Tristan AmbroiseNouvel(le) habitant(e)
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| Sujet: ZZarok Jeu 27 Juil 2023 - 1:28 | | | ZZarok dit "Le Charcu-Doc"Zzarok lors de sa cérémonie de passage à l'âge adulte (20 ans) Âge : 42 ans Sexe : Mâle Race : Naga Profession : Biologiste Bien loin du physique que l'on pourrait donner à un reptile de l'espace, ZZarok brise le cliché de la grosse brute à la cervelle reptilienne. D'une taille approchant les deux mètres de haut, son corps est massif et voûté, prolongé de part et d'autres de membres longs et rachitiques. Son corps, lorsque non stimulé est d'un blanc immaculé, véritable tâche d'anti-encre au milieu d'un espace plus sombre que les cavernes de Spelunca dont son ethnie est originaire. Sa queue est la partie la plus longue et forte. Elle termine ce corps qui n'a rien de gracieux en lui apportant soutien et équilibre. Ses jambes rachitiques jouent plus un rôle d'équilibre que de soutien, terminées par deux paires de longues griffes crochues. Ses bras sont sûrement avec sa queue les parties les plus longues de son corps tassé. Terminés par trois doigts crochus, ses mains sont capables d'atteindre au moins un fois et demi plus loin que la taille de son corps. Ses avant-bras semblent avoir été modifiés pour y cacher divers objets tels que des scalpels ou autres outils de médecine... ou de dissection. Ses réserves sont sous la forme de petits compartiments logés dans le bras qui s'ouvrent comme une porte pneumatique. Son cou est aussi épais que son buste et se termine par une tête serpentine portant un sourire figé. À fréquence régulière sa langue sort, lui permettant de sentir les odeurs autour de lui. Ses yeux disposent de deux paupières pour mieux les protéger, ajoutant à son côté effrayant. À première vue, le docteur a tout d'un primitif, mais les divers modules technologiques présents sur lui et notamment sur son crâne en font une pointure au niveau de l'intellect. Son niveau en combat est proche de celui d'un insecte, mais son domaine est la science, pas l'arène. C'est lui qui répare ou améliore les gens qui viennent lui rendre visite. Ne possédant pas le larynx, il est incapable d'émettre autre chose que des sifflements. Sa méthode pour communiquer est toute autre. Ses écailles sont capables de changer de couleur à une fréquence soutenue, lui permettant de créer un langage compréhensible. Ses teintes sont traduites en langage basique par un petit haut-parleur situé à gauche de sa bouche avec une voix synthétique. Sans ce dispositif, il sera difficile de le comprendre sans être de son espèce. ZZarok commence à être assez âgé, mais n'en demeure pas moins passionné. Depuis son plus jeune âge, il a toujours admiré les médecins sauvant des vies et permettant à des personnes handicapées d'avoir une vie normale. L'argent n'a jamais été la chose qui le motivait, mais il a dû hélas plusieurs fois se résigner à faire des missions peu intéressantes en échange de financement. Il n'apprécie pas particulièrement la violence, enfin quand il est inclus dedans. Il a assez vite développé des implants de mémoire externe pendant ses études pour pallier à sa mémoire limitée. Ce n'est pas tricher à un examen que d'avoir tous ses cours sauvegardés directement dans sa mémoire après tout ! Il rivalise d'intelligence pour essayer de pallier les opérations les plus difficiles. À présent, il se sent vieillir. Ses mues sont plus difficiles, sa gueule s'écarte beaucoup moins, et ses écailles se ternissent. Il ne peut pas se laisser dépérir ainsi, il cherche une solution pour inverser son vieillissement auprès de diverses espèces de plantes de la galaxie. Cette quête est par ailleurs financée par quelques généreux donateurs, eux aussi craignant plus que tout le vide de la mort. Malgré sa quête importante, il n'en demeure pas moins sollicité pour des affaires plus mineures. Il en profite pour échantillonner, mais aussi effectuer son travail avec la même hargne qui le motivait étant plus jeune. Il