Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Dim 10 Mai 2020 - 15:50
Les arbres immenses de Sylfaën ne cesseraient donc d'être ses repères. Ehawee avait rejoint les rangs de la Garde Zéphyr et s'y était adaptée rapidement. Il fallait dire que cela ne changeait pas grand chose finalement, cela lui donnait juste plus de légitimité à défendre les créatures sylvestres. Néanmoins, il y avait bien quelque chose que l'elfe ne s'y était pas encore faite : ses camarades. En effet, désormais, il ne s'agissait plus de monter seule ses opérations, elle avait une nouvelle famille sur qui compter. L'introvertie avait encore du mal à communiquer si bien que peu d'échanges eurent lieux entre elle et ses comparses. Elle se débrouillait pour passer inaperçue et cela l'arrangeait bien pour l'instant...
Perchée, comme à son habitude, sur une immense branche, elle avait décidé une fois de plus de s'isoler. Ceci dit, comme il fallait tout de même un moment ou un autre, briser la glace avec ceux qui étaient désormais les siens, elle voulut faire quelque chose d'utile. C'était ainsi que la femme sculptait des arcs, qu'elle commençait à maîtriser, afin de renflouer l'armement de la faction. Elle pensait que ce genre d'objet serait plus que bienvenu et que cela l'aiderait à avoir des premiers contacts avec ses congénères. Depuis, le début, elle redoutait d'avoir été plutôt froide et distante, ce qui ne facilitait pas la communication, et elle ne voulait que les zéphyriens se fassent une mauvaise image. Elle jugeait important de pouvoir se faire confiance, peut-être un jour remettrait-elle son sort entre leurs mains, et inversement...
La canopée pleine de vie était en outre le lieu idéal pour sculpter. Paisible et accompagnée du bruissements d'oiseaux, elle entama son oeuvre. Ehawee jugea qu'elle avait assez de matériaux pour confectionner quatre arcs. Elle débuta, en premier lieu, par tailler la forme grossière de ces derniers. Deux d'entres eux étaient en cerisier, les deux autres en sureau. La zéphyrienne préférait commencer par les quatre en même temps et procéder par étape plutôt que par pièce.
Tandis qu'elle finissait cette première partie, des esprits intrigués l'observaient au loin. Concentrée, elle ne releva pas leurs présences et continua en taillant la forme finale des armes. Après avoir vérifié que la flexibilité des pièces étaient idéales, elle ajouta les ficelles de lins. Il fallait qu'elles ne soient ni trop courtes, ni trop longues. Quelques heures plus tard, l'archetière en était déjà aux finitions. Ces armes, d'une efficacité redoutable, présentait également l'avantage d'être assez rapide à faire. Elle se redressa, satisfaite de ses fabrications.
...
La porte de l'entrepôt de la garde s'ouvrit lentement, une petite silhouette débarqua dans la pièces où plusieurs personnes échangeaient. L'ombre qui entrait semblait chargée de plusieurs objets, elle s'avança timidement. -Euh...Bonjour...Ahrcrrr, fit-elle en s'éclaircissant la voix. Voici quelques petites choses...les propos de la femme étaient désordonnés mais deux zéphyriens lui répondirent avec grands sourires. Ce premier pas semblait fonctionner, allait-elle réussir à être à l'aise avec eux ?
(Fabrication de 2 M'arc'guerite et de 2 Arcs argentés pour l'inventaire, merci bien !)
Pourfendeuse de Skarniens (Event)
Chasseur de poules (Event)
Jack'o'Piñata (Event)
Héroïne de l'Est (Event)
Hommage de FrörHeim (Event)
Chasseuse d'Acolytes de la Convergence (Event)
Rivale des Acolytes de la Convergence (Event)
Sculptrice de citrouilles (Event)
Sculptrice fidèle (Event)
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Jeu 21 Mai 2020 - 21:47
Arhiann avait entendu parler d'une magie spéciale applicable aux tonfas, qui permettrait de fournir sa propre vitalité à l'arme, en échange d'une célérité augmentée. Il lui avait fallu du temps pour identifier les composants nécessaires, et davantage encore pour les rassembler, mais elle disposait maintenant de tout ce dont elle avait besoin, et c'est encouragée par la réussite de son dernier bâton d'éther, bien plus efficace que ses prédécesseurs, qu'elle décida de se mettre à l'ouvrage. Elle utiliserait de nouveau du bois précieux de baobab, mais cette fois, il s'agirait seulement d'un petit ajout sur un matériau plus familier, quoique non moins noble : le gros de l'arme serait fait en chêne de Sylfaën, plus à même de s'accorder avec son énergie de faune, attachée à la région occidentale.
Son œuvre précédente avait utilisé l'eau comme support à l'imprégnation magique, cependant, la nouvelle création devait disposer de caractéristiques plus vives, moins nonchalantes, qui écartaient de fait cet élément trop tranquille. Le feu, par contre, à la fois bienfaiteur quand il restait maîtrisé, et potentiellement dangereux s'il s'échappait des limites souhaitées, se montrait parfaitement adapté, avec sa nature consommatrice de matière, et son côté toujours changeant. S'étant procurée des bougies spécialement conçues pour ce genre d'enchantement, la faune alluma la première une fois ses pièces de bois taillées selon ses intentions, et s'entoura des différents éléments qu'elle comptait utiliser. La flamme et la fumée dégagées sauraient les imprégner de leur pouvoir subtil.
Outre les dons des arbres, elle avait donc préparé une mâchoire de teeban, qui servirait avant tout de lien entre sa propre énergie et l'arme. Elle fit aller et venir l'impressionnant os dans la fumée, l'esprit focalisé sur les qualités de la créature, tout en fredonnant une note basse. Une à une, elle préleva les dents pointues, et pour chacune, fit couler quelques gouttes de cire rouge dans le creux de bois qui lui était destiné, avant de l'y fixer. Le reste de la mâchoire fut consumé à même la flamme, mais ne serait pas perdue : Arhiann tenait la future arme au-dessus, afin qu'elle se gorge des pouvoirs restants, puisqu'elle préférait ne pas intégrer l'os, trop imposant, dans l'arme de taille modeste qu'était le tonfa, au risque de le rendre peu maniable.
Elle procéda ensuite de la même manière avec un bois de daim ancestral, aux extrémités moins acérées, mais avec lequel elle ressentait davantage d'affinités. De plus, sa matière ligneuse, quoiqu'issue d'un animal, formait un intermédiaire parfait entre le végétal - le bois du tonfa, à irriguer de la force prélevée - et l'animal - dont proviendrait la dite force, puisque c'était l'ensorceleuse qui la fournirait. Elle scia les extrémités des ramifications à la taille des dents de teeban, qu'elle traita de la même façon, jusqu'à la disparition du reste de la structure par le biais de la bougie.
Ce qui resta alors de cire fut inséré, une goutte après l'autre, dans un creux qu'elle avait prévu dans cette éventualité - puis par petits copeaux pour la toute fin. Un bouchon de chêne vint refermer cette cache, et fut coupé puis poncé de manière à ne pas dépasser de la surface. La sculpteure obtenait ainsi un tonfa d'aspect féroce, constellé de pics qui affleuraient son bois lisse, y compris sur la poignée. Après un repos bien mérité, elle alla l'essayer, et malgré un instant d'hésitation au moment de le saisir à pleine main, Arhiann put constater qu'elle avait largement gagné en célérité. Bien sûr, ses paumes gardaient ensuite les marques de piqûres, et elle devinait que son sang avait nourri l'objet, mais c'était un prix à payer qui restait fort raisonnable, comparativement au bénéfice.
[fabrication de 2 tonfas du sacrifice + utilisation de 2 bracelets d'abondance + quête "en persévérant on arrive à tout" (si c'est ok)]
" il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel "
Le Marchand
Personnage Non Joueur
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Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Ven 22 Mai 2020 - 17:04
Rapport de fabrication :
Greil fabrique x2 Bâton'n'arcisse, x2 Bâton nagre, x2 Sceptre Opikal et gagne 30 points de métier, ainsi que 10 points bonus.
Commentaires sur le RP : Félicitations, tu passes au niveau Apprenti. Tu réalises la quête Liste de mots et obtient 500 pièces d'or. Tu réalises la quête La disparition et obtient x2 Potion d'hypersensibilité : tous les effets négatifs actifs infligés par le membre sont augmentés de 50%. + x2 Potion d'insensibilité : tous les effets négatifs actifs sur le joueur sont annulés.
Rapport de fabrication :
Charlotte Roseline III fabrique x2 Nénuphar'balète et gagne 10 points de métier, ainsi que 10 points bonus.
Commentaires sur le RP : Félicitations, tu passes au niveau Apprenti.
Rapport de fabrication :
Ehawee fabrique x2 M'arc'guerite, x2 Arc argenté et gagne 20 points de métier, ainsi que 5 points bonus.
Commentaires sur le RP : Félicitations, tu passes au niveau Expert.
Rapport de fabrication :
Arhiann fabrique x2 Tonfa du sacrifice et gagne 10 points de métier.
Commentaires sur le RP : Tu utilises deux exemplaires du bracelet d'abondance et tu obtiens deux exemplaires supplémentaires du Tonfa du sacrifice. Tu réalises aussi la quête En persévérant on arrive à tout et obtient 1 peau de troll des marais + 1 peau de troll des glaces + 1 peau des troll des forêts + 1 peau de troll des montagnes + 1 défense de pachyderme + 40 points d'expérience.
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Mar 26 Mai 2020 - 21:20
Atelier des Sculpteurs
Greil
L'art de la scupture - tiers 2
Les choses commençaient à changer au sein des ateliers de Weissaupt et plus particulièrement au sein de l'atelier de sculptures de celui-ci. Diverses statuettes avaient été commandées et d'autres œuvres d'art étaient en cours de fabrication à divers endroits. Assorties de livres et d'illustrations sur la culture des peuples, les sculptures se voulaient personnalisées pour chacune des cultures que le diplomate ou le général visiteraient. Celles-ci étaient encore en cours de création et notre maître d'arme sculpteur à ses heures perdues leur consacrait tout son temps libre. Cependant, ce n'est pas pour ses futurs cadeaux diplomatiques que notre avait sortit outils, bois et métal aujourd'hui. Non, Greil avait une nouvelle commande à honorer. Une commande payante et sans doute bien lucrative au vu du prix du matériel que notre homme allait devoir essayer de créer. Greil regardait donc le bon de commande, pensif et en pleine réflexion sur ce qu'il allait devoir faire. En premier lieu, il y avait une arbalète de commander, une Lapilazul'arbalète pour être précis.
