Le sept de pique, la dame de cœur et le Joker. [PW Tempérance Alriel & Alrun]

Invité

7♠ - D♥ - Joker.

Le Mont Tagne faisait partie de la chaîne de montagnes de Baldor. J'avais pris l'habitude de m'isoler au sommet de ce dernier pour ne pas me retrouver confronté au regard des autres. J'étais seul, caché dans la misère du monde, et mon corps froid pourrait donner aux animaux le faux-indice de ma mort. À vrai dire, je m'amusais souvent à ce jeu : M'allonger dans la neige, simuler ma mort, attendre que les loups arrivent pour me dévorer, et au dernier moment, me relever en hurlant pour les effrayer et les faire partir. J'étais ridicule, mais ils l'étaient encore plus de me fuir. Après tout, je n'étais pas si méchant... J'étais cependant une sorte de gros bout de viande de trois mètres pour eux. Un bout de viande seul, qui se contentait de jouer aux cartes pour tuer le temps, et rompre son ennui.

J'avais désormais 42 ans, et mon paquet abîmé avait presque le même âge que moi. Cependant, j'avais une sorte de rituel, une habitude que je n'oubliais jamais avant d'utiliser mes cartes. Je les époussetais soigneusement, vérifiant qu'elles étaient toutes là, en cherchant particulièrement la présence du sept de pique. Je m'étais comparé à cette carte qui, d'après tous les jeux de cartes que je connaissais, était celle qui avait le moins d'intérêt. J'étais un peu comme cette carte, au beau milieu de cartes plus fortes, ou plus faibles mais avec plus d'intérêt. C'est d'ailleurs en commençant une petite partie de solitaire que je me rendais compte que je n'étais pas seul. Au moment où je tirais une carte de mon paquet, j'entendais le crissement de la neige se fendre sous un pas, qui pouvait être celui d'un animal, comme un loup par exemple. Je rangeais mon paquet, un grand sourire affiché sur le coin des lèvres, prêt à en découdre.

En glissant la protection de carton qui recouvrait mes cartes dans ma poche, j'inspirais une grande quantité d'air avant de m'allonger sur le sol. Impossible de me rater, même comme ça, une personne de trois mètres n'étant pas des plus discrètes. Je ne respirais plus, je me contentais de m'oxygéner grâce à l'air qui infiltrait naturellement mes narines, me faisant passer pour mort. Je suis presque sûr que tu es un loup, approche donc, que je te terrifie !

Mes paupières se fermaient, et je ne me repérais qu'à mon ouïe. J'étais prêt pour mon piège...

Codage par Wy

Dernière édition par Wy le Sam 21 Juin 2014 - 8:49, édité 1 fois

Tempérance marchait dans la neige, emmitouflée dans son grand manteau brun. Elle était arrivée dans les Chaînes du Baldor après plusieurs jours de chevauchée et de marche. Le voyage était éprouvant : elle n'était presque jamais sortie hors des murailles de Stellaraë. Mais elle goûtait enfin à l’aventure. Son carnet de notes se remplissait chaque jour : elle y narrait ses rencontres, décrivait les paysages qui s’offraient à elle, bref, toutes ses découvertes y étaient consignées avec soin.

***

Dans sa recherche sur l'histoire des Siegfried, elle avait obtenu une nouvelle piste un mois après avoir trouvé les mémoires d’Altair dont elle avait lu, relu et analysé chaque page. Puis, un jour, elle avait entendu le chant d'un barde contant l'histoire d'une arlequine majestueuse, qui avait aidé un caravanier lors d’un convoi. Son attention fut retenue par un autre détail : selon l’homme, la joueuse de cartes était une vampire. Excitée, Tempérance avait attendu que le barde finisse son histoire pour aller l’interroger : avec la chance, une nouvelle piste s’ouvrirait à elle ! Selon de nombreux aventuriers dont elle avait lu les œuvres, les ménestrels constituaient une source d’information remarquable…

Et Tempérance ne fut pas déçue : lors de l’expédition, un marchand avait entendu la femme donner son prénom à son compagnon de route : Alrun. Néanmoins, le barde n’avait pas su lui donner son nom. Il lui avait cependant indiqué que peu de personnes parvenaient à une grande maîtrise de l’art des Arlequins. Dès lors, une vampire arlequine devenait une combinaison tout à fait originale ! L’homme avait fini par lui indiquer que la femme s’en était allée vers l’Est, du côté des montagnes du Baldor.