travaille actuellement à l’arène de Stàralas en tant que responsable à temps plein pour soigner ou améliorer les divers belligérants du lieu. Le commencement Dans les quartiers aisés d'Ishtar, une famille de naga caméléonoïde accueillit la vie il y a maintenant 42 ans de cela. Sur 53 œufs pondus, seuls 18 survécurent. Cette sous branche des descendants du grand serpent a une reproduction assez compliquée. Pour pallier la mortalité infantile, l'évolution a fait survivre ceux qui pondaient beaucoup. Pour autant, toujours autant meurent malgré les petits soins de leurs parents. Cette race est assez spéciale. Elle partage bon nombre des caractéristiques de leurs semblables à l'exception de la parole. En effet, les caméléonoïdes communiquent par la couleur. Leurs cellules sont capables de changer de couleur à très grande vitesse et de varier leurs teintes au delà de ce qu'un oeil non bionique peut permettre. Très communautaire, la coutume veut que les membres de cette race ne portent pas de noms de famille, et Zzarok ne déroge pas à la règle. Les prénoms sont aussi une tradition compliquée. Il s'agit généralement d'une suite de couleur qui peut être traduit de manière approximative dans la langue maternelle des nagas. Pour autant, lorsque ce jeune est venu en monde avec la force dont il a fait preuve pour percer son œuf, un rouge flamboyant animait la communauté. La traduction approximative en Naga est "Zzarok" ou en commun "l'épée". Il était rare de voir des petits avec autant de volonté dès la naissance. Ils étaient choyés par leurs paires pour leur vigueur,celle que n'avait pas eu leurs nombreux frères n'étant jamais sortis de l'œuf. La communauté des caméléonoïdés comprenait environ 10000 membres. Leur communautarisme attirait parfois les foudres de quelques autres habitants, mais jamais au-delà de quelques insultes. C'est dans ce contexte que débuta la vie de Zzarok. Il avait tout pour devenir un mâle important de la communauté, vigueur, force, intelligence. Pour les siens, il excellait dans tous les domaines. Malgré leur statut un peu reclu, les caméléonoïdés ont développé de quoi communiquer avec l'extérieur. Des interfaces traduisant leur changement de couleur dans le langage de leur choix. De quoi envoyer leur progéniture apprendre aux côtés des autres espèces qu'abrite la cité aux milles visages. L'éducation publique est excellente pour quiconque en a les moyens. La communauté mettant un point d'honneur à l'éducation et à la réussite sociale de ses plus jeunes, chaque individu payait une partie des frais scolaires. Zzarok a donc bénéficié d'une bonne éducation, faisant fleurir en lui une passion, la médecine. La communauté, sa famille, qui avait tant fait pour lui, voulait leur rendre la pareille. Il voulait garantir à sa communauté la pérennité, ne plus avoir à souffrir la perte de plus de 50% de leur progéniture à chaque portée. C'était le seul parmi sa portée à s'orienter dans le médical, les autres préférant des domaines comme la construction, la protection ou l'administration. Les caméléonoïdés sont une variété de naga avec une musculature assez développée. Leur grande taille, leurs longs membres, leur air stoïque et leur voix synthétique leur donnent facilement un côté très intimidant, en plus d'être un calvaire pour tout épiléptique. Zzarok avait la fierté de ses parents et de la communauté, de quoi respecter leur prédiction concernant sa naissance. Les caméléonoïdés vivaient dans une partie de la ville à la jointure avec les quartiers populaires. Zzarok y passait peu de temps. Il aimait lire et étudier, c'était la clé de son succès. Alors qu'il passait une soirée à étudier à la bibliothèque scolaire, il regarda l'heure et entama de retourner chez lui. L'école était un peu éloignée de chez lui, alors il faisait fonctionner ses jambes. Il aimait se balader dans la cité futuristique et observer les nombreux visages qui la peuplaient. Les nombreux véhicules de secours prenant la même direction que lui ne