au soleil.  Si elle se déplace d’un pas léger et souvent enthousiaste, sa démarche n’est cependant pas aussi aérienne et assurée que celles de ses frères en forêt, et il arrive fréquemment que ses gestes se fassent maladroits, surtout en situation de stress.

Son visage dépeint une innocence douce. Son teint est d'une grande pâleur, reflétant l'absence d'exposition prolongée au soleil, tandis que la peau lisse d'Amarïe, faisant l’objet de soins constants, évoquant la pureté et la clarté qui caractérisent les habitants de la forêt enchantée. Des traits fins dessinent ses joues, accentuant la légèreté de son expression, comme si le fardeau du monde ne pesait pas sur ses épaules. Ses lèvres, d'une teinte rose naturelle, esquissent un sourire empreint de bienveillance, révélant la nature pacifique qui habite son cœur, alors que ses yeux taillés en amande, d’un vert émeraude intense, brillent comme des escarboucles à la lumière des chandelles.
Ses cheveux, aussi flamboyants que les feuilles d'automne, encadrent son visage avec une aura de chaleur. Une mer de boucles rousses est méticuleusement coiffée en tresses complexes et des chignons élaborés, ornés de broches précieuses qui étincellent comme des étoiles au clair de lune. Chaque détail est pris en compte avec un soin méticuleux : contrairement à la norme de sa race, Amarïe préfère les robes élaborées et les tissus soyeux qui caressent sa peau avec une douceur délicate. Chaque pli, chaque couture, raconte une histoire de grâce et de raffinement propre à la noblesse haut-elfe, qui cache sur le haut du bras quatre grandes griffures cicatrisées, témoignage d’un incident avec un félin durant son enfance, et qui s’effacera peut-être avec les siècles.

Amarïe est une jeune elfe tout juste adulte, selon les critères de sa race. Élevée dans un cocon de confort et d’amour presque incomparable, elle a bénéficié d’une excellente éducation - en vue de devenir la vitrine sociale de sa famille - et de serviteurs zélés prêts à accomplir le moindre de ses désirs. Bien que n’ayant pas eu l’occasion de fréquenter beaucoup d’enfants de son âge, notre jeune elfe ne s’est jamais trouvé seule ; ainsi, elle a encore beaucoup de mal à prendre ses propres décisions et à se débrouiller par elle-même. Également, un peu trop gâtée, elle n’a pas une idée très précise du coût de la vie - pour ne pas dire inexistante - et se mettra potentiellement en danger à cause de décisions inconséquentes, voir trop généreuse. Car notre demoiselle est très pure, très douce et innocente, compatissant facilement à tous les malheurs de la vie d’autrui. Facilement impressionnable, elle se trouve encore d’une grande candeur, ce qui est à la fois une qualité et un défaut, car cela rend quelque peu naïve encore.

Ayant une très haute idée d’elle-même, de la race elfique en général et de son rang dans la société, elle n’aura aucune peur à s’affirmer et exprimer ses opinions - quelques peu raciophobes, car elle place la sienne au sommet de tout -devant autrui. Mais la violence et la vulgarité l’étonne et lui fait peur ; aussi son caractère la porte t-elle a un grand pacifisme, et si elle a le choix, notre jeune haute-elfe choisira toujours la voie de la négociation et de la vie.

Pour elle, le pouvoir coule de source. Elle fait partie de l’élite, la fine fleur de la jeunesse… et mérite tout naturellement ce qu’il y a de mieux.

Amarïe Kaerendïl vit le jour dans le domaine familial, un vaste manoir doté d’un parc boisé et de terres arables, durant un beau matin de printemps.

Troisième née et seule fille de la fratrie, elle fut accueillie dans la joie et l’allégresse de l’ensemble de sa famille, réunie autour du berceau dans un élan de joyeuse communion, à l’arrivée de cette nouvelle vie. Entourée de domestiques aimants et empressés, elle grandit ses toutes premières années à l’écart du monde, choyée et aimée comme la princesse d’un monde bienveillant et doré.
Idolâtrant ses parents, elle fit rapidement ses premières promenades en ville et dans la forêt, sous bonne garde des adultes qui veillaient sur elle comme un jeune trésor.  