L’idée d’entreprendre un voyage dans l’espoir de rencontrer hypothétiquement une vampire lui avait effleuré l’esprit, avant d’être immédiatement balayée par le bon sens. Ses chances de retrouver une telle personne étaient infimes ! Pourtant, quelques jours passèrent et son envie d’aventure lui revint. Cela faisait quelques années qu’elle désirait sortir des murs de Stellaraë… Pourquoi ne pas en profiter ? Voyager jusqu’aux monts de Baldor, découvrir de nouveaux horizons, apprendre à connaître de nouvelles cultures, de nouvelles personnes…

Finalement, au terme d’une bataille acharnée contre elle-même, elle avait pris sa décision : elle partirait pour Baldorheim.

***

Plongée dans ses pensées, elle ne remarqua qu’assez tard qu’une imposante personne était écroulée sur le sol, inanimée. Le visage de Tempérance se durcit. Selon toute vraisemblance, il devait s’agir d’un homme. Par précaution, elle sortit ses dagues. Ses pas se firent plus doux, plus discrets. Mais la neige continuait de crisser sous ses bottes malgré ses efforts. En s’avançant, elle se rendit compte de la taille de l’individu. Il était bien trop grand pour être humain ! Tous ses sens étaient en alerte : un géant ! Était-il encore vivant ? Le bon sens de Tempérance lui commandait de rebrousser chemin et de contourner la créature. Mais sa folle curiosité prit peu à peu le dessus. Se mordant la lèvre inférieure, elle continua de s’avancer prudemment.

Elle éternua.
Damnation, le froid n’était décidément pas fait pour les gens de son espèce. Jolie vie que celle d’un vampire : fuir le soleil et les neiges pour n’aimer que les ombres de la lune. Elle ne s’étonnait même plus que certains des siens jouaient les auteurs de tragédies s’ils n’avaient les tripes de se trainer chez les lycans pour mourir en combattant. Le suicide, lui, n’était pas cautionné.
Alrun se frotta les mains sous sa lourde cape noire. Un nuage s’échappa de ses lèvres sèches.
C’est fou ce que peu de choses l’agaçaient, désormais. Un rien rendait ses pensées noires, un autre l’amusait follement. Serait-ce le poids des siècles qui la transformait en enfant ? Elle était devenue capricieuse, égoïste et foutrement opportuniste, commandée par son insatiabilité et guère autre chose. Comment Altair avait pu vivre si longtemps sans… devenir une bête sauvage ? La différence entre Alpha et Bêta était-elle si grande ? Ou peut être que cet amour dont les ménestrels se faisaient une joie de chanter avait sa part d’efficacité au final. Mais elle était là sur un terrain méconnu.

Quoiqu’il en soit, elle avait que trop trainé à Baldorheim : il était temps de retourner à la Congrégation de l’Ombre. Elle avait d’intéressantes informations, en particulier au sujet d’un petit elfe qui ne manquerait de les rejoindre prochainement –s’il restait vivant. Il faudrait donc placer sous surveillance au plus tôt.
Sa main caressa le dos de ses cartes, enfouies sous une masse non négligeable de tissu : avec ce nouveau paquet et surtout, cette nouvelle carte, elle ferait tranquillement le chemin jusqu’à Spelunca. Il lui tardait de pouvoir les tester ! Elle tira de sa poche sa récente acquisition. Sous la clarté de la neige, le visage coloré du Jocker semblait osciller entre amusement et tristesse, tantôt narquois, tantôt sérieux. Elle l’avait acquise sans connaitre ses pouvoirs, sans savoir si elle pouvait user de magie avec elle. Une envie, un instinct, qui lui avait paru pourtant avisé. Bah ! Le chemin était encore long d’ici jusqu’aux Terres Désolées. Avec un peu de chance, quelqu’un de la faction noire se serait alors décidé à la prendre sous son aile.

Elle éternua, enfouit plus profondément son visage sous son écharpe. Ce paysage l’ennuyait tellement… Encore et encore le même après plusieurs jours de marche. Désolant ! Monotone ! Avec cela, elle ne s’étonnait même plus du manque de raffinement des nains.
Ce pensant, elle aperçut une silhouette au loin, à la démarche quelque peu… particulière. Un chasseur ? Ou un fou, se ravisa-t-elle en distinguant ce de quoi la personne s’approchait si furtivement, à la faveur d’une éclaircie. Ou du moins en considérant sa taille.

Dans tous les cas, cela allait mettre un peu d’animation dans son quotidien. La vampire s’approcha tranquillement, un sourire sous cape.

Invité

7♠ - D♥ - Joker.

C'était le moment.
Les yeux fermés, j'entendais les bruits de pas qui déchiraient la neige avec un poids certain. Aucun doute, le loup était venu avec sa meute, étant donné qu'une seconde présence s'approchait crescendo, progressivement. Plus ces derniers approchaient, plus je me retenais de rire. J'adorais voir les loups décamper la queue entre les jambes, terrifiés par le fait que je me relève en hurlant tandis qu'il me considéraient comme un cadavre.