l'aimaient guère, les rixes étaient monnaie courante dans le quartier voisin et cette route était la plus courte pour s'y rendre. Le nuage jaunâtre à l'entrée de sa zone communautaire était bien plus inquiétant. La route était barrée par des pompiers et policiers portant des masques à gaz. Ils hurlaient de ne pas approcher. Zzarok n'écoutant que son cœur ne put se retenir et alla se coller aux barrières. Alors qu'il voyait de nombreux secouristes accourir avec les siens tous plus agonisants les uns que les autres, il voyait peu à peu son monde s'effondrer. Qui avait pu commettre une telle chose. Les forces de l'ordre l'empêchèrent bien entendu de rentrer dans cette zone dangereuse, il finit sa soirée au poste, en cellule pour "agression sur les forces de l'ordre". Il fut conduit le lendemain à l'hôpital pour examen. On lui apprit alors que son quartier avait été victime d'une attaque à l'arme chimique de la part d'extrémistes politiques impérialistes qui voyaient dans les caméléonoïdés des dangers pour Ishtar et la société supérieure des humains. Tous les siens étaient en train de mourir les uns après les autres. Seuls ceux hors du radius de l'explosion avaient une chance de survie. Il faisait partie des quelques rescapés avec ceux qui avaient un travail nocturne. Les retombées de cette arme ont néanmoins touché toute la ville, et les naguère vaillants et forts Naga de la couleur se virent se flétrir, leur corps se tassant tout comme leurs jambes. Seuls leurs bras et leur queue gardèrent leur taille antérieure. Naquis alors chez Zzarok un profond regret, le fait de ne pas avoir pu soigner les siens, de ne pas avoir été là à temps pour eux, de les avoir vu souffrir et mourir à l'hôpital sans rien avoir pu y faire. Dans son malheur, il hérita d'une somme confortable avec laquelle il pourrait vivre jusqu'à la fin de ses jours en compagnie des siens.
Le monde du dessous S'il y a bien une chose qui coûte cher dans la vie, c'est bien la recherche médicale. Avec le temps Zzarok avait encore perdu quelques congénères. Leur nombre avait été réduit à une vingtaine tout au plus. Tous aussi flétri les uns que les autres, leur fertilité avait été encore réduite par la mortalité infantile qui emportait désormais 87% des nouveaux-nés. Il avait découvert que la peau molle de leurs œufs était devenue trop solide pour les petits qui mourraient de faim avant d'avoir pu naître pour ceux qui n'étaient pas mort à cause de malformations ou étouffés par des œufs à la surface trop étanche. Désormais âgé de 25 ans et diplômé depuis peu, Zzarok se consacrait à sa communauté comme elle l'avait fait pour lui. Il avait reçu du conseil scientifique d'Ishtar un prix scientifique pour la conservation de son espèce de part sa découverte sur les œufs de sa propre race, lui permettant d'éviter l'extinction. C'était une récompense douce-amère pour Zzarok, une piètre médaille qui ne ramènerait pas ceux qu'on lui avait ôté. Les coupables avaient été expédiés en exil dans l'espace depuis longtemps, mais la haine qu'il avait pour eux ne s'était jamais éteinte. Il avait étendu sa spécialisation en biologie médicale à la fin de ses études pour entamer un cursus en biomécanique. Son objectif était de faciliter la vie des siens en ajoutant quelques options mécaniques sur leurs corps. Il avait ainsi ouvert une première boutique de mécanisation, ajout d'implants pour compenser l'argent qui commençait à manquer. Une remise de prix plus officielle fut alors organisée par le conseil scientifique, de quoi faire à la fois passer un message politique et scientifique : "Ishtar brille par sa puissance scientifique." Tout le gratin était réuni. Des scientifiques haut-placés, des riches, des politiques, et au milieu de ça Zzarok. La plupart des invités étaient des humains, un bon 90% pour le reste d'autres races. Pour certains ce serait quelque chose de normal, Ishtar est un cité humaine, mais Zzarok y voyait là toute l'hypocrisie humaine. Leurs jolis discours, leurs valeurs, tout