C'est par celle-ci que notre homme allait commencer. Le plan de fabrication de la Lapilazul'arbalète était désormais en possession de notre homme, ainsi que de la matière première nécessaire. Il fallait pas moins de vingt-cinqs bois de cerisiers pour faire l'ensemble de cette arbalète. Vingts cinq unités de bois à sculpter, tailler et retravailler pour en faire les diverses pièces qui, une fois assemblées, encordées et reliées par diverses vis et pièce de métal, en feront une arme digne de ce nom. Le lapis-lazuli nécessaire pour cette arbalète était là pour servir de viseur et non d'ornement, il sera donc taillé avec la plus grande précision et incrusté dans une pièce de bois destinée à la visée. Celle-ci sera recouverte d'un métal ouvragé et particulièrement fin. La visée était le point le plus important de cette arme et ne devait souffrir d'aucun défaut.
Notre homme se mit donc à la tâche. Minutieuse et pleine de patience, l'élaboration de chacune des pièces était faite avec une parcimonie et un soin exemplaire. Vérifiée plusieurs fois, Greil ne passait à la pièce suivante qu'une fois absolument certaine que cette pièce était sculptée à la perfection. Vint ensuite la question de l'assemblage. Si les pièces étaient correctement réalisées, l'assemblage devrait se faire sans effort, selon le plan indiqué. Le soulagement de notre homme fut immense quand il vit que celui-ci ne posa aucun souci. La gemme avait été taillée et rentrait à la perfection dans son encoche. Les différentes pièces s'emboîtaient d'une manière idéale et il ne restait plus que le sertissage des pièces de bois avec les différentes pièces et vis de métal forgées. Quelques coups de maillet souples permirent d'encastrer définitivement ces pièces et la corde de l'arbalète fut posée sur l'arc de l'arbalète et bandée afin de tester le mécanisme. Un bruit parfait en vint aux oreilles de l'ancien général et Greil put tester le mécanisme de remontée pour bander la corde de nouveau.
Plaçant dans l'encoche prévue à cet effet l'un des carreaux que notre sculpteur avait prit soin de commander, Greil allait pouvoir tester son arme fraîchement fabriquée. Plusieurs cibles étaient disposées dans l'atelier, à différentes hauteurs et distances, afin de pouvoir tester l'efficacité de sa production. Le carreau partit droit quand le général pressa la détente. Touchant précisément l'endroit visé, il semblerait qu'a courte portée, cette arbalète ai une précision parfaite. Il fallait maintenant tester sur une portée plus longue, celle correspondant à la portée normale d'une arbalète. Ce fut donc un nouveau carreau qui fut posé dans l'encoche destinée à cet effet et notre homme visa sa cible avant d'appuyer de nouveau sur la détente de l'arbalète. Ce ne fut pas un plein centre, mais cela était dut au fait que Greil n'était pas aussi bon tireur que bretteur. L'arbalète avait touché sa cible précisément là ou notre homme avait visé. Celle-ci était donc suffisamment précise pour son client, mais notre homme voulait connaître la précision absolue de son arme.
Greil prit donc les carreaux restant et une cible avant de filer dans les Jardins de Weissaupt. Le citronnier géant en son centre commençait à offrir ses fruits, mais cela n'était pas eux que notre homme alla trouver. Non, Greil venait de poser sa cible le plus loin possible contre le rempart faisant face au jardin et il allait maintenant essayer de tirer plusieurs carreaux. La corde et la détonation étaient d'assez bonne qualité pour avoir une portée finalement plus élevée que la moyenne et sa précision étaient toujours aussi exacte. Le seul souci étant que la flèche subissait les lois de la gravité et descendait doucement vers le sol passé quelques centaines de mètres. Satisfait de sa création, Greil rentra de nouveau dans son atelier, remballant l'arbalète et regardant la suite de la commande. La récréation est désormais terminée et il va falloir de nouveau retourner travailler.
La seconde partie de la commande était composée de cinq armes identiques. Il s'agissait plus précisément de cinq bâtons arnaniques nommés les Bâtons métallisés. Ils tenaient leur nom du fait que le bois n'en était pas le seul composant, mais un alliage métallique venait également lier le tout. Les propriétés du bois étaient précises et c'est pas moins de vingt septs unités de cerisiers qui allaient être utilisées par bâtons à fabriquer. D'une part, il fallait faire les cinq bases des bâtons. Cinq "tubes" respectifs qui seront recouverts d'alliages de métaux et dont le cœur sera donc en cerisier. Le bois de cet arbre fruitier avait été choisi pour sa capacité à endurer le fait d'être recouvert de métal en fusion sans pour autant en être détruit. Ensuite, il fallait concevoir le pommeau de bois qui sera également recouvert de métal. Rond, parfaitement rond, il devra se superposer au bâton. Cinq pommeaux identiques simplement posés sur les cinq bâtons de bois. L'alliage métallique allait lier l'ensemble dans un bâton arcanique d'apparence simple. Cet alliage allait être composé de fer, connu pour sa malléabilité en forge, mais aussi de l'adamantium connu pour son extrême solidité et ses propriétés arcaniques.
Les dernières pièces de bois seront donc les moules ou seront coulé l'alliage, tenant et liant les deux pièces de cerisier. Sculptés dans des bûches de cerisier, ceux-ci accueilleront donc le métal en fusion. En leur cœur et tenu par deux tiges de fer, les pommeaux et bâton composant l'arme sont placés au cœur du moulage afin que l'alliage coulé dans le moule les fusions ensemble à tout jamais. Sur la grande table de l'atelier, notre homme avait suivi cette procédure en cinq exemplaires. Une fois le moule en cerisier noirci et le métal froid, Greil put ouvrir ceux-ci et examiner ces bâtons. La base était la, il ne restait maintenant plus que la dernière étape. Notre homme allait devoir poncer le tout pour le rendre parfaitement lisse et y sculpter les inscriptions arcaniques demandées. Le travail fut long, laborieux et précis, mais les cinq Bâton métallisés furent forgés et sculptés mains exactement comme leur commanditaire de la tour des mages l'avait souhaiter.
La commande était donc terminée et prête à être expédiée. Une Lapilazul'arbalète et pas moins de cinq Bâtons métallisés, exactement comme demandé. Il ne restait plus qu'a emballer correctement cette commande et attendre que le commanditaire ne vienne les chercher.
[HRP] Conception d'un Lapilazul'arbalète pour 25 bois de cerisier + 1 lapis-lazuli et de 5 Bâton métallisé pour 27 bois de cerisier + 1 minerai de fer + 1 minerai d'adamantium. Pour un total de 5 minerais de fer + 5 minerais d'adamantium + 1 lapis-lazulis et 160 bois de cerisier à prendre dans mon inventaire[/hrp]
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Mer 27 Mai 2020 - 21:04
Rapport de fabrication :
Greil fabrique x1 Lapilazul'arbalète, x5 Bâton métallisé et gagne 30 points de métier. Il gagne également 10 points métier en récompense bonus.
Commentaires sur le RP : Félicitations, tu passes au niveau Compagnon. Tu réalises la quête Première fabrication d'apprenti et gagnes 1 os doré + 10 points d'expérience. Quelques petites erreurs d'inattention sur le singulier/pluriel.
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Dim 31 Mai 2020 - 20:00
Y’a des choses qui changent pas avec le temps, pour sûr ! Et l’une d’elle c’est qu’Oskar aimait toujours avoir deux, trois, même parfois douze cordes à son arc pour pouvoir remplir sa bourse en toute tranquillité ! Et depuis peu bah il s’est trouvé une vraie passion pour la sculpture, le marsupial. Après, son dernier projet c’était un tonfa qui, certes, lui avait rapporté une petite somme, mais maintenant fallait passer au niveau supérieur. On gagne pas beaucoup de pépètes à équiper les racailles avec du bois ! Alors le trésorier se mis à réfléchir, et quand on connait la bestiole c’est là qu’on commence à prendre peur ! Et je vous assure que y’a de quoi parce que vous savez ce qu’Oskar s’est dit ? Vous savez c’est quoi son plan pour gagner plus de flouze en faisant de la sculpture ? Sculpter des bâtons magiques ! Ah oui oui oui, on parle bien d’Oskar, le gars qui pétoche dans le cirque à chaque fois qu’il croise une bestiole un peu trop bizarre, ce gars-là ! Je vous assure que ça va être de la top qualité les armes magiques fabriquées par un oiseau pareil !
Mais il y tient à son projet et il va même se renseigner auprès d’un ensorceleur de la capitale ! Parce qu’il est pas non plus complètement fêlé de la cafetière et il sait que c’est pas au fond de son verre de rhum qu’il apprendra à faire des bâtons. Et après quelques recherches il a trouvé le bon gars ! Un ensorceleur qui a été, tout d’abord, pas mal surpris de voir arriver cet animal qui y connaissait strictement rien, qui avait aucune fichue idée de comment on faisait de la magie, mais qui voulait fabriquer des armes pour ces gens-là. Tu me diras, on fait pas plus désintéressé comme projet, là tu peux oublier les arnaques sur les capacités du bâton et compagnie parce que de toute façon il comprendra pas spécialement ce qu’il se passe dans son bout de bois.
Toujours est-il qu’au bout d’un moment le bougre avait suffisamment de connaissances pour commencer à les faire, ses bâtons d’Ether ! Ouais il avait choisi ce genre de babioles parce qu’il trouvait le nom sympa. Faire un bâton d’Ether c’est quand même autrement plus compliqué que de tailler une massue ou un tonfa, mais l’exercice est aussi autrement plus sympa ! Parce qu’un ensorceleur ou un pugiliste ce qu’il veut c’est pas un bête morceau de bois lisse et sans saveur, non ! Ce qu’il veut c’est un machin qui a de la gueule, qui a l’air un peu vieux, un peu mystique, donc en fait la plus grosse partie du boulot quand vous voulez sculpter un machin pareil c’est de trouver le bon morceau de bois. Si vous êtes motivés vous pouvez vous balader en forêt, creuser un peu pour trouver le bon filon, mais si vous êtes une grosse feignasse comme Oskar bah faut savoir que pas mal de mages se débarrassent de leurs sceptres qu’ils ont, au préalable, vidés de leur magie parce qu’ils en veulent un nouveau. Du coup si vous récupérez ces carcasses bah vous avez tout ce qu’il faut pour faire votre bâton à vous.