Là. Les deux sont proches. Rester immobile. Ne pas rire. Ne pas bouger. Attendre... encore un tout petit peu. Maintenant !

"BOUAAAAARGH !"

Je me relevais d'un coup puissant, en redressant la totalité de mon buste du corps, comme jaillissant de la neige, levant les bras pour me rendre encore plus imposant. Ce jeu est génial ! J'adore faire peur aux loups, aux ours, aux renards, aux cerfs, aux... humains ? Non, pas un humain ! Je ne m'y attendais pas, et même si mon hurlement terrifiant et mon mouvement inespéré étaient terrifiants, je me révélais être tout aussi apeuré.

"ARGH !"

C'est en regardant sur le côté que je percevais la seconde personne approchée de moi, elle aussi de taille humaine. Deux humaines, rassemblées autour de moi, que je venais probablement d'effrayer : Je ne souhaitais pas les regarder, trop occupé à tenter une escapade pour fuir les personnes qui se dressaient face à moi. Mes pieds s'agitaient sur le sol frénétiquement pour me faire reculer, jusqu'à ce que, par maladresse, je percute un arbre enneigé d'un coup de crâne mêlant force et vitesse. Ce dernier, délivrant tous les flocons de neige entassés d'un seul coup, me recouvrit comme un véritable bonhomme de neige, emmitouflé dans deux mètres de neige glacée, de laquelle ne dépassait que mon visage. J'étais encore sous le choc, et immobile, je ne souhaitais même pas m'échapper, je ne pouvais même pas parler. J'étais fait comme un rat.

"Ok, ok, euh... écoutez ! Je suis pas un champ !"

Saloperie de putain d'analphabétisme de géant. Impossible de faire une phrase correcte sans avoir l'air ridicule. Je secouais vivement ma tête de gauche à droite, comme pour indiquer une erreur de ma part.

"Je ne suis pas... méchant ! Je suis juste... euh... eh bien... là, un peu empoisonné dans la neige."

Empoisonné ? Venais-je vraiment de dire empoisonner ? Si mon corps était libre, et que j'étais en mesure de bouger, je me précipiterais vers l'arbre auquel je tourne le dos pour fracasser mon visage contre ce dernier. J'étais... pitoyable.

Codage par Wy

Dernière édition par Wy le Sam 21 Juin 2014 - 8:50, édité 1 fois

Tempérance n’était plus qu’à quelques mètres de l’individu. Son cœur battait de plus en plus fort : elle n’avait peut-être pas pris la bonne décision, finalement…

Soudain, le géant se leva et cria, ouvrant les bras comme pour l’attraper. Tempérance sursauta furieusement, retint un hurlement, manqua de s’étaler au sol sous le coup de la surprise, mais réussit à bondir hors de la portée de la créature. Le sang battait furieusement au niveau de ses tempes, presque douloureusement. Elle se mit en position de combat et dégaina ses armes. Si l’homme voulait l’attaquer, elle serait prête à en découdre. Et ne ferait aucune concession.

Mais aucune attaque ne vint. Le géant semblait seulement hébété. Et lui-même… apeuré ? Tempérance ne comprenait pas. Devait-elle prendre l’initiative ? Attaquer ? Attendre encore ? Elle se rendit compte que l’individu ne s’attardait pas que sur elle, mais regardait également quelque chose dans son dos. Elle fit un bond de côté et balaya rapidement le paysage du regard. Une silhouette noire approchait. Tempérance jura intérieurement. Si elle se savait capable d’affronter un homme bien plus imposant qu’elle grâce à son entraînement, elle ne connaissait pas ses capacités contre deux opposants. Elle risquait de rapidement y laisser sa peau en cas d’attaque concertée. Son cerveau était en ébullition : elle devait trouver une solution. Et vite.

Une phrase confuse du géant la détourna de ses réflexions. Elle n’en comprit guère le sens. Pourquoi parlait-il d’un champ ? Mais le géant continua, comme essayant d’éclaircir un malentendu : « Je ne suis pas... méchant ! Je suis juste... euh... eh bien... là, un peu empoisonné dans la neige. » Empoisonné dans la… Neige ? Avait-elle mal compris ? S’était-il mal exprimé ? Au vu de la tête déconfite du géant, elle opta pour la deuxième solution. Elle ne lui répondit pas : l’autre personne était presque à leur niveau désormais… Elle la détailla rapidement. Selon toute vraisemblance, elle avait à faire à une femme… Mais celle-ci, entourée d’une grande cape noire et le visage couvert par une écharpe, ne laissait deviner que peu de traits. Toutefois, la posture qu’adoptait cette femme mettait ses sens en alerte, comme une proie face à son prédateur. Son instinct lui dictait de fuir au plus vite, de rallier Baldorheim sans délai.