ça était un crachat, un glaviot, sur les tombes de sa race martyre. Il ne pouvait s'empêcher d'être d'un noir profond, sa colère prenant le pas. Son traducteur était bien entendu désactivé. Ce fut peut-être une fois sur scène que sa rage fut la pire, qu'elle bouillonnait en lui comme le cœur d'un volcan. L'hypocrisie à son paroxysme. On le louait d'offrir un peu de répit aux siens, ceux à qui cette ville avait tout pris, ceux qui avaient été assassinés par le laxisme de cette ville envers des racistes impérialistes. Heureusement pour lui, son visage figé n'offrait au public aucune indication de la rage qui l'animait. Sa couleur noire pouvait parfaitement être une volonté artistique pour aller à l'inverse de sa blouse blanche. Il quitta la scène sans discours après avoir récupéré ce cadre comprenant un vulgaire morceau de papier et un bout de métal. Et c'est ça qui était censé lui ramener les siens ? Pathétique. Un tour aux toilettes s'imposait, juste de quoi se rafraîchir le visage, de quoi calmer son sang bouillant. L'eau lui permit de revenir un peu à lui. Il devait garder un peu de contenance, au moins pour la communauté, il est son représentant. Il décida donc de mettre sa haine de côté, et de participer aux mondanités. Des grands pontes de la cité accompagnés de leur armée de flagorneurs discutèrent avec lui de sujets divers sur la biologie. Ils étaient étonnamment intéressés, mais surtout ignares et ne comprenaient rien à ce que le bon docteur Zzarok leur racontait. Il se sera senti observé toute la soirée, des regards plus ou moins amicaux, l'hypocrisie Ishtarie dans toute sa splendeur. La soirée est terminée, et Zzarok de retour auprès de sa communauté. Après un échange avec les siens, il sera retourné s'isoler dans sa boutique. Il n'a pas réussi à trouver de nouveau financement pour continuer ses recherches. Face à ce nouvel échec, et pris d'un désarroi comme il a rarement connu, il envisageait de quitter cette ville avec la communauté pour trouver un endroit plus propice à leur vie et aux futures générations. Son regard divaguant dans la pièce, il finit par tomber sur un morceau de papier que quelqu'un avait passé sous la porte. N'ayant rien à faire des publicités pour les salons de massage exotique locaux, il s'empressa d'aller s'en saisir pour le jeter à la poubelle. Sa curiosité le poussa quand même à regarder le dos de ce bout de feuille. Un petit mot y est écrit, faisant se figer Zzarok sur place : "J'aimerais beaucoup vous rencontrer Professeur Zzarok. Rendez-vous dans la ruelle du club l'écailleux. Un mécène". La mère des écailles aurait-elle enfin entendu son appel. Ça pourrait être un piège bien entendu, un des participants de la soirée pourrait lui donner rendez-vous avec sa pierre tombale. Il ne peut s'empêcher de penser que la providence lui sourit enfin. Pourquoi rater une telle occasion, il n'a plus d'argent pour ses recherches et il ne veut pas sacrifier plus le bien être de sa communauté. Dans tous les cas, s'il n'y va pas, il n'aura rien, si c'est un piège il n'aura rien, mais si c'est réel, alors il pourrait assurer la pérennité de sa race. Il prendra la nuit pour y réfléchir, et finira par céder à sa curiosité. Il aura pris avec lui de quoi se défendre bien entendu, sous la forme d'une grenade ionique, de quoi griller les neurones du moindre cyborg à 5 mètres à la ronde. À part lui couper la parole, elle ne lui ferait pas grand chose à lui. Il quittera sa boutique en laissant un petit mot dans une capsule temporelle devant s'ouvrir dans deux jours. Il s'était habillé un peu plus normalement, pour éviter d'attirer trop l'attention. Une tenue noire, sobre, contrairement à sa peau qui s'était parée d'une multitude de couleurs anarchiques. Son imagination est très stimulée, c'est le chaos dans sa tête. Il fantasme toutes sortes de situations, plus ou moins bénéfiques pour lui, appréhendant grandement cette rencontre. Chaque visage était suspect. Est-ce qu'il était suivi ? Aucun moyen d'en être