Le Monde de Dùralas
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Bonjour Invité, et bonne visite sur Dùralas ! Nous sommes actuellement en l'An 811 du Ve Âge. Bienvenue à notre dernier membre : ibrahim Le Monde de Dùralas a précisément 4042 jours ! Contribuez en aidant et en faisant part de vos idées pour le forum ici Dùralas, le Sam 23 Nov 2024 - 22:09 La Spécialisation de classe s'obtient à Wystéria. Pour être à l’affût des dernières nouveautés, c'est ici qu'il faut aller ! |
| | L’histoire de Khan Sang-de-Dragon | |
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Khan Sang-de-DragonNouvel(le) habitant(e)
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| Sujet: L’histoire de Khan Sang-de-Dragon Mer 31 Juil 2019 - 12:41 | | | PRÉAMBULE J’ai toujours trouvé que c’était une perte de temps de raconter mes misères sur un journal. Mais en y repensant, c’est un peut être ma fierté qui m’a persuadé de coucher ce périple sur le papier. Je dois avouer que si je devais casser ma pipe, j’affectionnerai que mon histoire inspire les générations futures. Je me rappelle de ce jour... Je marchais dans la neige, mon baluchon sur l’épaule, l’épée dans le fourreau, la tête baissée face au blizzard. J’avais beau déployer toutes mes forces, rien n’y faisait : impossible de chasser ces images de ma tête. Le feu, le sang, les larmes... Et toutes ces horreurs qui tourbillonnaient dans ma tête... Je continuais d’avancer, sans m’arrêter, mes jambes devenant de plus en plus lourdes. Je revoyais son visage, m’illuminant de son sourire. Chacun de mes pas dans la neige laisser retentir un craquèlement de plus en plus lourd, de plus en plus fébrile. Je ne pouvais plus avancer, un voile blanc recouvrait petit à petit ma vision, sentant mes forces m’abandonner. Je m’écroulais, ne ressentant plus rien. Je ne pouvais penser qu’à son visage, une dernière fois. Depuis ma naissance, nous habitions mes parents, mon petit frère Arsh et ma petite sœur Rashel dans une petite cabane modeste loin de Kastalinn. Ma mère était quelqu’un de formidable, le cœur sur la main, d’une naïve bonté innocente, un astre parmis les cieux. Mon père, lui, n’avait rien d’un Sang-de-Dragon. Il était obèse, fainéant, oisif, alcoolique et par dessus tout il se débarrassait de sa colère sur ma mère. Le seul souvenir de cette ordure est une torture. Et puis il y eu le jour de trop, mon père pris la fuite avec mon frère Arsh, nous laissant, ma mère, Rashel et moi. Malgré l’absence de mon frère, les jours devenaient meilleur en l’absence de mon abject paternel. Mais un soir, des hommes vinrent frapper à notre porte, réclamant de l’argent que mon père n’avait pas rendu dans les temps. Ma mère n’avait pas de quoi payer, elle était désarmée devant ces hommes. Furieux et enragés les hommes lancèrent leurs torches dans ma maison avant d’arracher les vêtements de la mère pour poser leurs regards diaboliques sur elle. J’étais là, dans un coin de la pièce tétanisée par la peur, impuissant face au chaos et à la destruction. Ayant finis son office, le bandit pris le temps de me regarder droit dans les yeux avant d’égorger ma mère qui elle n’avait pas perdu son sourire. J’assistais à la pire vision d’horreur de mon existence du haut de mes 10 ans avant de sentir un violent choc sur la tête m’assommer. Je me réveillai le lendemain dans un lit inhabituel mais familier. J’étais à Fimbulvetr chez mon oncle Sigurd qui m’avait sauvé des flammes. Ma sœur avait disparu, et mon frère était tout aussi introuvable. Tout ce malheur, c’était mon pleutre de père qu’il l’avait jeté sur nous, je nourrissais une haine, une colère dont je n’aurai jamais parier l’existence. A partir de ce jour mon oncle, m’entraîna au combat, à la traque et à la chasse sans relâche, sans manquer un jour, sans jamais faiblir. Il m’éleva comme son propre fils et devint mon seul allié dans ce bas monde. Le jour de mes 