Dans quel pétrin s’était-elle fourrée…

Un sourcil levé.
Là fut la seule chose que la vampire trahit, face au spectacle donné par le géant. C’était la seconde fois qu’elle en rencontrait et diantre que les deux donnaient une vision radicalement différente de leur race. Etait-il simple d’esprit, stupide ? Ou un peu –trop- naïf ? Une certitude toutefois : l’éloquence n’était pas sa vertu cardinale, songea-t-elle en l’entendant bafouiller.
Le cas étudié, son attention se focalisa alors sur la seconde personne en présence, alors qu’elle arrivait à sa hauteur : une jeune femme au teint mat des terres ensoleillées qui semblait quelque peu… peu enchantée de la voir. Peur ? Méfiance ? Alrun paria dessus. En tous cas, elle avait le maintien des gens de bonnes mœurs, les traits francs et le regard vif... Choses que la vampire appréciait. Et cette besace que la femme portait, que contenait-elle ? Pas des armes, ou du moins pas seulement au vu de la forme du contenant. Des ouvrages ? Peut-être. Trop d’incertitudes pour pouvoir lui prêter une identité.

La situation lui était si anormale –par quels concours de circonstances une telle rencontre aurait pu avoir lieu dans ce coin perdu ?- que la vampire choisit de se montrer amicale. De toute façon, elle s’était depuis un temps trouvé une certaine affection pour les géants, et cette femme avait une aura des plus plaisantes.

« Bien le bonjour, fit-elle en dégageant sa bouche. Vous interrompis-je dans une partie de cache-cache ? »

Son ton était un brin moqueur, ses yeux avenants. Elle ne pouvait dissimuler le fait que ses orteils gelaient mais tentait tant bien que mal de garder une certaine prestance malgré cela, prestance que certains assimilaient volontiers à la posture d'un chasseur.

Invité

7♠ - D♥ - Joker.

Mon rythme cardiaque était si élevé que ma température montait par le simple afflux sanguin qui se faisait dans mon corps, à tel point que je pouvais sentir la neige fondre le long de mes bras et de mes jambes, en ne laissant au-dessus d'elle qu'une fumée de condensation fine et dansante au gré du vent glacial des terres de Baldor. Je discernais tout d'abord la première femme, rousse, qui semblait avoir eu une peur panique de ma blague, que je trouvais beaucoup moins drôle qu'à sa conception, étant donné la frayeur que je me suis provoqué, seul. Par la suite, je déplaçais la pupille de mes yeux jusqu'à regarder la femme vampire qui me semblait étonnamment calme, malgré sa position qui restait combative, et les traits extrêmement tirés de son visage, qui me laissaient supposer une certaine forme d'autorité. Toutefois, c'est en longeant ses épaules et ses bras que j'ouvrais grand les yeux, décelant du coin de l'œil un paquet de cartes.

Ma joie et mon intrigue furent telles que la neige ne me retint pas une seconde de plus, et que je me jetais en direction de la vampire pour regarder de plus près son paquet, mais quelque chose interrompit mon mouvement. Un choc, d'une brutalité sans pareille. Je sentais une douleur si forte dans ma côte, sur la gauche de mon corps, que je pouvais imaginer un coup de batte de baseball porté à bout portant, ou un coup de marteau projeté avec une force telle que je ne pouvais m'empêcher de quitter le sol. En plus d'un mouvement de recul, c'est une véritable propulsion qui m'affublait, et je m'effondrais sur le dos, observant ce qui avait provoqué cet assaut de mes paupières mi-closes par la douleur.

C'est alors que je le voyais. Lui, ou plutôt... ça. Je n'étais pas de taille contre cette bestiole. Ayant toujours été seul, oubliant la présence de l'humaine et de la vampire, je me contentais de fermer les yeux. Je m'imaginais subir une nouvelle attaque, attentant que sonne le glas de la faucheuse.

Spoiler:

Codage par Wy

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Début du combat Alrun, Tempérance, Wy VS Petite meute de loups préhistoriques des montagnes pas ravis qu'un géant fasse un tel boucan

Les joueurs commencent.