Une fois que vous avez ça y’a plus qu’à le rafistoler, le décorer, l’arranger un peu pour pas que ça soit trop cramé que c’est pas vous qui l’avez fait, et ensuite y’a plus qu’à ajouter les matériaux précieux, ceux qui vont être bien chargés en magie et… ah bah nan en fait. Parce que vu qu’Oskar c’est un débutant, un bleu, bah il sait pas comment trouver ni même travailler ces machins comme les têtes de monstre ou les cristaux de glace. Du coup il compte bien s’en tenir là, pour le moment, faire de la récup’ de bois de sureau, en faire des bâtons d’Ether bon marché et les vendre ! Oh et pour la partie enchantement il peut compter sur son pote, pardon, son mentor d’ensorceleur qui avait bien gentiment accepté de l’aider s’il pouvait récupérer une partie de l’argent. On a rien sans rien, mais ce serait autrement plus lucratif de faire ça que des tonfas, moi je vous le dis ! Voilà donc notre Oskar, après plusieurs jours, prêts à aller vendre deux-trois bâtons aux ensorceleurs du coin !
[HRP: Conception de 3x Bâtons Nagre pour un total de x111 bois de sureau]
Le Marchand
Personnage Non Joueur
Messages : 5952 Expérience : 21615
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Dim 7 Juin 2020 - 23:39
Rapport de fabrication :
Oskar Gretter fabrique x3 Bâton Nagre et gagne 15 points de métier. Ainsi que 5 points métier en récompense bonus.
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Lun 8 Juin 2020 - 9:59
Atelier des Sculpteurs
Greil
L'art de la scupture - tiers 3
Ce fut donc une nouvelle commande qui arriva au sein des ateliers du bois de Weissaupt en cette matinée aussi froide qu'ensoleillée. Nuls bâtons de mages ou d'arbalètes ultras précises n'ont été commandées ce matin, mais bel et bien quelques tonfas et une massue particulièrement solide. Arbalète que le commanditaire n'est jamais venu chercher, cela dit, et qui traîne toujours dans les ateliers de Weissaupt avec ses quelques carreaux. Dans une boite en bois que l'ancien général avait pris la peine d'ouvrager, l'arbalète était toujours en attente de son propriétaire et Greil en attente de son règlement pour cette pièce d'art qu'il jugeait particulièrement réussi. La commande du jour n'irait pas à l'institut de magie, non, mais plus pour des institutions nettement plus martiales, voir guerrières. C'était un agglomérat de pugilistes, enfin une association de cinq personnes plutôt, qui s'entraînaient sans relâche entre eux et qui avaient besoin d'armes un peu plus efficaces. Ce fut donc une commande de pas moins de cinq Thon'Fhas qui furent commandés.
Les Thon'Fhas sont des tonfas de conceptions assez particulières. Composés à la toute base de bois de sapins leur rendant une légèreté et une solidité particulière et nécessaire au maniement de ce type de matraque. Les tonfas se divisent tous en trois parties aussi importantes les unes que les autres. Nous avions déjà la partie la plus évidente, à savoir le grand coté et la pointe servant essentiellement à la parade et a amplifier les coups de coudes. Le petit coté, terminant par le talon, sert à amplifier ce qui aurait pu être un coup-de-poing et sert uniquement à l'attaque. La dernière partie est donc la poignée terminant par une boule de sécurité simplement nommée la tête de poignée. Un tonfa pèse environ un demi-kilo pour une taille aux alentours de soixante centimètres et les Thon'Fhas n'y font pas exceptions.
La particularité des Thon'Fhas par rapport aux autres armes de leur catégorie est justement les matériaux utilisés, en plus du bois de sapin, pour sa conception. Ainsi, le grand côté sera souvent et simplement du sapin sculpté, gravé et solidifié avec une bonne résine de bois. Rendant l'arme tout aussi solide que magnifique sur sa grande longueur. Les gravures, en style tribal, permettent de dissimuler les possibles entailles et éclats provoqués par la parade d'une griffe ou d'une lame un peu trop solide et affûtée. Pour les cinq Thon'Fhas commandés, notre ancien général porta une attention toute particulière à ces dites gravures. Voulant faire de chacune de ces armes, des pièces uniques, Greil personnalisait les gravures selon leurs destinataires. Gravant leur nom en petit sur la pointe, notre homme partait ensuite sur des gravures représentatives de ce que Greil savait de leurs histoires. Nous avions donc une arme personnalisée pour chacun des destinataires de cette commande.
Il en vint maintenant le travail de la poignée. Devant être solide et avoir une excellente accroche, celle-ci sera donc recouverte de cuir. Le cuir de crocodile a cet avantage d'être suffisamment souple pour être malléable et être fixé de manière définitive à la poignée ainsi qu'a sa tête de poignée. Matériau solide, le cuir de crocodile tombera en lambeaux bien des années après que le bois de sapin ai rendu l'âme et ce type de bois peut travailler pendant des siècles. Assez tendre et respirant, le cuir de crocodile s'adaptera à la forme de la main qui l'empoignera pour une accroche parfaite. Si la main s'en retrouve transpirante ou le combattant immergé, le cuir du saurien aquatique devrait pouvoir absorber celle-ci pour éviter toute glissade de l'arme hors de la main lui appartenant. Ceci est un avantage tactique bien pratique pour les combats aquatiques ou sous les pluies torrentielles.
Il ne restait plus qu'a parler du petit coté et du talon. C'est précisément là que les écailles de Kelpi entrent en jeu. Les alliés de l'ancien général, ayant rejoint Wysteria avec lui à bord du Yarmouth, avaient accepté de lui céder leurs écailles de Kelpi lors de la traversée et Greil leur trouvait finalement une utilisation bien précise. Flexible et solide à la fois, l'écaille de kelpi pouvait être chauffée et déformée par le sculpteur suffisamment expérimenté pour en recouvrir le talon du tonfa. Une fois refroidie, l'écaille retrouvera toute sa solidité d'antan, se scellant d'elle-même sur le talon en se rétractant sous l'effet du froid après avoir été chauffée à blanc comme un métal. C'est pendant cette procédure particulière que le sculpteur pouvait lui donner la forme qui lui plaisait. En général, les commanditaires demandaient une pointe ou une petite lame faite en écaille et le client de Greil ne faisait pas exception à la règle ce matin-là. Ce furent donc cinq pointes et lames qui furent sculptées à l'extrémité du talon, sur l'écaille encore chaude. Petit détail intéressant, c'est au moment de refroidir l'écaille que le sculpteur peut lui donner sa couleur définitive et il semblerait que le commanditaire en soit au courant. Ce fut donc cinq fioles de colorants qui avaient été confiés à l'ancien général pour ces cinq écailles. Pour les couleurs, il y avait respectivement du rouge, du bleu, du jaune, du vert et du noir.
Après avoir travaillé la teinte des cinq Thon'Fhas aux couleurs dignes d'un sentaï et avoir pris soin à ce qu'aucune goutte de ces colorants indélébiles ne touchent le bois ou le cuir des armes que notre homme venait de créer, Greil examinait ses cinq armes afin d'en détecter le moindre défaut. L'ancien général était en train de se bâtir une réputation de sculpteur de qualité et Greil ne voulait pas tout gâcher avec des armes livrées avec une finition imparfaite. Une fois ce contrôle des travaux finis effectués, Greil mit ces cinq armes à sécher. Elles étaient terminées.
Ce fut précisément à cet instant précis qu'entra dans la pièce un des jeunes employés de Weissaupt, une des nouvelles têtes assez nombreuses employée par Elincia pour entretenir et faire tourner le château-fort et ses ateliers à un régime correct en attendant de reprendre du service au nom du Stolenmark. Le jeune homme tenait dans sa main un billet au nom du général, billet que la main intimidée tendit à l'artisan avant de prendre prestement congé. Il s'agissait d'une nouvelle commande. Un guerrier, plus précisément un barbare avait cassé sa massue et en désirait une autre, plus solide. Le pauvre combattant se battait visiblement avec une Masse Ureau qui avait fait plus que son temps. L'humble guerrier demandait, dans sa missive, la possibilité d'avoir une autre arme comme par exemple un Gourdaim. Les matériaux nécessaires à sa conception étaient bien là, livrés ce matin dans le stock de l'atelier avec la missive dans les papiers de commandes jusqu'à ce qu'elle soit amenée au général, une fois validé. La somme pour son travail, en revanche, n'y était pas, mais le pauvre aventurier ne semblait pas rouler sur l'or et errait plutôt sur les routes, donnant ce qu'il pouvait pour son arme pour le coup.
Âme généreuse, Greil décida de lui concevoir sa massue malgré tout et ne prendrait que la moitié de la somme qu'il avait pu donner. Pouvoir se défendre est bien, mais s'acheter à manger est primordial pour survivre également. Bien qu'élémentaire dans sa conception, cette massue en restait tout de même très efficace. Le Gourdaim demandait une belle quantité de bois de sapin. Les fibres devaient être hautement condensées pour plus de solidité avant d'être sculptée pour leur donner leur forme finale. Il fallait également un peu de bois de sureau pour lier le tout, afin que les fibres ne se desserrent pas avec le temps. Pour le haut de la massue, c'était du bois de daim ancestral qui était utilisé, d'où le nom unique de l'arme. Les pointes du bois de daim ancestral étaient d'une solidité à toutes épreuves. Une fois retravaillé et fixé sur la pointe de la massue grâce à un jeu d'emboîtement des diverses pièces de bois, le bois de daim faisait office d'arme pour le moins particulièrement efficace.