20 ans, et après avoir fait la tournée des auberges pour recueillir des informations je partis en direction de ma funeste mission : retrouver mon répugnant paternel. Il était caché comme une petite bête dans la forêt non loin. Je marchais le cœur lourd vers ma destination, je savais comment ce chapitre allait se finir. J’avais la gorge nouée, les poings serrés, le regard droit. Je ne mis pas longtemps à le trouver, affaler contre un arbre, ivre. D’une main je l’attrapais au col le relevant et le questionnant avec vigueur sur Rashel et Arsh. Il pleurait, me suppliant de le laisser en vie. Il jurait qu’il ne savait rien pour Rashel, et que Arsh s’était enfuit. Malheureusement pour lui je l’avais cru, et mon regard fit un rapide aller-retour entre mon fourreau et la tête de ce condamné. Pendant un instant, j’eu pitié de lui, me rappelant que c’était mon père. Puis le seul souvenir de la mère, violée, égorgée dans notre maison en flamme poussa seul l’épée dans la rate de ce lâché. Sans lâcher une seconde le regard, je sentais son sang coulait sur mes bottes. Je ne puis ressentir de bien être et de sentiment de devoir accomplis : j’étais aussi vide qu’à l’arrivée. J’aurai volontiers passait plus de temps à me torturer l’esprit, mais je reprenais connaissance dans la neige, allongé de tout mon long. Je devais me relever et faire route vers Kastalinn pour trouver Rashel et Arsh. Je devais me raccrocher à ce sourire.
Dernière édition par Khan Sang-de-Dragon le Dim 11 Aoû 2019 - 19:24, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: L’histoire de Khan Sang-de-Dragon Mer 31 Juil 2019 - 12:49 | | | CHAPITRE I : Balur J’étais de nouveau debout, déterminé à atteindre ma destination. Le blizzard s’était calmé ne laissant qu’une fine pluie de flocon, semblable à des cristaux. Le peuple trouve que la vie dans le Nord est rudimentaire et la neige déprimante. Alors que moi, je devais tout au Nord. Je lui dois mes heures les plus sombres mais aussi mes moments les plus glorieux. Tout ce paysage inspirait le calme et la sérénité, apaisant le vacarme intérieur de ma colère. Continuant de rêvasser je continuais ma marche dans l’orchestral silence qui résonnait dans la vallée. Après une bonne heure de marche, mes entrailles eurent le soudain besoin d’émettre un son plutôt disgracieux, me rappelant l’absence de repas aujourd’hui : j’avais sacrément faim. Et quelle vaine pour un chasseur comme moi : pas la moindre créature vivante dans le périmètre. Ma quête de victuailles se faisait longue et il serait honnête d’admettre avoir songer à manger le cuir de mes bottes un instant, je le concède. Encore après une longue marche, j’apercevais enfin un signe réconfortant : une cabane isolée dont la cheminée trahissais la présence au milieu du bosquet. A peine eu je le temps d’approcher de la bicoque qu’un Nain en sortis. Il se présenta sur le parvis, arbalète en main, fier du haut de son 1m10. D’un air menaçant, pointant son arme dans ma direction, il me jeta : « Bouges plus mon petit pote ou j’t’empaille ! »Il avoir l’air drôlement sérieux, j’avais intérêt à me tenir tranquille. Mais je ne sais pourquoi, voyant ce petit être m’hurler dessus de toutes ses forces, je ne pu m’empêcher d’imaginer une sorte de joute où il serait question de catapulter un partenaire nain vers une cible gigantesque, ou quelque chose dans ce goût la. Il faut dire que j’ai l’imagination fertile, je devrai peut être écouté mon oncle qui ne cessait de me rabâcher de raffiner mes distractions. Mais je m’égare, en guise de réponse je décidais de le traiter avec bienveillance, il n’avait pas l’air dangereux. Je lui dit en arborant un grand sourire : « Salutations Nain, enchanté de faire ta connaissance, je suis Khan, je ne te veux aucun mal. Tu as un prénom ? » Peu à peu son visage se desserra, il baissa son arme, et me fit signe de rentrer. Le lieu était singulier, placardé