Vitesse des joueurs : 589

Alrun : 805
Vitesse: 376
Dégâts: 585
Bonus : -30ts stats ennemis/tour | régénération si -25% de vie | peut attaquer 2 fois (vitesse triple)

Wy : 125
Vitesse: 95
Dégâts: 40
Bonus : peut attaquer deux fois le loup D (vitesse triple)

Tempérance : 110
Vitesse: 118
Dégâts: 39
Bonus : peut attaquer deux fois le loup D (vitesse triple)

Vitesse ennemie : 160

Loup Alpha : 250
Vitesse : 53
Dégâts : 75

Loup B : 186
Vitesse : 40
Dégâts : 57

Loup C : 186
Vitesse : 40
Dégâts : 57

Loup D : 125
Vitesse : 27
Dégâts : 38

~Prends-garde Invité, Le Juge te surveille...~

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Tempérance avait délaissé l’observation du géant pour se concentrer sur la femme. Elle fronça les sourcils, méfiante, tandis que l’inconnue découvrait son visage dont la neige accentuait la pâleur. Celle-ci salua d’un ton enjoué les deux protagonistes. Sa deuxième phrase surprit Tempérance, ne s’attendant pas à un quelconque trait d’humour dans cette situation. Cela n’eut pour effet que d’augmenter sa tension : cette femme savait ce qu’elle faisait, consciente qu’elle serait capable de maîtriser tout imprévu. Tempérance n’avait qu’une certitude : cette personne était dangereuse.

Un râle du géant détourna l’attention de Tempérance. Ce dernier s’écroula au sol, quatre loups des neiges devant lui. Elle était tant obnubilée par l'autre femme qu’elle ne les avait pas entendus s’approcher. D’instinct, elle s’accroupit et serra plus fort ses dagues dans ses mains. Deux options se profilaient devant elle : fuir ou combattre. La première solution était lâche, mais sécurisante. La seconde se révélait bien plus incertaine… Elle ne connaissait pas cette personne ; pourquoi risquerait-elle sa vie pour elle ?

Parce qu’on t’a appris à faire le bien toute ta vie ?

Tempérance se mordit la lèvre. Prenant une grande inspiration, elle bondit et se rua sur le loup qui lui tournait le dos.

HRP : Tempérance attaque le loup D.

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'Attaque - Humain' :
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Alrun ne bougea pas, ne montra aucun sentiment lorsqu'elle vit le géant tomber sous le poids de loups ; au contraire, elle analysait froidement la scène, réfléchissant, envisageant différentes actions possibles. La femme au teint mat était armée. Le géant avait sa force, ses poings. Elle-même avait sa magie. A trois contre cette petite meute de loups, ils devraient s'en sortir sans problème.
Mais pouvait-elle compter sur eux ? Ils restaient des inconnus, ce qui constituaient deux obstacles : celui de la confiance et celui de la connaissance. Le premier disperserait leur attention sur tous les êtres présents tandis que le second impliquait l'impossibilité de combattre efficacement ensemble... Qui sait si elle ne verrait pas filer devant son nez une dague de cette femme ?

La vampire insuffla doucement tandis que les loups les encerclaient. Elle était d'humeur à rompre en premier cet ordre, mais la femme la prit de court : elle lança une attaque fulgurante sur le plus jeune des bêtes. La lame trancha la chair. Un sillon de sang colora le paysage et les sens de la vampire s'éveillèrent... Elle sourit.
Se tournant vers le mâle alpha, elle le défia du regard, le conviant à un duel qu'elle savait prompt pourtant. Elle espérait qu'en l'abattant, le reste de la meute fuirait. Car tuer le plus jeune ne pouvait qu’accroître leur hargne...

Deux cartes filèrent vers le loup au pelage dru, et, en plein vol, devinrent flammes. Avec un peu de chance, elles iront mordre ceux à la proximité de sa cible...

[Attaque sur le Loup Alpha et Loup B]

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'Attaque - Vampire' :
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Loup D attaque Tempérance.
Loup C attaque Alrun.

Suite du combat Alrun, Tempérance, Wy VS Petite meute de loups préhistoriques des montagnes pas ravis qu'un géant fasse un tel boucan

Les joueurs commencent.

Vitesse des joueurs : 589

Alrun : 748
Vitesse: 376
Dégâts: 585
Bonus : -30ts stats ennemis/tour | régénération si -25% de vie | peut attaquer 2 fois (vitesse triple)

Wy : 125
Vitesse: 95
Dégâts: 40
Bonus : peut attaquer deux fois le loup D (vitesse triple)

Tempérance : 72
Vitesse: 118
Dégâts: 39
Bonus : peut attaquer deux fois (vitesse triple)

Vitesse ennemie : 40

Loup Alpha : MORT
Vitesse : 53
Dégâts : 75

Loup B : MORT
Vitesse : 10
Dégâts : 57

Loup C : 156
Vitesse : 10
Dégâts : 27

Loup D : 56
Vitesse : 0
Dégâts : 8

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L’une des dagues de Tempérance avait touché sa cible au flanc. Le sang tacha la neige. Sa deuxième lame avait tranché l’air : le loup l’avait certainement sentie approcher tandis qu’il menait sa première attaque.