sûr. Il ne pouvait qu'avancer vers son destin. Le voilà arrivé dans la ruelle. Déjà, la musique trop forte du club lui tambourine dans les oreilles alors que les couleurs des néons stimulent ses terminaisons visuelles. Les lieux sont inondés de monde, ce club est populaire. Impossible pour lui de lancer sa grenade sans faire des dégâts collatéraux. Il ne souhaite pas devenir ce qu'il déteste le plus au monde. Une voiture de luxe noire arrivera au bout de la ruelle dans son dos. Deux minotaures massifs sortent de la foule. Ils sont à peine plus grands que Zzarok, mais bien plus musclés. Ils s'approchent de lui et entament la conversation. - Minotaure 1 : "Professeur Zzarok. Nous allons vous guider jusqu'à votre rendez-vous. Montez dans la voiture." Sa vision périphérique ne l'avait pas trompé à un point prêt. La voiture est assez haute de plafond, de quoi largement l'accueillir lui et ces deux gorilles. Ses couleurs varient, son traducteur est éteint donc aucune traduction pour ce chaos. Après un sifflement serpentin, il se retournera et ira au bout des choses, maintenant qu'il est là, plus la peine de reculer. Un garde du corps lui ouvre la porte de la luxueuse voiture dévoilant un troisième minotaure logé sur le siège. Zzarok est invité à entrer et monte donc dans le véhicule. Un second minotaure vient lui bloquer la sortie. Il est coincé entre deux gorilles. La porte se ferme et la voiture commence à rouler. L'habitacle arrière du luxueux véhicule lui semble un peu petit, encore plus en étant serré entre deux mastodontes. Une vitre centrale se baisse, dévoilant la seconde partie de la voiture, ainsi qu'un nain richement vêtu en train de siroter un cocktail. Zzarok redevient blanc, son visage ne lui est pas inconnu. Il l'a aperçu à la remise de prix. Il s'agit du riche constructeur d'armes Datred Afrak. Ce dernier lui sourit, dévoilant une dentition remplacée par de l'or et des pierres précieuses. Il semble disposer de quelques implants notamment au niveau du visage. Il prend la parole, interrompant l'inspection de Zzarok. - Datred Afrak : "Professeur Zzarok. Ravi de voir que vous ayez accepté mon invitation. J'ai cru comprendre que vous étiez en recherche de fonds. Moi qui ait tant de moyens, j'ai cru que nous pourrions faire affaire. Vous pouvez bien entendu refuser, auquel cas vous serez déposé sans le sous devant votre porte. Ou alors, vous pouvez écouter ce que j'ai à vous dire." Son accent nain est très marqué. Il roule les r ce qui peut parfois être un peu difficile à comprendre. Il en profite pour s'allumer un cigare. "Le choix est vôtre professeur. J'en dirais pas plus avant d'avoir la certitude que nous sommes bien sur la même longueur d'onde." Zzarok prend quelques secondes pour réfléchir. Que peut bien lui vouloir un nain comme Afrak. Il a les moyens de se payer les services de toute la ville s' il le voulait. Pas moyen de reculer maintenant, ses financements sont à sa portée. Un riche a une image à tenir, il ne pourra pas lui demander de choses trop bizarres de toute manière. Il allume son traducteur, ses écailles commencent une danse kaléidoscopique. D'une voix synthétique il répondra. - Zzarok : "Je suis allé jusqu'ici monsieur Afrak, je ne vais pas reculer maintenant. Je pense que vous saisissez que j'ai vraiment besoin de cet argent que vous semblez me promettre." Son visage serpentin figé ne permet pas de savoir s'il est intimidé ou non, sa voix non plus. Afrak toque à la vitre le séparant du conducteur. Il fait un rond avec son index. Le chauffeur hoche et reprend son parcours. La voiture quitte le sol et commence à naviguer entre les gratte-ciel d'Ishtar. - Datred Afrak : "Voilà qui est avisé le professeur. Je n'en attendais pas moins d'un naga de science comme vous." Il marque une petite pause pour tirer sur son cigare. "Vous voyez, Ishtar est une ville pleine de promesse, pour les humains en tout cas. Le parti extrémiste prend de plus en plus d'ampleur dans la politique de la ville, ce qui n'est pas