Comme pour les Thon'Fhas, lorsque le Gourdaim fut terminé, notre homme passa à son inspection pour le moins minutieuse. Ce n'est pas parce que l'arme est vendue à prix réduit que le travail doit être bâclé et notre homme ne voulait pas vendre une pièce à moitié terminée. Ce fut donc après cette inspection et quelques retouches suivis d'autres inspections minutieuses jusqu'à ce que l'arme soit parfaite que Greil arrêta son travail, concluant que cette pièce était terminée. Remise dans le stock des expéditions avec son bon de commande, ce Gourdaim devrait faire un heureux qui devrait y voir une grande différence avec son ancienne Masse Ureau. Le travail de la journée était terminé et Greil pouvait enfin se reposer jusqu'à la prochaine commande désormais.
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Mar 16 Juin 2020 - 0:05
La petite affaire d'arbalète marchait plutôt bien, mais plus Charlotte avait de membres d'équipages plus il devenait difficile de nourrir ces bouches. Heureusement pour ses finances, Kerol, l'homme requin, savait depuis longtemps se nourrir seul et pêcher son lot de poisson journalier, sans cela ses finances se serait écroulées. En ce qui concernant le reste de la troupe, Nathalie, Lucie et Lily, n'avait pas grand appétit conformément à leur gabarit. Autant dire que ça travaillait dur dans les coulisses d'Ishtar, chacun y avait son rôle.
Les filles s'attelaient toutes à la tâche exceptée la gobeline Lily qui avait deux mains gauche en ce qui concernait la sculpture. Pour compenser, elle leur jouait régulièrement de la musique, ce qui ne déplaisait au propriétaire de l'auberge à qui cela ramenait un peu plus de clientèle qu'à son habitude. Charlotte avait commencé à s'intéressée à l'assemblage d'arbalètes de meilleures qualités, histoire de ne pas se traînée une mauvaise réputation. De plus en plus elle pensait à installer une boutique dans cette ville. Cela pourrait lui servir provisoirement de base où amarrer tout en lui procurant un revenu fixe et, avec quelques employé, celle-ci pourrait même commencer à tourner toute seule.
Kerol, servait de moyen de dissuasion naturel. A part les géant et quelques hybrides, qui n'étaient pas légion à Ishtar, peu de personnes n'osait ne serait-ce que croiser le regard de la bête. Savoir que cet homme pêchait depuis des années dans les mers maudites suffisait à effrayer les plus téméraires. Ishtar, qui plus est, était une ville où il fallait savoir faire sa place, où on ne se préserve pas des bandits en étalant simplement sa fortune aux yeux des Pirates.
Alors qu'elle s'afférait à la fabrication d'une Lapiluzi'arbalète, la matriarche senti Lucie s'approchée d'elle.
- Pourrais-je vous parler une minute, mère? Demanda-t-elle à son oreille.
Levant un sourcil, intriguée, sa mère répondit :
- Tu as finis ton arbalète? Le marché commence dans moins de deux heures avec le retard qu'on a prit.
- Oui, répondit-elle.
Toujours plus obéissante dans ses actes que dans ses paroles, Lucie restait fidèle à elle même. Charlotte prit quelque seconde pour déposer et nettoyer son pinceau puis se leva pour discuter avec Lucie au rez-de-chaussée qui n'était autre que le bar de l'établissement.
- Je pense qu'il seraient grand temps qu'on arrête cette histoire d'arbalète et qu'on retourne à la mer rapidement. C'est un équipage que nous avons là pas des artisans. On pourrait éviter d'attendre le Ruby et se débrouiller autrement...
Quelle petite idiote insolente, pensa alors Charlotte.
- Et dit moi comment on s'y prendrait? Tu sais combien ca coûte un pareil rafiot?! Et crois moi qu'il nous faudra au moins ça pour les mers Maudites. Et si tu penses qu'on aurait le droit de récupérer un autre bateau que le miens sans en payer les frais, c'est que tu es bien sotte mon enfant!
La matriarche contenait son énervement jusqu'à ce que sa fille rajoute :
- On pourrait essayer de rejoindre l'Ombre des Côtes... Ou un autre navire! On est pas si nombreux pour l'instant, peut-être même qu'on ne sera pas assez pour le Ruby au final.
Le visage de Charlotte avait virer au rouge, elle n'en pouvait plus qu'on remette ses choix en question alors que son plan lui semblait parfait. Elle attrapa le poignet de sa fille et serra avec force, assez pour lui faire mal.
- Ecoute moi bien ma p'tite. Soit gentille avec ta mère et arrête de dire des bêtises. Je commence sérieusement à en avoir marre de tes petits airs de princesse, à croire que j'ai élevée une idiote!
Alors que Lucie, le regard apeuré, sentit l'emprise de son poignet se détachée, sa mère rajouta :
- Fait moi confiance, et on sortira de cette condition misérable plus vite qu'il ne le faut pour le dire... Va aider les autres à présent s'il te plait.
Charlotte se prit la tête dans les mains, fatiguée des attentes incongrues qu'on avait vis à vis d'elle. Le rôle de capitaine n'était pas facile à assumer dans ces conditions, sans même un navire. Enfin, ce n'était pas le moment de pleurnicher sur son sort. La nuit fut longue mais le marché d'Ishtar allait bientôt ouvrir, et il fallait à tout prix vendre ces trois pauvres arbalètes.
[Fabrication de x2 Nénuphar'balète & de x1 Lapilazul'arbalète]
Le Marchand
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Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Dim 21 Juin 2020 - 18:02
Rapport de fabrication :
Charlotte Roseline III fabrique x2 Nénuphar'balète et x1 Lapilazul'arbalète pour gagner 15 points de métier. Elle récupère aussi 5 points métier pour un bon RP.
Commentaires sur le RP : Tu réalises la quête Première fabrication d'apprenti et gagne 10 xp et i os doré.
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Mar 30 Juin 2020 - 18:30
A nouveau sur les routes, l'elfe était sur le chemin du retour du lac Fresha. Elle avait été là-bas pour sa quête spirituelle. Marchant sur les routes fendant la forêt de sapin, l'archère avait peiné pour trouver une quelconque charrette pouvant l'aider à retrouver Sylfaën plus rapidement. Après quelques jours dans les bois, elle aperçu une roulotte où plusieurs personnes l'invitèrent à monter. Ehawee, méfiante d'une telle hospitalité, les rejoignit tout de même.
Après quelques échanges, elle apprit qu'ils formaient un petit groupe d'ami vagabondant de part et d'autres de Dùralas : ils étaient nomades. Tout souriants, ils ne présageaient aucunes malveillances. La femme était même troublée de leurs esprits de générosité et de liberté. Elle resta avec eux durant quelques temps pour traverser une bonne partie du désert d'Harena. Elle se sentait cependant étrange. En effet, ces gens-là avaient tellement de choses à raconter tandis qu'elle n'avait que peu à dire finalement. Ils semblaient avoir traversés tant de choses. Elle se trouvait vide.
-Que fais-tu ? demanda une nomade intriguée. -Je fabrique une arbalète, répondit Ehawee qui était assise sur le rebord de la roulotte en marche, taillant des lamelles de chêne qui chutaient sur le sol aride du sentier du désert. -Oh ! Tu ne vas tuer personne avec ça ? fit la femme en rigolant. -Je sculpte des armes, c'est en quelques sortes mon travail, fit l'elfe sur un ton rassurant. -C'est assez incroyable en tout cas, dit-elle tandis que l'archère lui sourit. Elle marqua une pause avant de songer à quelque chose. Est-ce que je pourrais te passer une commande, tu penses ? -De quoi cela s'agit-il ? -Le bâton d'éther que j'utilisais s'est brisé...C'est le seul moyen que j'ai de me défendre sur les routes, sans lui, je dois compter sur les autres. -Un bâton d'éther ? Vous êtes une ensorceleuse ? demanda la créature sylvestre. Elle ne connaissait pas beaucoup les arcanes du vides mais avait observé Arhiann se battre et il fallait dire que cette magie était impressionnante. -Oui ! Ehawee était perplexe. Elle ne savait pas si elle était en mesure de concevoir une telle arme. Elle était loin d'être à l'aise avec la magie, d'autant que cette magie-là lui semblait insondable. Ceci dit, elle comprenait tout à fait le besoin de l'humaine. -Je vais essayer, je vais voir ce que je peux faire.
Le soir-même, la roulotte arrivait à l'orée de l'immense forêt occidentale, son foyer natal. Comme le petit groupe venait de franchir le marais et savait Sylfaën plus sûr, ils décidèrent de faire une halte et d'ériger un campement temporaire...Sans oublier de fêter la traversée du désert comme il se devait de l'être. Le lendemain, Ehawee s'était levée relativement tôt. Se faufilant entre les corps ivres de ses compagnons de routes, les restes de bouteilles vides et toiles de tente renversées par la soirée, elle s'attela à la confection du bâton un peu plus loin dans un coin isolé.
Suivant les plans appris à l'atelier d'Ishtar, elle entreprit de dessiner l'arme sur son carnet avant de tailler le bois. Une fois la forme obtenue, et c'était le plus simple, elle inséra un saphir à l'endroit voulu. Cette pierre était connue des ensorceleurs pour être un bon catalyseur des arcanes immatérielles. Ceci dit, elle dut s'y prendre à plusieurs reprises afin de trouver la meilleure incrustation possible. Après le sertissage, Ehawee voyait bien que quelque chose n'allait pas. Elle n'était pas une spécialiste, mais l'énergie qui se dégageait de l'arme était instable, voire insoutenable. Il fallait peut-être un autre ingrédient afin de contrebalancer le pouvoir du néant. *Je dois trouver l'harmonie entre vie et vide.*
Faisant une pause, elle sortit de sa concentration et alla marcher aux alentours. Dans un état détendu, la femme plus réceptive aux ondes extérieures fut en mesure de percevoir une présence. Remontant la trace d'un courant énergétique, elle tomba nez à nez avec un ruisseau. Elle avait un peu d'expériences désormais, et savait reconnaître un esprit puissant lorsqu'elle en rencontrait un. A son contact, avec sa main, l'eau prit une forme humanoïde qui dansait à la surface. -Native de Sylfaën, tu sembles soucieuse...une voix résonnait en provenance de l'esprit. -J'ai l'impression de n'être qu'une page blanche, là où d'autres on vécu milles aventures, fit-elle à la présence spirituelle en songeant au groupe de nomade. Elle trouvait ce sentiment étrange, après tout, elle avait tout de même au moins le triple d'âge qu'eux. -Fruit des bois, je suis l'esprit de la rivière, et j'existe depuis plusieurs millénaires. Pourtant, chaque gouttelettes me semble toutes aussi nouvelles que les autres. Elles servent à alimenter la faune et la flore des environs et toute fleur, tout animal à son propre rythme. Le temps agit différemment sur les entités. -Tu dois te sentir si seul, esprit de la rivière, de voir tant de vie et de mort s'écouler. -Je ne suis pas triste, car j'évolue aussi à mon propre rythme. -Je comprend, admit Ehawee, mélancolique. Il était vrai que les créatures de Dùralas n'étaient pas égales en terme de longévité. Il était déroutant pour l'elfe de côtoyer ce groupe d'humains trentenaires. A cet âge là, elle était encore enfant. Même à 188 ans, elle se sentait nouvelle et débutante tandis qu'eux paraissent matures et expérimentés. Ils semblent avoir traversés toutes les épreuves. L'archère sentit tout à coup une grande solitude vis à vis de cette différence qui n'était qu'autre qu'une conséquence de sa race. Etait-ce cela qui incitait une partie de son peuple à ne vivre qu'entre-eux ? Elle resta plantée devant le courant, pensive, avant de songer au bâton d'éther. La source de vie perpétuelle que représentait la rivière serait le parfait équilibre avec la magie du vide. Plongeant l'arme dans l'eau, elle laissa l'esprit enchanté cette dernière, créant le lien entre les deux grâce à son énergie spirituelle. -Je te remercie de me prêter cette infime partie de ton être, esprit de la rivière, fit-elle avant de retrouver le campement.