sur toute la façade avant il y avait des peaux de bêtes, témoignant de son expérience en chasse, il avait du me voir arriver de loin. Il ouvrait la porte d’entrée grinçante qui tenait encore en l’air par je ne sais quel prodige. L’intérieur était plutôt simple, chauffé par la cheminée rendant la pièce à vivre chaleureuse. Il me fit asseoir et me proposa une boisson chaude, nous permettant d’enfin avoir une vraie discussion, qu’il entama sans tarder : « Mon prénom c’est Balur, bière ou lait ? »C’était un dilemme, en effet. Mais la vraie question c’était : « Est ce qu’on pourrait les projeter à plus de 10 lieux ? ». Incorrigible, j’étais de nouveau accaparer par mon imagination, m’emprisonnant hors de la conversation. Après une bonne respiration je reprenais le fil de la conversation et finis par opter pour la bière qui était finalement le seul choix logique. Il enchaîna : « Navré de t’avoir menacer plus tôt, je t’ai pris pour un sauvageon. » C’était étrange, on ne m’avait jamais fait la remarque, pour satisfaire ma curiosité je me permis de le questionner : « Et quel élément vous a fait changer d’avis ? »Ce à quoi il répondit : « Quand tu t’es présenté, tu as réussi à faire une phrase compréhensible. »Effectivement là réponse était beaucoup plus banale et sans saveur que prévu. La discussion fut agréable, il était beaucoup plus sympathique qu’il n’y parait au premier regard. Dans la conversation je n’avais pas manqué de lui expliquer que je cherchais mon frère et ma sœur, qui avait disparu depuis plus de 20 ans. Je ne pouvais même pas avoir la certitude qu’ils étaient en vie. Durant toute la partie de ma vie où j’ai vécu chez mon oncle, il m’a toujours défendu de les chercher, souhaitant sans doute me protéger. Mais désormais je me devais d’accomplir mon devoir et de les protéger. La description physique de Rashel ne lui évoqua rien mais celle de Arsh lui sembla familière. Il m’assura qu’il savait où le trouver et que nous nous mettions en route de suite. Avant même de pouvoir soupirer, Balur était prêt, sac sur le dos et arbalète en bandoulière. Alors que nous étions au pied de la porte, prêt à mettre les voiles, il me lâcha d’un air sérieux : « Je te met en garde Sang-de-Dragon, ce voyage sera un autre calvaire pour toi. » |
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| Sujet: Re: L’histoire de Khan Sang-de-Dragon Ven 2 Aoû 2019 - 13:47 | | | CHAPITRE II : Instinct Encore une fois, une longue marche se profilait. Tout juste rassasié et désaltéré, je suivais ce nain que je connaissais à peine, avec l’espoir de revoir mon frère comme phare sur ma route. Balur n’était pas très bavard, et sa dernière réplique ne cessait de m’intriguer, comment pouvait il savoir qui je suis ? Je n’avais pourtant pas découvert mon tatouage, et je doutais que ce soit la peinture de guerre qui m’est trahis : les Sang-de-Dragon n’étaient pas les seuls à se distinguer de la sorte. Je n’osais pas lui posé la question, si proche de revoir mon frère je ne pouvais pas prendre le risque de le vexer. Chaque instant où je tentais d’en savoir plus sur notre destination, Balur restait silencieux, ne cessant pas une seconde la marche, des heures durant. À la tombée de la nuit, il m’adresse enfin la parole pour m’indiquer que nous allions installer notre campement pour nous reposer avant de reprendre notre périple. Sans tarder et sans un mot de plus, Balur partis trouver de quoi nous nourrir, me laissant seul avec mes pensées. Depuis le début de notre marche, une sensation de chaleur envahissait mon bras droit. Ce qui rendait curieux la chose, c’est que ma marque démoniaque semblait en être l’épicentre, je n’avais ressentis cela auparavant ou peut être n’en étais je pas sur... Une bestiole avait sûrement du me piquer, provoquant une inflammation, satanés insectes, je les haïs. Balur revint rapidement de la chasse et m’ordonna d’aller chercher