Tempérance grimaça alors que des crocs s’enfoncèrent dans sa chair, au niveau de son bras gauche. La bête avait riposté, et fait mouche. La douleur était néanmoins supportable : elle tenait encore fermement son arme.

Deux lumières attirèrent son attention. Deux traits de flamme plutôt. Ceux-ci fonçaient vers leurs cibles qui, désemparées, ne bougeaient pas. L’instigatrice de l’attaque, la pâle inconnue, observa calmement les deux loups tomber, inertes, le pelage roussi par sa magie. Elle crut distinguer un sourire, mais elle ne pouvait en être sûre.

Tempérance se ressaisit et se libéra de la gueule de l’animal. Elle bondit hors de portée et tenta une nouvelle attaque, qu’elle espérait décisive. Sa priorité était de finir ce combat promptement. Elle réfléchirait au problème de l’autre femme après.

HRP : Tempérance attaque le loup D.

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'Attaque - Humain' :
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Une légère odeur de roussi chatouilla l'odorat d'Alrun alors qu'elle se tournait déjà vers son prochain adversaire : le loup avait moins de prestance mais restait un adversaire dangereux tout de même. La vampire accueillit son ennemi d'un sourire, tel le chasseur voyant sa proie se jeter dans sa gueule... Elle leva le bras au dernier moment. Les crocs du loup transpercèrent le coton, puis la peau, sans atteindre l'os, instillant une douce douleur à l'odeur si jouissive...
La vampire plissa les yeux sous la morsure et se fendit d'un rictus carnassier. Sa main alla frapper le loup au faciès d'un puissant coup de poing, le faisant voler plus loin : elle profita de cette occasion pour lui lancer une riposte. Deux cartes fusèrent vers la cible volante en sifflant.

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'Attaque - Vampire' :
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Fin du combat

Les joueurs l'emportent !
Les joueurs gagnent chacun 20 points d'expérience et 15 pièces d'or.

Le Rp peut continuer !

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Les dagues de Tempérance sifflèrent dans le vent et atteignirent la bête. Le loup eut comme un couinement, puis s’effondra au sol, sans vie. De son côté, l’inconnue semblait avoir subi un assaut du dernier loup encore vivant. Tandis qu’il l’atteignait au bras, elle le repoussa violemment pour lui envoyer deux nouveaux projectiles… Des cartes ? Celles-ci s’enflammèrent et rôtirent l’animal, impuissant.

Tempérance esquissa une grimace face à ce spectacle. Le visage de l’arlequin la dérangeait. Elle se détourna et remonta le pan de ton vêtement qui lui couvrait le bras gauche. Elle avait bien saigné… Mais la plaie ne semblait pas extrêmement grave. Elle tira de son sac un linge propre et l’appliqua sur son bras. Le froid lui mordait déjà la partie de son anatomie qu’elle avait découverte. L’opération finie, elle remit sa tenue en état, descendant la manche poisseuse sur son bras. Pendant qu’elle se prodiguait les premiers soins, l’inconnue l’avait rejoint. Celle-ci semblait tout aussi enjouée qu’avant le combat. Tempérance étudia rapidement son visage, mais aucune nouvelle information ne lui parvint. Si ce n’est une confirmation de l’incroyable pâleur de cette femme.

Elle soupira. Comment devait-elle l’aborder ? Ne lui donne pas de raison de se penser supérieure à toi.

« Bonjour », commença-t-elle, assez froidement. « Belle performance, à l’instant. »

Une gerbe de lumière enveloppa le loup, qui retomba inerte dans la neige. Pas une trace de sang. Pas un jappement. La vampire esquissa un sourire satisfait, avant de porter à ses lèvres sa plaie encore sanguinolente : le liquide envahit avec délice son palais assoiffé... Mais la présence de cette femme la dissuadait d'aller drainer le sang des loups morts. Alrun avait quelques notions de bienséance quand même. Elle se contenta donc du sien.
D'ailleurs, l'humaine avait bien fait son travail de son coté. Ses lames avaient joliment tranché, percé la chair de son ennemi. Redoutable la jeunette dites donc... Qui la scrutait avec un bien amusant sérieux.

" Bonjour. Belle performance, à l’instant. "

Alrun emprunta un air plus calme, une fois l’adrénaline du combat passée, arrêtant de lécher sa blessure. Elle haussa un sourcil interrogateur : elle ne s'attendait pas à tant de banalité dans les propos d'une personne ayant tiré les armes en la voyant la première fois. Le combat aurait-il changé quelque chose ?

" Mes tardives salutations également, fit-elle. Vous vous êtes bien défendue aussi..."

... pour une humaine, songea-t-elle. Alrun extirpa d'une de ses poches une carte blanche, qu'elle appliqua sur sa plaie : le papier se teinta d'écarlate tandis que la blessure cicatrisait doucement.