Une fois là-bas, elle fournit le bâton d'éther à la nomade puis rassembla ses affaires. Il était grand temps qu'elle rentre auprès des zéphyriens, elle avait bien des pages blanches à remplir.
(Fabrication d'1 Van Helzio à équiper à la place de l'arc et d'1 Ethernel à mettre dans le sac. Réalisation des quêtes Premières fabrication d'expert & En persévérant on arrive à tout, merci.)
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Mer 1 Juil 2020 - 1:31
La Charlotte n'avait pas très bien gérer ses affaires. Trop soucieuse de ne pas raté l'occasion qui s'était présenter à elle en récupérant les pièces de F.A.U.V.E., elle en avait mit de côté le commerce d'arbalète si bien que les ressources achetées ne suffirent plus pour leur nombre de mains. Qu'importe, bientôt ils seraient sur la mer et cette histoire d'arbalètes serait loin derrière eux. Armé le Ruby, maintenant qu'elle l'avait récupérer suite à une escarmouche, était une priorité, mais il fallait également avoir de quoi nourrir l'équipage pour leur première expédition et seul ce commerce lui promettait le capital nécessaire. Il était certes pratique d'avoir un homme-requin à bord pour la pêche mais celui-ci mangeait presque autant qu'il arrivait à pêcher.
Les pieds sur la table, Charlotte observait Lucie et Nathalie s'afférer aux deux pauvres arbalètes qu'elles pouvaient se permettre de construire avec leur peu de moyens. Sirotant son vin elfique, sur lequel elle ne faisait pas tant d'économie, mangeant ses fraises toutes fraîches du marché, elle tentait de savoir ce qui pouvait bien se passer dans la tête de ces gamines. C'est plus comme dans l'ancien temps, pensa alors Charlotte, regardez moi ces p'tites inconscientes... On les a trop gâté pour sûr!
Sur le pas de la porte Kerol se grattait tranquillement la fesse gauche au travers de son short. L'Abyssal n'était jamais bien loin de sa patronne, comme elle lui avait bien expliquer. Il avait beau être lent de la comprenette, il obéissait au doigt et à l'oeil, la matriarche n'en demandait pas plus. Sur le pont, mademoiselle Pot-en-Beurre ne cessait de fredonner des airs joviales qui donnaient même mal à la tête de la Gobeline pourtant professionnelle du Art'Orc. Cette femme donnait l'impression à notre pirate qu'un chat noir passait continuellement sur son pont. Il y'avait quelque chose d'anormal dans cette manière d'être toujours heureuse et souriante. Et puis, elle se rapprochait un peu trop de Lucie à son gout. C'était elle sa mère, non?! Et non cette magicienne pas foutu d'exploser quoi que ce soit et qui se baladait pourtant avec la même nonchalance qu'un Tungstène! Enfin, la Charlotte avait continuer à respecter cette espèce de tradition qu'avait instaurer Amélia et qui consistait à laisser sa fille à peu près libre jusqu'au jour où elle lui volerait immanquablement son corps ainsi que ses souvenirs. C'était une façon de la remercier en quelque sorte...
- Si tu continues à t'gratter les miches j'vais v'nir te les mordre, Kerol! Plaisanta tout d'abord Charlotte avant de reprendre d'un ton plus sérieux. Heureusement qu'on a pas à recevoir de camarades de l'Ombre des Côtes pour aujourd'hui...
Alors qu'elle terminait sa phrase, les filles finissaient justement leurs arbalètes. C'était le moment d'aller sur le marché pour essayer de les refourgués et voir si il n'y'avait pas non plus quelques pièces intéressantes. Malheureusement, c'était aussi le moment d'allez écouter ces prédicateurs de misère des religions de tout poils qui vantaient les mérites de la purification, du partage et de tout ce qu'elle considérait comme de belles conneries. Enfin, elle préférait cela que de laisser son capital entre les mains qui que ce soit.
[Craft de x2 Nénuphar'balète + Quête métier VI : "La liste de mots"]
Le Marchand
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Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Dim 5 Juil 2020 - 12:02
Rapport de fabrication :
Ehawee fabrique x1 Van Helzio, x1 Éthernel et gagne 10 points de métier. Ainsi que 10 points métier en récompense bonus.
Commentaires sur le RP : Tu réalises les quêtes Première fabrication d'expert pour gagner x1 Rubis, x1 Saphir, x1 Émeraude et 30 points d'expérience et En persévérant on arrive à tout pour gagner x1 Peau de troll des marais, x1 Peau de troll des glaces, x1 Peau des troll des forêts, x1 Peau de troll des montagnes, x1 Défense de pachyderme et 40 points d'expérience.
Rapport de fabrique :
Charlotte Roseline III fabrique x2 Nénuphar'balète et gagne 10 points de métier. Ainsi que 10 points métier en récompense bonus.
Commentaires sur le RP : Tu réalises la quête Liste de mots et gagnes 500 pièces d'or. Tu passes aussi au rang Compagnon.
Chasseur de trés'oeuf (Event)
Citrouille de la Convergence (Event)
Pourfendeur de Skarniens (Event)
Chasseur de poules (Event)
Héros de l'Est (Event)
Hommage de FrörHeim (Event)
Rival des Acolytes de la Convergence (Event)
Sculpteur de citrouilles (Event)
Découpeur de citrouilles (Event)
Fléau des citrouilles (Event)
Sculpteur fidèle (Event)
Depuis les événements du campement des Perracks, le nordien passait de temps en temps une journée ou deux au sein du campement des Dragonniers afin de s'assurer que tout se passait bien dans le Nord. Aucune menace pressante, hormis les Skarniens, ne semblait s'être déclarée sur le territoire de la Jarl Selsya Åsa. Le natif du Grand Nord pouvait alors se concentrer sur les problèmes latents et définir d'une solution pour les rayer définitivement de la carte. Théoriquement, ça semblait facile. Mais en pratique...
En déambulant entre les tentes, Uskøl se laissa distraire par l'atelier de sculpture des Dragonniers dans lequel de nouvelles pièces en cours s'étaient emmagasinées. Comme d'habitude, il n'y avait aucune réalisation létale ou contondante dans les projets et certaines pièces pouvaient même être vendues à de riches familles kastalinnoises, endoriennes ou stellaroïses. Peut-être s'agissait-il là d'un moyen pour la guilde de récolter des fonds. À moins qu'une toute autre version des faits soit d'actualité. Quoiqu'il en fut, Uskøl s'en moquait bien et préféra feuilleter les carnets pour trouver l'inspiration qui ne fut pas difficile à dénicher en la matière d'un projet intéressant : un bâton avec un manche renforcé par un alliage de métal. C'était une réalisation qui demandait aussi des aptitudes de forgeron, un art que le nordien ne connaissait pas, bien entendu. Il avait besoin d'informations et d'aide. > Vous savez y faire avec la forge, n'est-ce pas ?
Uskøl trouva un ferronier attelé à une tâche ; une arme, une armure ou une pièce quelconque de métal, peut lui importait. Il l'accosta afin de discuter de ce curieux bâton et de la manière dont il pouvait s'y prendre pour arriver au résultat escompté. Le nordien n'était pas des plus doués en parole, mais il saurait faire de son mieux pour obtenir ce dont il avait besoin. > Vous pouvez m'aider avec ça ? (Uskøl lui montra la fiche du carnet sur ce bâton en acier.) C'est pour l'acier, précisa-t-il. > J'avais saisi... (après quelques instants de lecture, d'analyse et de réflexions, le forgeron donna sa réponse) Je peux t'préparer le métal, mais j'ai besoin de la base pour le recouvrir. Sans le bâton en bois, je suis coincé. > Je m'en occupe.
Le sculpteur novice remballa les feuilles d'instructions, fit un signe de la tête à l'artisan des Dragonniers et s'en retourna à l'atelier pour s'atteler à la tâche plutôt aisée qui lui incombait. Si le nordien n'avait qu'à préparer la base en bois de sureau, il aurait terminé en un rien de temps. Néanmoins, Uskøl n'était pas à l'aise avec l'idée de seulement fournir une branche taillée et poncée. Il voulait s'y appliquer et y accorder quelques détails que le métal recouvrerait, certes, mais n'effacerait pas de la nature propre du bâton. Il n'était question que de runes nordiennes pour attirer la bonne augure. > L'arme des présages... Ce jour sera marqué dans le bois, se commanda-t-il à lui-même.