du bois sec pendant qu’il préparait le repas. Une fois ma tâche accomplis et le feu nourris de ce bois, c’était à nous de passer à table. Sans lâcher un mot de plus Balur me tendit une assiette dans un silence religieux et ne manqua pas d’attaquer sans attendre. Mais lorsque le moment tant attendu arriva, que mes doigts se posèrent sur la cuillère, ma douleur au bras se fit sentir d’une telle intensité que je ne pu tenir l’assiette la laissant tomber par terre. Balur semblait particulièrement déçu, lui qui avait préparé ce repas. Il avait déjà engloutis son assiette, le faisant comprendre que je devrais jeûner encore une fois. La douleur se calmait légèrement mais demeurait assez présente pour m’empêcher de fermer l’œil. Le lendemain à la première heure, nous étions repartis de plus belle. J’avais bien tenté d’entamer une discussion avec mon nouvel ami mais ses réponses courtes et vagues me laissaient comprendre qu’il n’était pas très enclin à l’échange. Après une bonne heure de marche la neige se faisait plus rare et une falaise se profilait devant nous. Mon instinct me dictait de la contourner mais visiblement Balur avait décidé de la traverser. Un sentier rocailleux et étroit, voilà le seul chemin qui nous était permis d’emprunter. Après avoir grimper un petit moment, Balur pris enfin la parole : « Marquons un arrêt ici pour souffler, profite du paysage »J’avoue que je n’étais pas contre une occasion de reprendre mon souffle. Il est vrai que la paysage était magnifique, nous pouvions voir des montagnes enneigées au loin et une grande forêt de sapins se dressait au pied de la falaise. Mais alors que j’étais perdu dans mes pensées ma douleur au bras se raviva plus forte qu’elle ne l’avait jamais été. Je n’eu pas le temps de me ressaisir que j’entendais la voix changeante de Balur dans le creux de mon oreil : « Ton instinct ne t’as pas trahis pour le poison mais cette fois tu vas payé pour ta famille, Sang-de-Dragon. »A peine eu je le temps de me retourner que je fis face à Balur qui portait un sourire qui en disait long sur ses intentions. Sans avoir le moindre temps pour réagir il allongea le bras pour me pousser dans le vide. Stupéfait, je me sentais chuter de plus en plus vite, les branches de sapins s’éclatant dans mon dos, j’avais baissé ma garde. |
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| Sujet: Re: L’histoire de Khan Sang-de-Dragon Sam 3 Aoû 2019 - 22:14 | | | CHAPITRE III : Renaissance Pendant que je chutais à pleine vitesse, le temps restait comme figé, comme si le destin voulait que je prenne le temps de déguster cette trahison. Ce sentiment de dégoût que j’avais enfin enterré venait de refaire surface me rappelant sans cesse que j’avais baisser ma garde et que je méritais ce qui m’arrivait. Et puis plus rien, comme si j’avais quitté ce monde, impossible de me rappeler de l’impact. C’est comme si un voile blanc recouvrait mes yeux, seul face à mes pensées. Visiblement Balur voulait se venger de ma famille, que nous lui avons fait ? Je devrais avoir envie de le retrouver pour le tuer n’est ce pas ? Très peu pour moi, j’ai fais des promesses que je vais tenir, je dois le retrouver pour l’aider. Mais plus le temps de rêvasser, je me sentais revenir à moi, ouvrant peu à peu les yeux. J’étais allongé dans ce qui semblant être un lit d’auberge. Mon buste était entouré de bandage et la simple idée de bouger réveilla des douleurs intenses dans des endroits de mon corps dont j’ignorais l’existence. Il était peut être plus sage de rester encore un peu allongé. Sur ma gauche il y avait mes affaires et mon arme, alors que sur ma droite il y avait une table de nuit sur laquelle se trouvait une lettre fermée du sceau des Sang-de-Dragon. Ne pouvant pas bouger la seule occupation possible était de lire cette missive, ce que je fis sans attendre : « Khan,