" Il semblerait que notre ami le géant ait eu son lot d'émotions " remarqua-t-elle un brin condescendante.

Qu'un être aussi grand tombe inconscient sous l'assaut de simples loups, il avait de quoi susciter la pitié. La vampire retira la carte imbibée de vermeil et la rangea. La blessure avait quasiment disparu. Elle regarda la femme de nouveau, et le visage avenant, elle lui demanda :

" Puis-je m'enquérir de votre nom ? "

Voir la femme lécher sa blessure avait su mettre Tempérance mal à l’aise. Elle n’en fut que réjouie quand l’inconnue cessa de sucer son sang, chose à laquelle elle semblait prendre plaisir.

« Mes tardives salutations également. Vous vous êtes bien défendue aussi… », dit-elle.

Tempérance la remercia discrètement par un hochement de tête. Elle se raidit lorsque l’autre sortit une carte, mais se détendit quand elle la vit l’appliquer sur sa plaie dont les traces disparaissaient à vue d’œil. La magie de l’arlequin était impressionnante. Elle n’en connaissait que vaguement les principes à partir de récits qu’elle avait lus à Stellaraë, mais jamais elle n’avait pu voir cette magie en action.

« Il semblerait que notre ami le géant ait eu son lot d’émotions », fit-elle. La condescendance de la femme la gênait, mais Tempérance devait avouer ressentir la même chose. Elle choisit finalement de ne pas soulever la remarque.

La femme finit par lui demander son nom, sur un ton plus avenant. Était-il prudent de lui répondre ? Sans doute pas. Mais si elle voulait ne pas s’attirer de problèmes, elle allait devoir jouer le jeu.

« Je m’appelle Tempérance. Tempérance Alriel », commença-t-elle. Elle poursuivit, par automatisme : « Je suis une Érudite de Stellaraë. »   Elle était persuadée d’en avoir trop dit, mais il était maintenant trop tard.

« Et vous donc ? »

Alrun ne s'étonna pas que la femme, Tempérance, se présente sous le statut d'érudite. Elle en avait tout l'air, la combativité et la prudence en plus. Sans doute que ces gens là ne montraient leur témérité que lorsque connaissance était en jeu. Enfin, la vampire opina par politesse avant d'accéder à sa demande.

"Alrun, fit-elle. Vampire de la famille Siegfried."

Elle n'était femme à donner aussi aisément son nom, mais Tempérance ayant surmonté ses a priori, elle tenait à faire de même. Quant à son activité professionnelle, elle ne préférait pas dévoiler de but en blanc son appartenance à la congrégation de l'ombre. Elle risquait de paniquer, or la vampire avait bien envie de compagnie après toute cette marche solitaire : son corbeau s'était envolé au loin comme d'habitude, ne revenant que lorsqu'on le sifflerait.
Son attention revint à la situation présente. Elle considéra de ses yeux vermeils les quatre loups morts.

"Avez-vous faim ? Je n'aime pas l'idée de laisser ainsi traîner des cadavres. Ils ne feront qu'attirer les charognards ou exciter quelque prédateur plus dangereux..."

Elle n’eut pas à attendre longtemps avant d’obtenir une réponse.

« Alrun. Vampire de la famille Siegfried. »  

Tempérance faillit tomber à terre. Avait-elle bien entendu ?   Vampire de la famille Siegfried…, répéta-t-elle, pour elle-même.  

Elle ne pouvait y croire. Quelles étaient les chances que… Aucune. Il n’y a aucune chance que tu rencontres celle qui est certainement l’épouse d’Altair. Aucune. 
Pourtant, quel intérêt aurait la vampire à lui mentir ? Là encore, la réponse était vague. Il n’y aurait aucun intérêt. Peu de personnes ne connaissent précisément l’histoire de cette famille. Hormis les vampires. Le teint pâle de la femme venant appuyer ses dires.

  « Avez-vous faim ? Je n'aime pas l'idée de laisser ainsi traîner des cadavres. Ils ne feront qu'attirer les charognards ou exciter quelque prédateur plus dangereux… », continua Alrun, inconsciente de la révélation qu’elle venait de faire à Tempérance.  Comment lui répondre ? Tempérance était simplement hébétée. Elle était partagée entre l’envie de lui poser immédiatement les nombreuses questions qui lui brûlaient les lèvres, mais sa rationalité lui faisait dire que tout cela aurait pour effet de la faire fuir. Ou d’attiser sa colère. Elle se faisait la réflexion que si la vampire avait laissé si peu de traces d’elle dans l’histoire, si ses mouvements avaient été si discrets depuis la rédaction des mémoires d’Altair, cela ne pouvait être que volontaire. Mais si Tempérance ne donnait pas de réponse, la femme allait se méfier d’autant plus. Elle se retint de se mordre la lèvre, et hocha la tête, confuse, avant de suivre Alrun vers l’une des victimes de Tempérance dont le sang avait donné à la neige une couleur carmin.