Il ne fut pas très longtemps au natif du Grand Nord pour obtenir un bâton en bois de sureau convenable : bien taillé et poncé. Ce n'était pas du grand art, mais c'était tout ce qu'Uskøl était capable avec les compétences qu'il possédait alors. Le nordien ne s'était pas contenté de bêtement sculpter le bâton ; il s'était inspiré des travaux qui traînaient dans la tente et de ce qu'il pouvait trouver dans les différents manuels manuscrits siégeant ci-et-là. Un savoir se nichait à quelques pas de lui et le sculpteur n'avait presqu'à se baisser pour le récolter, du moins partiellement. Le sureau donnait un bois clair, pas autant que le bouleau, mais assez pour se montrer sous un jour assez mystique. C'était parfait pour l'utilité que voulait en faire le nordien et dès qu'il fut satisfait de la première étape, il récupéra une petite lame coincée dans un étui en bois d'if et portant diverses inscriptions aussi bien sur le métal que sur le manche. Uskøl se servit de cette sorte de poignard presque sacrificiel pour marquer son bâton des runes désirées. Le nordien prit tout son temps et y accorda un intérêt et une concentration peu communs. L'homme du Grand Nord se devait de bien faire les choses. > J'en ai terminé. Remplissez votre part, commanda le nordien au Dragonnier rattaché aux forges. > Pour de l'acier, j'ai besoin de minerais de charbon. Pas de copeaux en bois mais... > Voilà, l’interrompit Uskøl en lui laissant une sacoche avec les minerais demandés.
Le forgeron acquiesça et se mit au travail pour fondre les minerais et façonner l'alliage nécessaire pour le bâton en acier. Ce serait une pièce particulière, si bien que le nordien garda un œil imperturbable sur les actions de son fournisseur de métal, bougeant de temps en temps les lèvres pour prononcer des mots qui personne ne pouvait entendre. Ce n'était pas une simple réalisation pour Uskøl et il comptait bien rendre honneur à sa journée avec cette pièce qui pour lui serait d'exception.
> Uskøl fabrique x1 Bâton en acier <
Le Nord n'oubliera pas !
Le Marchand
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Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Mar 7 Juil 2020 - 19:27
Rapport de fabrication :
Uskøl fabrique x1 Bâton en acier et gagne 5 points métier.
Chasseur de trés'oeuf (Event)
Citrouille de la Convergence (Event)
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Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Mar 21 Juil 2020 - 0:33
Depuis la précédente fabrication de sculpteur, le nordien de la Milice et des Dragonniers se présenta une nouvelle fois dans l'atelier général du campement où rien ne semblait avoir changé depuis sa dernière visite, deux jours plus tôt. Ça lui allait parfaitement ; Uskøl pourrait s'occuper tranquillement de ce pourquoi il s'était retrouvé en ces lieux, à savoir la fabrication d'une fronde, une arme peu connue des nordiens qu'il avait vu dans le manuel traînant sur une de ces tables.
Le patron ne semblait pas si difficile que ça, mais le natif du Grand Nord préférait être prudent ; la forme de l'arme s'avérait être plutôt particulière et la partie "boisée" pas aussi présente qu'on ne l'aurait cru. Ce serait alors un défi de choix pour l'apprenti sculpteur et lui permettrait d'étendre ses maigres connaissances et compétences. Peut-être même que ce savoir-faire l'aiderait à réaliser des pièces moins martiales et plus... familiales, peut-être ? > Si les Dieux me trouvent dignes, peut-être que je pourrais sculpter en leur honneur...
Réaliser des arcs, des bâtons de sorciers ou autres ne constituait pas ce que le nordien attendait de cet art manuel. Bien entendu, il s'agit des créations les plus rentables surtout en considérant la rareté de certaines ressources comme le bois, curieusement. Ce qu'Uskøl attendait de la sculpture sur bois était bien plus simple puisqu'il s'agissait seulement de l'art du traitement et de la transformation du bois avec des outils taillés pour cette activité et non des haches de bûcherons ou autres instruments beaucoup trop bruts. Ce qui intéressait réellement le guerrier aux cheveux rouges, c'était l'art décoratif et religieux. Une arbalète pouvait tout aussi bien servir de décoration ou d'instrument religieux. Mais Uskøl ne s'intéressait pas à cette branche.
Chassant ses pensées, le nordien s'attela à la tâche et récupéra des plumes d'aigle pour le cordage renforcé avec des copeaux de bois de cerisier. Une poche alourdie par une topaze concassée et une petite structure de bois. Les poignées étaient elles aussi dans ce matériau typique des sculpteurs. Ce n'était pas une arme très commune, mais elle avait un certain charme. Toutefois, Uskøl serait complètement incapable de s'en servir. Un arc, bien entendu. Mais une fronde ? Curieuse chose.
> Uskøl fabrique x1 Lanceur de topaze <
Le Nord n'oubliera pas !
Le Marchand
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Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Ven 24 Juil 2020 - 0:04
Rapport de fabrication :
Uskøl fabrique x1 Lanceur de topaze et gagne 5 points métier.
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Dim 26 Juil 2020 - 21:40
Atelier des Sculpteurs
Greil
L'art de la scupture - tiers 4
Une nouvelle journée commençait au sein des Ateliers de sculpture du fort gelé nommé Weissaupt. Une nouvelle journée, mais également une nouvelle commande spéciale pour les ateliers. Fini les statues décoratives et les pièces de charpente ou de sols de grands bâtiments, aujourd'hui la commande allait être basée sur l'archerie et le combat à distance. Cette commande n'allait pas être traitée par les sous-fifres ni les sculpteurs lambda, il fallait la patte d'un expert dans le domaine et l'ancien général était le seul pour le moment à avoir les connaissances et la maîtrise nécessaire pour réaliser avec le brio nécessaire ce genre de matériel.
La commande était payée d'avance et provenait d'un groupe de passionnés de la nature, combattant essentiellement à distance. Étonnement, celle-ci se composait que de trois articles alors que d'habitude, les clients n'hésitaient pas à demander au moins cinq ou six articles différents. Mais celle-ci était payée d'avance et Greil, homme d'honneur qu'il en est, n'allait ni bâcler son travail ni le faire à moitie. Pour les remercier de leur confiance, l'expert en sculpture ayant appris ses dernières connaissances auprès des Djollfulins allait y apporter une attention toute particulière, voulant aller bien au-delà de la qualité demandée et payée pour ces ouvrages. La commande n'était compotée que de trois pièces, trois armes de combats à distance. La première était un Arc de Link. Connu pour sa forme unique et la qualité de sa corde, un véritable lien incassable obtenu par un tissage précis de ces liens acheté chez les Rabclaws.
L'arc de Link est donc un arc conçut de la fusion de deux bois, le bois de chêne connu pour sa solidité sans pareil et le baobab servant ici à alléger et assouplir l'arc grâce à sa composition fibreuse. La fusion de ces deux bois permet donc un arc avec une poignée d'une solidité exemplaire, presque parfaite, sur laquelle sont fixées deux branches flexibles, mais tout aussi solide. La corde, en tissage fin et travaillé, permet de bander l'arc de plusieurs pouces avec force et stabilité. Il en résulte un arc avec une puissance de projection pour le moins colossale et la possibilité de lancer plusieurs types de flèches, même les plus lourdes. Certes, il est possible de lancer les flèches classiques, mais aussi les flèches élémentaires, les flèches-bombes à la puissance colossale, mais aussi les flèches d'argent dont la pureté tuerait bien plus d'un vampire.
Il allait falloir donc prendre toute une attention particulière envers cette arme pour effectuer un travail proche de la perfection, et cela, à chaque étape de la conception de chaque pièce. Arkos serait d'une grande aide pour ce genre de travaux. Cet homme connaît les arcs et les arbalètes comme personne, capable de voir un défaut à des kilomètres dans l'arme la plus soignée d'un maître absolut. L'ancien général lui en offrira sans doute une, une fois leurs retrouvailles effectuées, mais revenons-en à nos travaux. En premier lieu, il fallait fabriquer la poignée entièrement en chêne et gravé et sculptée avec soin et précision. Le creux de poignée devait être exactement à la bonne taille, taillée et sculpté pour épouser la forme de la main gauche qui le maniera. Inutile de dire que la personne qui a commander cette pièce s'y connaît à la perfection en Arc, puisqu'il a fourni la taille de ses bras et un moulage de sa main gauche. Cependant, le corps de l'arc, ou la poignée, si vous préférez, n'est pas composé que du creux de poignée. Il y a également le repose flèche à fixer et l'avant de la poignée à sculpter avec le logo familial du futur propriétaire, un triangle composé de trois triangles plein et d'un creux en son centre.
Chaque extrémité de la poignée est composée de fenêtres dans lesquelles se trouvent les fixations de chacune des futures branches, inférieures et supérieures. Celles-cis nécessitent un travail d'une minutie et d'une rigueur parfaite, aucun jeu ne doit exister et retirer une branche en plein combat doit relever de l'impossible. Ceci fut sans doute l'étape la plus compliquée et la plus longue du général qui y consacra presque toute une après-midi, revenant sans cesse sur son travail pour améliorer un détail qui ferait la différence entre l'excellence et la perfection. Certains penseraient à un justauboutisme exagéré, mais quand on se passionne pour son travail comme le maître d'arme se passionne pour la sculpture, alors ceci n'est qu'un après-midi joyeux passé à s'amuser. Cela dit la poignée fut terminée, proche de la perfection après presque une journée de sculpture.
Il vint ensuite le temps de la création des deux branches, inférieures et supérieures. La composition solide du chêne mêlée à la souplesse des fibres de baobab allait permettre une souplesse exemplaire de ces deux branches aussi les deux poupées, ou les encoches pour la corde en terme plus clair, devaient être travaillées pour que celle-ci ne puisse pas se retirer, et ce, quelle que soit la puissance avec laquelle l'arc est bandé. Il restait donc à faire la dernière et la plus importante pièce de l'arc. La corde d'arc devait être composée de deux liens dit "incassables". Acheté chez les Rabclaws, notre sculpteur en avait deux à disposition qu'il allait devoir tresser ensemble. Un travail de longue haleine, car la corde d'arc devait être souple, extensible et extrêmement solide à la fois et cela demandait une certaine application dans son travail. La corde devait avoir aussi cette capacité particulière de reprendre sa forme d'origine, une fois retirée de l'arc, afin de ne pas se détendre avec le temps.