Initialement, une bonne connaissance devait te réceptionner à Kastalinn pour que tu ne sois pas trop perdu. Mais voyant que tu tardais à faire ton entrée il envoya un éclaireur te chercher et il te retrouva aplatis au sol au pied d’une falaise. Si j’en crois son rapport, tu aurais parlé d’un nain et d’une douleur à ta marque démoniaque avant de tomber dans les vapes. Pour ce qui est du Nain, je n’en connais pas avec qui la famille puisse avoir une querelle, décris moi le par écrit que je puisse faire le nécessaire. Et au sujet de ta douleur, je ne peux que te dire de te souvenir de ton apprentissage ! Cette partie démoniaque vit en toi et d’après la description que tu as faire à l’éclaireur, c’était ton instinct qui sonnait l’alarme. Plonge au plus profond de toi et apprends à dompter ce potentiel. Si mes ordres ont bien été suivis, tu devrais être dans un lit, soigné et entrain de lire cette lettre. Prends le temps de te remettre et intéresse toi à la Milice, c’est le travail parfait pour toi. Tu deviendras un guerrier aguerris et tu pourras avoir un œil sur la ville et ses alentours, penses y. J’espère te revoir bientôt,
Ton oncle, Sigurd Sang-de-Dragon » Encore une fois j’avais agi tête baissée et si tout se beau monde ne s’était pas inquiété pour moi je ne serais peut être plus en vie. J’avais une écrasante sensation d’échec, cela me mettais hors de moi. Je devais me ressaisir et faire honneur à tous ces gens qui ont fait des sacrifices pour moi. Cela pris deux bons jours avant que je puisse me tenir debout. Sans perdre plus de temps j’enfilais mon tout mon équipement et pris la direction de la sortie pour enfin contempler Kastalinn de mes propres yeux. Je venais de quitter l’auberge, faisant mes premiers pas sur cette place dallée grouillante de monde. C’était un spectacle de couleurs, les toits ardoises venaient contraster les couleurs vives des colombages. La taille et la qualité des bâtiments variaient de parcelle en parcelle, donnant un aspect chaotique mais vrai à la ville. Et comment ne pas remarquer l’imposante muraille qui bordait la ville, quelque soit mon angle de vision, je pouvais la voir. Je ne pu m’empêcher de m’attarder sur l’ambiance qui y régnait, la vie était rude mais elle témoignait de la force des gens et de leur fraternité. Je me sentais bien ici, au milieu de cette fourmilière. Un air frais vint me caresser la joue, emportant avec lui une odeur de viennoiserie qui n’était pas sans me rappeler celle de ma mère. J’ai arpenté la ville pendant un bon moment afin de recueillir des informations sur la Milice, étant donné le conseil de mon oncle. D’après ce que j’ai entendu c’est une organisation honorable qui serait sûrement me faire progresser. Mais alors que je revenais de mon enquête, une petite fille était seule au milieu de la place, en larmes, n’osant pas bouger. Elle avait l’air vraiment triste alors je finis par me décider à l’aider et pour ça je lui dit : « Bonjour petite fille, tu as l’air bien triste, que t’arrive t-il ? »Elle était en sanglot, elle me répondit d’une voie tremblante : « C’est mon papa... il est bûcheron... un arbre lui est tombé dessus.... Il est coincé... »Je ne pouvais pas la laisser sans l’aider. Si je voulais aider les innocents je devais commencer par là ! Pour la rassurer, je lui dit : « Tu peux m’amener où est ton papa ? On va le sortir de là tous les deux, d’accord ? »Elle acquiesça et nous étions déjà en route pour secourir le père de cette petite fille. Une fois arrivé à la forêt en question je n’eu pas de mal à sortir le père de sa posture en faisant levier sur le tronc. Quand je pu voir la famille réunis je ne puis m’empêcher de ressentir une grande fierté en moi, mes actes ont eu un sens. Je pouvais rentrer à Kastalinn, plus motivé que jamais. |
