[COMBAT CONTRE PNJ] Greil CONTRE G.L.A.D.I.A.T.O.R.
Le Retour de la vengeance !
Combat d'arène.
Après s'être rééquipé, entraîné et musclé autant qu'il le pouvait au sein de Weissaupt. Après avoir rongé son frein plus qu'il ne le devrait et digéré sa défaite contre un robot, une simple machine faite de boulons et de circuits. Notre aventurier était de nouveau fin prêt à combattre. Sa hache avait été aiguisée au maximum et pouvait trancher n'importe quoi, même un stupide tas de boulons. Ce fut donc dans un état d'esprit proche de la colère que l'ancien général partit reconquérir l'arène de Baldorheim. Greil devait passer à l'adversaire suivant pour pouvoir enquêter sur la disparition de Ghorloz, son ancien ami et combattant Orc. L'ancien général n'avait donc pas le choix et devait progresser au sein de l'arène qu'il le veuille ou non. Mais ce n'était pas ce qui motivait notre homme aujourd'hui. Ce n'était pas quelque chose d'aussi noble que la quête qu'il doit accomplir. Non, ce combat était clairement sous le signe de la vengeance. Greil voulait affronter et vaincre cette machine, l'humilier comme elle l'avait humilier. Ce fut donc un homme au ton proche de la colère qui demanda d'affronter le G.L.A.D.I.A.T.O.R. et ce fut un homme proche de la colère qui entra en lice pour affronter son adversaire. Ce fut un homme clairement en colère qui brandit sa hache vers son adversaire mécanique et qui tenait son bouclier pour atténuer ses coups dès que le combat serait lancé. Lançant même une pique à son adversaire artificiel, Greil voulait en découdre.
Greil : Je vais te démonter boulons par boulons, saloperie !
La dernière fois que Greil avait été aussi énervé, c'était contre le skarnien ayant menacé Arthur et ce satané rat en avait perdu la tête. Notre homme avait le même objectif contre cet adversaire mécanique. Même objectif, ou presque. Le combat fut lancé et notre homme avançait à pas vif vers sa cible, brandissant son bouclier devant lui pour cacher sa hache. Greil n'est pas dupe et savait que la machine bleutée était plus rapide que lui. Il allait devoir encaisser un coup et notre maître d'arme avait bien l'intention de transformer cela en un avantage. Notre homme avançait en faisant mine de vouloir donner un coup de bouclier à son adversaire, mais les spectateurs surélevés pouvaient voir que c'est un solide coup de hache qui se préparait en réalité. La machine porta un solide coup de son boulet dans le bouclier de l'ancien général, quasiment à bout portant, lui tordant l'épaule de douleur. Cependant le coup de hache parti au même instant. La force du maître d'arme décuplée par la colère et la douleur était suffisante pour remplir l'objectif du combattant. Un coup horizontal, partant du bas et finissant vers le haut et c'est dans un fracas de métal, de diverses vis et boulon, ainsi que d'une quantité importante d'huile et de fluides mécaniques giclèrent dans l'arène tel du sang et des os artificiels. Un bras du G.L.A.D.I.A.T.O.R vola à travers l'arène, le privant de son boulet et de sa chaîne.
La machine ne sentait pas la douleur, mais devait recalculer ses paramètres de combats avec ce handicap, si bien que G.L.A.D.I.A.T.O.R commença par regarder son bras tranché avant de regarder les dégâts occasionnés sur sa carcasse. Une mauvaise idée G.L.A.D.I.A.T.O.R... Une très mauvaise idée quand on combat un homme en colère et ce fut pendant cette seconde de calcul que le coup de hache parti, du haut vers le bas cette fois et sur l'autre épaule de la machine. La hache trancha l'articulation dans un bruit de métal grippé et un jet d'étincelles pour le moins spectaculaire et malgré ses yeux irisés, le regard noir de l'ancien général se posait sur les capteurs de la machine tandis que son second bras tombait.
À ce stade, on pouvait considérer que le combat était gagné, mais notre homme n'en avait pas fini. La hache se fracassa avec élan sur le crâne de la machine. Les coups s'enchaînaient, portés à deux mains en laissant tomber le bouclier. La tête artificielle perdait des pièces à chaque coup portés jusqu'à ne rien laisser invisible de sa mécanique interne. Bientôt, ce ne fut qu'un tas de boulot immobile et définitivement cassé que le général frappa de sa hache et le gong de la victoire retenti pour le général. Greil était calmé et pouvait enfin se consacrer à ses futurs matchs et à la recherche de son ami.