bon pour mes affaires, en tant que nain. J'ai des contacts et des implantations dans d'autres villes, mais ces petits merdeux d'humains commencent à me taper sur le système. J'ai cru comprendre que votre race en avait aussi pâti par le passé mh ? Je pense que nous pouvons arriver à un arrangement tous les deux. J'ai besoin de vos compétences scientifiques en biomécanique et vous avez besoin d'argent. Je voudrais que vous travailliez à créer des nanorobots capables de bousiller les implants humains." Cette dernière phrase résonne dans l'esprit de Zzarok. Il revoit l'espace d'un instant le jour du drame, la haine qu'il a enfoui en fond de lui se réveille comme un monstre assoiffé de sang. Son sang bout, il a enfin une occasion de venger les siens, et en plus d'être payé pour le faire. - Datred Afrak : "J'ai déjà un laboratoire et du personnel non humain prêts à l'emploi. Vous avez carte blanche. La seule chose que je demande c'est le secret le plus total sur cet accord. Si les services secrets s'en mêlent, il pourrait en découler une guerre inter-cité qui n'irait dans le sens de personne. Sauf peut-être du mien. Enfin à quoi bon régner sur des cendres." - Zzarok : "J'accepte votre offre monsieur Afrak. Je ne peux pas laisser passer une telle occasion. Vous me financez pour venger les miens, comment pourrais-je refuser ? Si en plus je peux travailler à la stabilité de Duralàs, alors je me mettrai au travail dès ce soir s'il le faut. Le racisme de ces stupides elfes atrophiés n'a que trop duré." - Datred Afrak : "Je suis ravi que nous arrivions à un accord Professeur. Notre accord sera public mais sous couverture d'un autre travail. Vous travaillerez à l'arène de d'Ishtar en tant que médecin en chef. Votre véritable travail reste celui de notre accord cependant. Pas un mot sur la véritable nature de notre accord. Je lancerai une procédure officielle dans les prochains jours." Aveuglé par sa haine, Zzarok s'apprêtait même à trahir la confiance des siens. C'est pour leur bien, pour leur pérennité. Ils n'ont pas besoin d'avoir tous les détails. Le naga et le nain rejoignirent ainsi la tour d'ivoire de ce dernier, véritable bastion des industries Afrak. Le contrat fut signé et les premiers moyens mis en place. Les médias en parlèrent brièvement de ce nouveau contrat et du nouveau médecin de l'arène d'Ishtar. Zzarok devint pour les combattants de l'arène, le "Charcu-doc".
Le Présent Zzarok aura participé à la création de plusieurs armes pour Afrak Industries sous couverture d’un pseudonyme, le Kaléidoscope. Il travaille encore à ce jour pour cette même entreprise et sous la même couverture. Il a su se faire des amis bien placés qui lui assurent un confort niveau liberté de recherche. Des liens sont suspectés entre lui et Afrak par la police mais rien de concret hélas. Cela fait 17 ans qu’il est son associé et directeur de projet secret. Le temps passe, et aussi la vie de Zzarok. Il se voit vieillir, chose qui ne lui plait pas. Son génie ne peut rejoindre la tombe. Il cherche maintenant à mettre au point un moyen de rajeunir le corps afin de vivre éternellement. Son peuple en serait les premiers bénéficiaires, avec Afrak et ses amis bien entendu. Le fait que ses créations aient fait beaucoup de mal ne semble pas le hanter plus que ça. Ce n’est que justice pour les siens.
Statistiques et inventaireNiveau et expérience : 20 (0 expérience) Vitalité : xxxVitesse : xxxDégâts : xxxCapacités spéciales : / Crédits :
Casque équipé :
Armure équipée :
Bottes équipées :
Armes équipées :
1.
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5. Vos aventures RP et les RPs métierRecensement des aventures RPRecensement des Rps métier (récolte de Strygium)Recensement des entraînements (dans la salle d'entraînement)Recensement des achats (avec débit/vente)- ... (+/- xx crédits)
- ... (+/- xx crédits)
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Slots RP 0/2 Zzarok s'exprime en # FFFFFF
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