Une fois cette corde tressée, il fallait l'habiller de ses différentes pièces. De petites pièces de metal fixées sur la corde et ne pouvant pas bouger donc, fixée exactement à la hauteur prévue pour être en face de la poignée, au niveau du repose flèche. Il s'agit du repère d'encochage, encerclé par les Tranches fils. Ce fut donc après ce petit mais important travail de précision que l'arc fut terminé. Une pièce quasiment parfaite dont notre combattant pouvait être fier. Après avoir rangé son œuvre dans un écrin de lin, attendant la livraison du colis à son futur propriétaire, notre homme regarda la suite de la commande. Il s'agissait de deux Van H'Elzio, deux arbalètes qui devaient avoir la condition obligatoire d'être absolument identiques pour refléter l'esprit de leurs futurs propriétaires, deux jumelles en tout point identique également. Notre homme allait donc devoir doubler chacun de ses mouvements pour faire les deux armes en même temps.
Les Van H'Elzio sont des arbalètes, donc composés d'un arbrier, la pièce principale, mais aussi d'un déclencheur pour tirer et d'une noix pour y enclencher le carreau et viser. Il reste l'arc qui ressemble à une version miniature d'un arc normal et de la corde, tendue mécaniquement désormais. Souvent, les Van H'Elzios ont un étrier à l'avant, pour tenir l'arbalète et s'en servir de coup-de-poing, si besoin. La conception des arbriers allait être minutieuse, devant respecter l'identisme des deux armes. Ceux-ci doivent abriter des mécanismes précis, à savoir l'intégralité du déclencheur. Décorés de serres d'aigles et d'os dorés, les deux-pièces avaient un certain caché digne de certains soldats marins une fois terminés. La noix de chacun des Van H'Elzio n'était pas de la conception de Greil, mais d'un forgeron en qui celui-ci avait toute confiance. Parfait dans leur forge, ces deux pièces pouvaient rentrer exactement là ou il fallait, stoppant les carreaux et remplissant la fonction de viseur et de bloqueur de cordes jusqu'à ce que le mécanisme ne les libère. L'arc fixé sur l'arbrier et sa corde montée, et voici que les deux Van H'Elzio avaient une allure absolument magnifique et terriblement identique.
Testant ces deux nouvelles pièces comme il avait testé sa Lapilazul'arbalète, Greil pouvait dire que leur portée était meilleure, ainsi que leur légèreté et leur précision. Deux belles armes qui devraient ravir les deux jumelles arbalétrières qui les avaient réclamer. Rangeant celles-cis dans leurs boites de transports, Greil n'attendait désormais plus que la livraison en pensant déjà à ses futurs travaux. Ce Lapilazul'arbalète qu'il a conservé aurait bien besoin de quelques améliorations.
[HRP]Prend place après que le marchand ai validé ces échanges => https://www.lemondededuralas.org/t823p600-les-echanges-les-recherches Fabrication de : x1 Arc de Link : 10 bois de chêne + 10 bois de baobab + 2 liens incassables x2 Van H'Elzio : 10 bois de chêne + 10 bois de baobab + 2 serres d'aigle + 1 os doré x2 toutes les ressources nécessaires sont dans mon inventaire [/HRP]
Validation des quêtes : V. "En persévérant on arrive à tout" Objectif : Fabriquer, au sein du même RP et sans l'utilisation d'un porte-bonheur, deux équipements coûtant entre 1000 et 1500 pièces d'or (possibilité de réaliser cette quête grâce à une commande). Butin : 1 peau de troll des marais + 1 peau de troll des glaces + 1 peau des troll des forêts + 1 peau de troll des montagnes + 1 défense de pachyderme + 40 points d'expérience.
III. Première fabrication d'expert Objectif : Fabriquer pour la première fois un équipement d'expert dans un RP métier. Butin : 1 rubis + 1 saphir + 1 émeraude + 30 points d'expérience.
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Ven 31 Juil 2020 - 15:27
Toute courbée sur elle-même, l'elfe tentait tant bien que mal de tailler les minuscules morceaux de bois détenus entre ses doigts. La précision et la patience que l'exercice demandait relevait plus du travail d'orfèvrerie que des compétences de sculpteurs. En effet, Ehawee avait entreprit la fabrication d'arcs pour des utilisateurs un peu spéciaux : les mouss'queterres.
Afin de convenir d'une alliance avec ce peuple de Sylfaën, la Garde Zéphyr s'était mise leur préparer un présent. Parmi les objets destinés à ce don, il avait été convenu que des équipements adaptés aux souris pouvaient être les bienvenus. C'était une manière comme une autre de montrer que, malgré une différence de taille, les protecteurs de la forêt tentaient un premier pas pour comprendre ces autochtones. Ces armes ne devaient pas uniquement servir au combat, elle devait être également porteuse de l'artisanat des "Grandes gens", et ainsi un partage de connaissance et de technicité.
-Cesses donc de bouger ! fit Holy à l'attention de son mannequin improvisé, Diagoras, ce qui sortit l'archère de sa concentration en lui arrachant un sourire. La thérianthrope s'était également portée volontaire pour la conception de l'équipement car il se trouvait qu'elle possédait des compétences en armurerie. Cela tombait bien car, la mission diplomatique leur avait été confiée à toutes deux et ainsi, elles avaient investi l'atelier de la faction sylvestre.
Quelqu'un d'autre aussi tombait bien. Diagoras, le mouss'queterre et compagnon d'aventure d'Urua, était un autre confrère zéphyrien. Il avait gentiment accepté de tester les différentes créations des deux femmes, et, surtout, d'être le modèle sur qui elles pouvaient prendre les mesures. La Garde Zéphyr n'avait, au final, que très peu d'informations sur le petit peuple alors la présence d'un de ces individus était une aubaine pour l'éventuelle future alliance.
-Diagoras, interpella Ehawee, après avoir tant bien que mal assembler les différents éléments de sa pièce, si Holy n'a pas besoin de toi pour le moment, peux-tu l'essayer s'il te plaît ? -Eh bien, allons-y ! Vérifions si vos grandes mains savent faire dans la finesse de temps en temps ! Et puis comment refuser une démonstration de mes compétences d'élite ? Un petit rire synchronisé s'empara des deux artisanes. Le mouss'queterre, plein d'entrain, attrapa l'arc et les flèches miniatures et visa une petite cible d'entraînement. Cette fois, c'est la bonne : léger, maniable, flexible, redoutable ! Il vous a fallut sept tentative tout de même...Mais cela en vaut le résultat, cette arme fera pâlir mes confrères les plus exigeants, parole de Mouss' !
(Fabrication de 2 M'arc'guerite, si c'est possible, j'aimerais utiliser le bois du coffre de la garde zéphyr directement, soit 62 bois de sureaux, je précise que ces armes seront utiliser dans le RP diplomatique et non pour un but personnel. A mettre dans mon inventaire ou dans le coffre de faction, selon ce qui est plus simple par la suite.)
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Sam 1 Aoû 2020 - 20:10
Atelier des Sculpteurs
Greil
L'art de la scupture - tiers 4
Ce fut donc une nouvelle séance de sculpture qui se profilait pour le général. Une petite commande de quatre armes dont l'ancien général n'avait entendu parlé que très récemment. Les frondes avaient le vent en poupe depuis quelques mois dans les rixes et combats. Il faut dire que leur légèreté générale, leur facilitée d'utilisation et leur précision leur offrait une place de choix dans le combat à distance, et ce, malgré leur faible portée et le coté assez limité des dégâts qu'une fronde pouvait occasionner comparée à un arc.
Certes, une fronde ne pouvait pas tirer de flèches longues comme deux bras humains mais seulement quelques cailloux gros comme la paume d'une main. Cela dit, la fronde ne prenait pas la place d'un arc et pouvait être dissimulée facilement. De plus, les munitions de fortunes pouvaient de trouver dans la nature, contrairement aux flèches qui demandent une expertise et une rigueur particulière pour être taillées. L'ensemble de tous ces avantages expliquaient pourquoi les frondes étaient en plein essors actuellement et notre expert dans l'art de la sculpture n'en était donc pas surpris lorsqu'il vit que la commande se composait de quatre rondes.
Les deux premières étaient des Fronde'boisiers. Des jouets d'enfants, en réalité, mais pouvant être presque aussi dangereuses qu'une dague émeraude si bien maniées. Composée de bois de sureaux savamment sculptés et donc la structure était solidifiée par des défenses de sangliers, ces petites frondes avaient une certaine qualité bien que l'esthétique ne soit pas au rendez-vous pour ces petites armes. Les élastiques et la cuillère de cuir se voulaient également présents pour l'aspect pratique et non l'aspect esthétique de l'arme qui sera, logiquement, souvent dissimulée au vu de sa petite taille.
L'ancien général prit sur lui d'avoir une attention toute particulière lors de la taille de ses deux pièces. Découvrant la conception de ses armes et se voulant le plus précis possible, Greil s'en referait souvent aux manuels qu'il avait dû se procurer pour apprendre à réaliser de telles œuvres. La minutie et la curiosité de l'aventurier lui avaient permis de faire l'essentiel de ces deux armes en quelques heures, celles-cis étant particulièrement simples, aussi Greil décida de faire quelque chose pour l'esthétique des pièces. Ce fut donc avec son ciseau à bois et beaucoup d'attentions que notre homme entreprit de graver le manche de chaque pièce de divers motifs ainsi que du nom de son futur propriétaire.
Ces deux frondes faites, les petites et discrètes Fronde'boisiers, Greil devait s'atteler à la suite de sa commande. Deux Fustibale forestières étaient demandées. Il s'agissait certes toujours de frondes, mais nous avions passer un niveau coté puissance. Nettement plus grandes que leurs petites sœurs les Fronde'boisiers, nous étions désormais loin du jouet pour enfant. Pouvant rivaliser avec un arc argenté, ces frondes balançaient des pierres de la taille d'un poing avec une puissance pour le moins remarquable. La portée et la précision étaient, cependant, nettement moins bonnes que sur un arc, mais celles-cis étaient nettement plus maniables et donc plus rapidement maniées pour un poids sensiblement équivalent.