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| Sujet: Re: L’histoire de Khan Sang-de-Dragon Lun 5 Aoû 2019 - 22:48 | | | ANNEXE I : Prédateur en herbe En cet hiver rude, cela faisait 2 ans que ma mère s’était éteinte. J’avais désormais 12 ans et j’ignorai toujours où pouvait se trouver Arsh et Rashel, pendant que moi je vivais ici avec mon oncle. Mon apprentissage avait déjà commencé et chaque pas dans la neige me rappelait la fatigue musculaire que je traînais comme un boulet. Mais aujourd’hui l’entraînement prenait un tournant : j’allais apprendre à chasser. Mon oncle m’avait confié un arc rustique avec quelques flèches que j’avais rangé dans mon carquois. Il me confia aussi une dague et son fourreau que je ne manqua pas d’attacher à ma ceinture. Nous marchions dans la forêt, d’un pas discret et efficace. On pouvait entendre les branches libérées un peu de neige à l’envol d’un oiseau ou encore le vent qui glissait entre les arbres ne laissant entendre qu’un sifflement. Moi j’avançais au milieu de cet environnement, mon arc à la main, la pression dans le ventre. Après quelques minutes de marche mon oncle me fit signe de m’arrêter, cachait derrière un arbre. Sans dire un mot de plus, il me conseilla de regarder devant moi : on apercevait une biche, seule, inconsciente de ce qui allait lui arriver. J’étais prêt pour ce moment, je me saisis d’une flèche dans mon carquois, j’armais l’arc quand mon oncle baissa mon arme pour me dire quelque chose d’important, qui restera graver à jamais dans mon esprit : « Tu t’apprêtes à ôter la vie de cette créature, sois conscient de cette responsabilité. Honore là de son sacrifice et ne la fait pas souffrir. »Je pris conscience que ce n’était pas un jeu ou un loisir, c’est un devoir à accomplir avec rigueur. Dans un calme tonitruant, je retenais ma respiration, ajustant ma visée. Et sans que j’eu besoin de commander le tir, la flèche partit à toute vitesse en direction de la biche. Le temps de réaliser que j’avais fais mouche, l’animal était mort, au sol. Je m’approchais doucement de son corps, ne détournant pas une seule fois le regard. Je ployais le genou devant son corps sans vie, chuchotant ses quelques mots : « Merci pour ton don, je travaillerai dur pour le mériter. » |
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| Sujet: Re: L’histoire de Khan Sang-de-Dragon Sam 10 Aoû 2019 - 12:05 | | | CHAPITRE IV : Nostalgie, partie I Le doux voile obscur de la nuit avait recouvert Kastalinn, j’étais allongé dans un champ, contemplant les étoiles, pensif. Quand je regardais ces astres, je ne pouvais m’empêcher de revoir tout le chemin parcouru jusqu’à maintenant. Est ce quelqu’un lira mes écrits un jour ? Peut-être. Alors en cette nuit calme et apaisante, une des histoires les plus marquantes de ma vie me revint. Reprenons depuis le début vous voulez bien ? Je suis le descendant d’un clan, les Sang-de-Dragon, occupant un petit village inconnu de tous loin des villes, dans le Nord. Dès ma naissance, ma mère ne respecta pas les traditions, si elle l’avait fait, j’aurai du quitter ma famille le jour des mes cinq ans pour suivre l’enseignement de mon clan. C’est donc, comme vous le savez, lorsque j’avais dix ans que je fus confié à un maître qui m’enseignera le combat aux poings, à la hache, à l’épée, à l’arc, à la lance, au bâton, à la fronde... Il m’a également enseigné la chasse, la survie en milieu hostile, la traque. Il eu aussi le temps de m’apprendre à écrire, lire, à bien se comporter ainsi que la stratégie militaire. Le jour de son vingtième anniversaire, le jeune Sang-de-Dragon doit défier son maître en duel. Si il gagne il pourra à présent jurer allégeance au clan, participer aux raids et fonder une famille. Mais dès le début de son règne sur le clan, le Jarl Ulrik décida de créer une unité spéciale au sein de ses hommes, qui restera en place pendant des siècles. Il donna un nom à ce nouveau groupe : les Veilleurs. Ces derniers avaient la garde d’un avant poste rudimentaire dans la foret, afin de prévenir d’une attaque de créatures ou d’hommes. Le jour de mes vingts ans, je parvenais à battre mon oncle en duel et ce que j’ai fais ensuite vous le savez déjà n’est ce pas ? Une fois rentré à Fimbulvetr, mon oncle me donna une lettre qui venait du Jarl Olguvej, actuel dirigeant du clan : « Khan Sang-de-Dragon,