Bien que très proche de ses frères, la jeune haute-elfe ne suivit cependant pas tout à fait le chemin de leur éducation. Pacifiste et paisible, elle se montra d’une grande maladresse en ce qui concernait le maniement de l’épée et du tir à l’arc, et bien qu’enfant, refusa rapidement de s’entrainer avec et même de les toucher. Attentive aux petits animaux et à leur bien-être, elle passa plusieurs années à élever des oiseaux qu’elle considérait comme les plus belles créatures qu’il se puisse exister.
Intéressée par ses études, et en particulier l’Histoire, elle se passionna au-delà des mots pour la couture et, plus particulièrement, la broderie, qui devinrent rapidement, avec ses élevages, ses loisirs principaux – à tel point qu’il lui pesait parfois de sortir pour aller prendre l’air, tandis qu’elle créait des œuvres à l’intention de son frère préféré, Melhyndil. Il fallait dire que, élevée à l’écart du monde tout comme ce dernier – bien qu’elle fût confinée de son propre chef – elle s’était beaucoup rapprochée de lui, à tel point qu’il en était devenu son meilleur ami, à qui elle confiait ses peines, ses joies et ses petits secrets.

Ils étaient d’ailleurs étonnamment semblables. Tous les deux aimaient jouer de la flûte – qu’il commença d’ailleurs à lui enseigner aux alentours de sa trentaine d’années – mais surtout, ils partageaient l’amour et le respect de la vie, sous toutes ses formes. Ainsi, elle avait été ravie de découvrir qu’elle pouvait comprendre instinctivement les petits animaux. C’était sans doute son désir le plus cher – enfin, elle pouvait converser avec ses petits oiseaux, les écureuils et d’autres animaux qu’elle rencontrait aux abords de sa demeure, et elle prit l’habitude de se promener dans la forêt, sa lyre à la main et un sac empli de son nécessaire à broder. En communion avec la nature à sa manière, elle y copiait des heures durant le détail d’une fleur ou d’une feuille ; et avait prit l’habitude d’offrir le résultat à Melhyndil, afin de lui manifester tout l’amour qu’elle éprouvait à son encontre.  
Cependant, son éducation se poursuivait. A tout juste cent cinquante ans, elle passait beaucoup de temps dans ses livres, dans la musique, qu’elle pratiquait toute la journée, insouciante et un brin futile. Et si le monde extérieur commençait à solliciter sa curiosité, la jeune elfe était très à l’aise dans sa vie. Qu’y avait-il de mieux que les réceptions – auxquelles elle était désormais admise – où on l’encourageait à jouer de la lyre en représentation devant la noblesse invitée ? Elle aimait danser, virevolter et rire des heures durant avec d’autres nobles, cette atmosphère polie et emplie d’intrigues secrètes, la joie naïve de se trouver au centre de l’attention ; mais si elle n’était encore qu’une jeune fille, petit à petit se développait en elle le sentiment du devoir.
Un jour, elle devrait représenter sa famille, bien que n’étant pas l’héritière ; un jour, elle devrait prendre à cœur les intérêts des Kaerendil. Pour cela, il lui fallait d’abord intégrer la Guilde de Magie afin de devenir une soigneuse renommée, et ce pour rendre fier ses chers parents – mais le temps était-il réellement venu ? Ce fut pour cela qu’elle prépara finalement ses affaires. Explorer le monde qui était si cher à son frère ainé lui paraissait désormais une opportunité emplie de merveilleuses rencontres – mais elle ne partirait pas seule.

Du moins, pas au début !

Amarïe désire devenir un membre actif de sa famille, et, sur le long terme, s'occuper du domaine, aider à l'améliorer, mais également briller aux yeux du monde. Pour cela, la jeune elfe a choisi de devenir guérisseuse, afin de se consacrer à la vie et aux autres, plutôt qu'à la mort et à la destruction.

Son objectif à moyen-terme serait d'obtenir un poste élevé au sein d'un hôpital, voir créer un orphelinat pour les enfants dont les parents seraient morts à la guerre. Pauvres petits ! N'est-ce pas son devoir que de s'occuper des malheureux qui peuplent ce monde gigantesque ?