 Plongée dans ses pensées, Tempérance ne remarqua pas la fine plaque de verglas sur laquelle elle posa son pied. Dans un cri de surprise, elle tomba, sa besace s’ouvrant dans le même temps et éparpillant sur le sol enneigé ses ouvrages et quelques vêtements.

Alrun ne releva pas la réaction de Tempérance, mettant sa gêne sur le compte des cadavres de loups. Elle s'attela donc à la dure tâche, celle de dépecer les loups et de mettre de coté les morceaux comestibles, sans se préoccuper de l'érudite qui traînait des pieds derrière. Foie, chair, coeur et autres organes intégrèrent le sac de vivre de la vampire. Elle en profita pour remplir sa gourde de sang frais, largement entamée avec le voyage qu'elle avait entrepris.
Elle bouchait la flasque lorsqu'un cri retentit dans son dos. Force d'habitude, Alrun pivota aussitôt, cartes en main, prêtes à être lancées vers un ennemi. Mais devant elle, n'était que Tempérance, étendue sur le sol enneigé -ou plutôt verglacé, nota la vampire. L'érudite avait bien fière allure ! Enfin, Alrun avait ainsi la confirmation de son statut -ne sait-on jamais- avec tous ces livres éparpillés.

Elle essuya ses mains sur un pan de sa robe, déjà sale de toute façon, pour sauver les ouvrages tombées près d'elle. Avec cette neige, ils risquaient de rapidement s'humidifier... Alrun fronça les sourcils. Devait-elle jouer l'humour ou trahir sa soudaine méfiance ?

"Altair Siegfried" lut-elle à haute voix sur une page dévoilée par un livre ouvert.

Une note manuscrite.

"Pour quelles raisons feu messire Siegfried est-il sujet de vos recherches, Tempérance ?"

La vampire avait posé la question sans une once d'émotion, la rendant sans doute plus effrayante ainsi... Mais la réponse de cette femme déterminerait de son sort. Car dans la main d'Alrun, les deux cartes tirées au clair luisaient d'une imperceptible pulsion carmin.
Dans son dos, le cadavre éventré du loup dispensait une fragrance funèbre.

Sitôt ses effets dans la neige, Tempérance s’était empressée de les ranger dans son sac. Elle remarqua qu’Alun en avait récupéré un, ouvert. Son attitude devint plus froide : ses sourcils se froncèrent, sévères. Elle lut à haute voix les premiers mots qu’elle pouvait observer : « Altair Siegfried. »

Tempérance se mordit la lèvre, trahissant son gène. Froidement, la vampire lui demanda : « Pour quelles raisons feu messire Siegfried est-il sujet de vos recherches, Tempérance ? »

Comment lui répondre ? Alrun avait à présent tiré de son jeu deux cartes qui semblaient chargées de magie. Prêtes à être lancées. Et à la tuer. Simplement.
Tempérance déglutit. Triant les informations dans sa tête, elle réfléchit à la meilleure façon de présenter les choses. Elle sentait que la vampire désirait une réponse rapide et franche. Elle ne pouvait s’attarder sur les détails qui l’avaient mené à étudier les Siegfried. Pourtant, elle avait besoin d’eux pour lui faire comprendre comment elle était remontée jusqu’à lui. Dans tous les cas, elle ne devait pas perdre ses moyens. Délicatement, Tempérance se releva, époussetant rapidement la neige qui n’était pas encore fondue sur son vêtement. Son cœur battait fort dans sa poitrine. Le froid ne la gênait plus. Elle devait discourir comme elle l’avait toujours fait : avec tact et diplomatie. Rester convaincante, même si elle était éculée, poussée dans ses retranchements. Son regard se durcit, perdit le soupçon d’incertitude qu’il affichait précédemment.

« L’histoire de votre famille m’intéresse. Le Pacte de Spelunca, la Guerre des Géants… Vous avez vous-même été impliquée dans ces événements, très certainement. »

Tempérance marqua une courte pause, pour observer la réaction de l’autre femme. Son regard trahissait le besoin de plus d’explications. Elle continua :

« J’ai découvert le nom des Siegfried dans un ouvrage sur le Pacte de Spelunca. De fil en aiguille, j’ai pu remonter jusqu’à Altair. Mes recherches annexes m’ont conduites jusqu’ici, aux Montagnes du Baldor. »

Elle ponctuait ses mots par des gestes de la main, comme si elle menait un exposé. Elle conclut enfin :

« En définitive, je ne pense pas que vous trouverez en moi une ennemie. »

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