Greil s'appliqua donc également à la conception de ses deux frondes, nettement plus grandes et voyantes et dont l'esthétique avait été travaillée lors de leur création. Cette commande avait, finalement, prit toute l'après-midi du général qui allait pouvoir mettre en livraison ses toutes premières frondes.
fabrication de : 2 Fustibale forestière => 2 becs d'aigle + 1 serre d'aigle + 10 bois de cerisier + 1 échantillon de bave de crapaud 2 Fronde'boisier => 3 défenses de sanglier + 16 bois de sureau
Bois et bave dans mon inventaire, ressources chassée dans le topic susnommé[/HRP]
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Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Dim 2 Aoû 2020 - 22:08
Arhiann avait un peu oublié l'écaille de kelpi qu'elle avait précieusement sauvegardée depuis sa traversée vers Wystéria, et c'est en faisant du rangement qu'elle la retrouva au fond d'un sachet, encore aussi brillante que quand son porteur était en vie. Elle la posa bien en évidence sur sa table basse, avec l’idée de l’emmener avec elle le lendemain, lorsqu’elle assurerait la permanence à Poehina, la boutique de Mohana : ce serait là l’occasion idéale pour commencer à en faire quelque chose, même si pour le moment, elle ne savait pas encore exactement quoi.
Une fois installée dans l’échoppe, vide à cette heure matinale, la faune ressortit l’écaille, et la tourna et retourna longuement entre ses mains pour décider de son usage. Elle était solide malgré sa translucidité , et presque tranchante lorsqu’on promenait le bout de son doigt contre sa bordure : il y avait là quelque chose à utiliser, assurément. Avec un petit rituel pour la rendre encore plus résistante, et encore plus acérée, elle pourrait apporter de beaux bénéfices à un tonfa assez ordinaire, en plus du côté esthétique qui n’était pas négligeable non plus.
Comme elle ne pouvait risquer d’être interrompue dans sa magie par un client importun, Arhiann se lança plutôt dans la préparation de l’arme physique. Elle ne chercha pas à faire compliqué, et se basa sur le premier tonfa qu’elle avait réalisé, modifiant seulement les matériaux pour obtenir un objet de meilleure qualité, maintenant qu’elle avait les moyens et la connaissance pour les travailler : au lieu du sureau, elle utilisa du bois de sapin, et pour la poignée, elle remplaça le simple cuir de sanglier par la plus exotique peau de crocodile, qui s’avérait aussi bien plus solide.
Malgré les interruptions dues aux passages dans l’échoppe, la sculpteure avait terminé son ébauche lorsqu’elle laissa la place à Mohana et, comme elle n’avait aucune ronde de prévue avant le lendemain, elle se rendit près d’un lac bien tranquille de la forêt, pour être au calme dans sa tâche d’imprégnation de l’objet marin. Concentrée sur sa rencontre avec le kelpi, noble animal marin qu’elle avait regretté de devoir éliminer, l’ensorceleuse utilisa naturellement l’eau comme élément vecteur de puissance, s’y immergeant elle-même ainsi que les deux pièces qui, jointes, formeraient un nouveau tonfa.
Percevant l’écaille toute vibrante de magie au creux de sa main, la faune fit ce qu’elle n’avait jusqu’alors jamais osé : elle appela l’éther pour inciser très légèrement le bois, juste assez pour y glisser l’objet sans que son usage futur ne risque de l’en déloger. C’était un travail extrêmement fin, qui aurait été compliqué à réaliser avec des outils physiques, et qui demandait une concentration extrême pour ne pas dévier et emporter trop de bois, ce qui serait irréparable. Elle y parvint cependant et, épuisée, garda les finitions pour le lendemain : elle avait fait l’essentiel.
[fabrication de 1 Thon'Fha en utilisant un bracelet d'abondance svp]
" il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel "
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Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Dim 9 Aoû 2020 - 18:23
Il était désormais temps pour Arhiann de penser à fabriquer une arme du plus haut niveau, de celles qui sont si imposantes qu'on a besoin de ses deux mains pour les manier. Cependant, pour obtenir quelque chose de ce niveau de complexité, il fallait d'abord partir d'un instrument simple. L'ensorceleuse avait naturellement choisi de créer un bâton d'éther, qu'elle connaissait bien. Elle en avait déjà réalisé un qui s'en approchait fort, utilisant également la tête de duggueur, et cela lui semblait remonter à bien longtemps. Malgré tout, elle n'avait pas oublié les gestes à accomplir, et ce qu'elle avait vu et pratiqué entre-temps lui avait même donné quelques idées d'améliorations.
Cette fois, elle avait affronté elle-même le duggueur dont la tête fournirait le catalyseur d'énergie magique. Elle avait placé ce petit souvenir de la caverne sans fin à l'intérieur du cristal des glaces, magiquement agrandi afin de contenir l'horrible chef en entier. Le cristal servirait ainsi à la fois à relier l'élément animal au reste de l'arme, et à le conserver dans son état actuel. La sculpteure conserva son idée première, qui était de cacher la relique à l'intérieur de la tête de bois de l'arme : inutile de montrer à tout le monde l'affreux visage de taupe géante. Elle prépara donc sa cavité de bois, sculptant le sapin en une sphère régulière, excepté à sa base qui viendrait se poser sur le reste de l'arme.
La suite était presque évidente pour l'artisane chevronnée qu'elle était devenue, ce qui ne l'empêcha pas de prendre plaisir à effectuer ce travail de routine dans les moments où la clientèle se faisait rare à Poehina. Elle se retrouva donc bientôt avec un corps de cerisier achevé, ainsi qu'une tête de sapin contenant toutes les propriétés magiques. L'assemblage était toujours un peu délicat, mais quelques chevilles de bois rosé suffirent à maintenir le tout. Bien. Maintenant que ce petit bâton d'éther était terminé, elle pouvait penser à la manière de le modifier pour en faire une extraordinaire arme à deux mains.
[HJ : fabrication d'un bâton d'éther minus svp]
" il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel "
Sujet: Re: Atelier des sculpteurs Mer 12 Aoû 2020 - 6:18
- Bordel de sacré nom d’un chien, c’est quoi ce bois de merde !
Ah ça j’peux vous dire qu’Oskar avait de quoi être énervé. Il en avait chié pour trouver ce bois de sureau, y’avait plus un boisseau dans toute la ville. D’accord la banlieue de Stellaraë est pas réputée pour ses forêts, mais c’est la capitale, merde ! On est pas censé y trouver tout et n’importe quoi ? On peut même acheter des Mouss’queterres en robe de dentelle et y’a plus un rondin ! Quelle époque pourrie. En plus v’la t’y pas que le seul bois que notre Oskar fini par trouver est vérolé comme une putain des bas-quartiers. Tout truffé de vers pis à moitié pourri. Ah ça, le pauvre mage qui finira avec ce bâton entre les mains j’lui souhaite bien du courage !
N’empêche, le paradoxe était drôle, parce que notre trésorier préféré, maintenant qu’il avait passé trois jours d’affilée à trouver suffisamment de sureau pour tailler son bâton, le voilà qui doit en retirer la moitié parce qu’il pourrait pas en tirer quoique ce soit. Ah ça, au prix où il l’a payé, et surtout vu le nombre de gars complètement dégoûtés de le voir rafler les dernières miettes de matières premières, il en rigolerait presque de foutre la moitié en l’air. J’vous jure que même quand il foutait le bois pourri au feu, faut pas gâcher à ce point quand même, bah ça puait comme au fond d’un fossé vaseux ! Une horreur dans toute sa cariole. Y’avait d’quoi devenir fou. M’enfin, les amateurs de défi pourront se dire qu’il tenait là les moyens de faire ses preuves dans la confection de bâtons magiques, et c’était vrai. Pas tous les artisans de la ville pouvaient se targuer de sortir quelque chose de cette merde à moitié bouffée.
Après plusieurs heures et des jurons à en ramener l’audition à cette vieille folle d’Agatha, Oskar sortait enfin son chef d’œuvre de l’atelier. Encore heureux parce qu’à force de passer son temps sur ce tas de merde il avait du retard dans la comptabilité. Espérons que le chef vienne pas lui chercher des misères, c’est qu’il fait peur quand il veut l’animal… Mais passons ! Un mètre trente de sureau tordu, rafistolé, cloué et assorti de sa bonne vieille pierre magique au rabais typique de ce que pouvait nous sortir Oskar. Son futur proprio, pour sûr, aurait bien de la chance de pas crever en lançant son premier sortilège avec cette merde. D’ailleurs, fallait peut-être lui trouver un nom tiens. Pas qu’Oskar était superstitieux pour un sou, mais c’était peut-être le moment de le devenir pour éviter à ses acheteurs de finir steak tartare au milieu de leur tour de sorcier, ça fait de la mauvaise pub.
- Hm. J’ai trouvé, je vais t’appeler « Kitoudoubl ». j’trouverais bien un p’tit magot amateur de hasard. Héhéhé, j’suis un génie.
Et ainsi v’la le trésorier du cirque de l’Eclipse qui s’en va en ville trouver un acheteur pour sa saloperie à peine bonne à servir de calle-porte. Mais bon, l’espoir fait vivre, pis il commençait à réunir un sérieux pécule dont il avait déjà une petite idée de comment il le dépenserait…
Greil fabrique x1 Arc de link, x2 Van H'Elzio et gagne 15 points de métier. Ainsi que 10 points métier en récompense bonus.
Commentaires sur le RP : Tu réalises les quêtes "En persévérant on arrive à tout" et Première fabrication d'expert te faisant gagner respectivement x1 Peau de troll des marais + x1 Peau de troll des glaces + x1 Peau des troll des forêts + x1 Peau de troll des montagnes + x1 Défense de pachyderme + 40 points d'expérience et x1 Rubis + x1 Saphir + x1 Émeraude + 30 points d'expérience.
Rapport de fabrication :
Ehawee fabrique x2 M'arc'guerite et gagne 10 points de métier.
Commentaires sur le RP : Les armes sont donc reversées directement dans le coffre de la Garde Zéphyr.
Rapport de fabrication :
Greil fabrique x2 Fustibale forestière, x2 Fronde'boisier et gagne 20 points de métier.
Commentaires sur le RP : Rien de particulier à dire.
Rapport de fabrication :
Arhiann fabrique x2 Thon'Fha (dont x1 avec un bracelet d'abondance), x1 Bâton d'éther minus et gagne 10 points de métier. Ainsi que 10 points métier en récompense bonus.
Commentaires sur le RP : Rien à dire.
Rapport de fabrication :
Oskar Gretter fabrique x1 Bâton Nagre et gagne 5 points de métier. Ainsi que 10 points métier en récompense bonus.
Commentaires sur le RP : Tu passes au rang supérieur : Apprenti et tu as maintenant accès à de nouvelles fabrications.