Les histoires racontent comment tu as retrouvé ton traître de père pour le tuer sont déjà arrivées à mes oreilles, et je dois dire que je ne peux que te respecter pour la tâche amère dont tu t’es acquitté. Ayant prouvé ton courage, je suis convaincu que tu es prêt pour avoir de vraies responsabilités. Par la présente, je te nomme capitaine des Veilleurs et te donne une lune pour préparer ton paquetage et rejoindre la garde sur place. Que les dieux soient avec toi,
Olguvej »Je dois avouer que le fait d’avoir gagner la confiance des miens était agréable mais le fait de rester dans un camp miteux à monter la garde l’était moins. Cela faisait maintenant quelques jours que j’étais au camp, j’avais pris mes marques. La brise caressait doucement mes joues, les branches grinçaient au dessus de moi, j'étais calme. Je m'étais assis sur la terrasse de mon bureau, il faisait nuit noire, on ne pouvait distinguer que les torches. Je trouvais un certain apaisement dans la nuit, dans ce silence, je ne saurais dire pourquoi. Je pensais un peu à mes compagnons qui n'étaient toujours pas revenu, je pensais à la mort de mon père. Toutes ces réflexions ne tardèrent pas à me fatiguer, si bien que je décidais d'aller me coucher. Le sommeil ne m'y pas longtemps à m'envahir, mes journées étaient rudes et épuisantes. Cela faisait un moment que je me reposais quand soudain, quelque chose vint troubler mon sommeil. J'entendis comme un puissant bruit d'éclair étouffé. Sans plus attendre, je passais ma peau d’ours et pris ma hache en courant vers l'extérieur du camp. A peine dehors, un de mes coéquipiers, Klaus m'interpella : « Mon capitaine, la garde m'assure avoir vu un énorme éclair bleu se fracasser plus loin dans les montagnes. » J'étais perplexe, étaient ce les Dieux ? Ou simplement une catastrophe naturelle ? Je repartis me coucher, déterminer à partir demain voir ce qu'il se tramait là bas. Dès l'aube, après une nuit tourmentée, je m'empressais de me préparer. Bottes, gantelets, ma peau d’ours, sacoches et bandoulière, de la nourriture et ma hache à la ceinture. Le voyage serrait long, mais j'étais prêt, c’était mon devoir d’aller vérifier. Rien que traversait la forêt entière fut pénible, les monstres étaient aux aguets. Après être sortis de la forêt, je commençais à grimper en altitude. L’air se faisait rare, il faisait froid et la neige se faisait plus dense sous mes pieds. Aux trois quarts du chemin, je décidais de m'arrêter sur un rocher pour me manger un morceau. J’avais clairement sous estimé le temps qu’il faudrait pour arriver à mon but, je devais pourtant me hâter, sinon on me prendra pour un déserteur. Sans perdre plus de temps, je repartais en direction de l’endroit. Alors que j'arrivais à peu près à l’endroit que la garde m’avait décrit, je cherchais du regard quelque chose de frappant, le lieu où l'éclair avait frappé. Je balayais du regard la zone quand je remarquais comme un trou dans le flanc de la montagne, cela semblait peut probable mais je n'avais pas fais tout ce chemin pour faire demi tour maintenant. Je pénétrais dans ce qui semblait être une grotte, à l’entrée étroite et lugubre. Le faisceau de lumière émanant de l'entrée mettait en avant un rocher plat, sur lequel un loup semblait endormis. Voulant vérifier son état, et ne comprenant pas ce qui se passait, je m'approchais doucement de l’animal. Par instinct je me dépêchais de poser la main dessus mais par je ne sais quel prodige, une force obscure me projeta quatre mettre en arrière : impossible d’approcher le loup qui restait inconscient. |
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